Attention : édition longue avec de nombreuses chroniques de Jazz à Vienne et d'ailleurs et plus de trois cents photos dans la galerie.
N'essayez pas de tout lire d'une traite !
Que voulez-vous, nous vivons dans une région où le jazz est partout et beaucoup !
On ne s'en plaint pas.
Du côté des festivals
Jazz à Vienne 2012 (28 juin au 13 juillet 2012) : fin !
La All Night Jazz de samedi a mis fin à cette 32ème édition de Jazz à Vienne. Le bilan définitif est loin d'être prêt mais les organisateurs affichent leur premier bilan avec une certaine satisfaction. Si l'on considère le périmètre large de toutes les scène s(Cybèle, Club, JazzMix, Musaïques et Théâtre Antique), le festival aurait reçu 150 000 visiteurs. Côté billetterie (pour Théâtre Antique, donc.), la fréquentation est estimée à un peu plus de 80 000 personnes soit une baisse d'approximativement 10% ou plus (selon nos estimations). Ce n'est pas neutre dans le budget de la manifestation. Cette baisse proviendrait de la météo humide de la première semaine mais aussi aux effets de la "crise" qui mine notre économie. Ceci dit, cette baisse serait moindre que celle enregistrée dans d'autres festivals de même importance. Malgré tout on nous assure que "L'équilibre financier devrait donc être assuré cette année encore". Bien !
Au registre des réjouissances, quelques soirées complètes : la soirée d'ouverture du 28 juin (gratuite), la soirée Funk, les concerts de Stéphane Belmondo, Melody Gardot, Hugh Laurie et Trombone Shorty. Mais aussi un progression qualitative de la programmation de Cybèle avec des après-midi passionnantes et des concerts du Club qui ont été d'un excellent niveau avec ou sans Tigran Hamasyan : Tepfer/wendel ; Gaby Moreno ; Gregory Porter ; Lars Danielsson ou Ari Hoenig avec Tigran Hamasyan.... Autre coup de chapeau, à Reza Ackbaraly qui a composé une programmation 100% "French Touch" pour le JazzMix 2012.
Enfin nous avions omis de vous l'annoncer : le lauréat 2012 du tremplin RéZZo / Focal est le groupe Imperial Quartet. (voir la chronique de Michel Mathais)
(Gérald Chevillon: sax ; Damien Sabatier: sax ; Joachim Florent: basse ; Antonin Leymarie: batterie)
Bref on ressort de la quinzaine claqué mais sevré de belle et bonne musique. A refaire !
Dernier croquis de la quinzaine avec un des groupes de la All Night Jazz
The Jazz Crusaders
Voir le site de François Robin
Du coin de l'œil de Daniel Peyreplane
Fichtre un théâtre ne se vide jamais seul!
Ou va donc le public?
Retrouver sa couette à cette heure avancé?
Errer au marché?
Visiter une dernière fois une magnifique expo?
Espérer une prochaine édition encore plus belle?
Rêver de cette nuit passée?...
Alors l'expo se vida elle aussi,
Nouvelle journée livide,
Grilles vides et squelettique,
Expressions photographique rangées,
Le festival est terminé.
Voir le site de Daniel Peyreplane
Les improvisations picturales
Chaque jour, à côté de la scène de Cybèle, deux artistes peintre se livrent à un exercice de style: ils disposent d'une toile de 1m par 1m. A eux de traduire avec leurs pinceaux ce qu'ils ressentent. Au total trente peintres se livreront à cet exercice durant le festival.
La cuvée du 13 juillet et la dernière de cette édition 2012:
Festival du Péristyle 2012 #10 ( jeudi 14 juin au samedi 8 septembre 2012)
Avec tout ça, le le Péristyle poursuit sa programmation avec trois formations par semaine:
- Lundi et mardi : Marc Thomas & Olivier Truchot quartet
- Mercredi et jeudi : Jean Kapsa trio "Sphère"
- Vendredi et samedi : Humano a mano
Encore une fois, trois formes de jazz au menu du Péristyle pour le plaisir des curieux et des amateurs.
Voir la page du Péristyle sur le site de l'Opéra de Lyon
RhinoJazz(s) - 34ème édition (19 au 28 juillet / 27 août et 2 au 26 octobre 2012)
Le RhinoJazz(s) d'été , ça commence cette semaine avec quatre soirées de mercredi à samedi:
- Mercredi : Concert privé : Tribute (Afro Brazil) à Francheville (69)
- Jeudi : Slurp Brass Band + projection du film Liz Mc Comb à St-Chamond (42)
- Vendredi : Flamenco Y Puro à Lorette (42)
- Samedi : Ceux qui marchent debout à Chateauneuf (42)
et la semaine prochaine trois autres soirées
Festival du Crescent à Mâcon (71)
OK les puristes nous diront que Mâcon ce n'est pas Rhône-Alpes... mais c'est la porte à côté et il serait dommage de ne pas faire un peu de pub à ce festival doté d'une belle programmation et qui réussit à offrir la totalité de ses concerts au public.
- Jeudi : Crescent sextet + European Jazz Trumpets
- Vendredi : Bruno Ruder solo + Brian Blade and the Fellowship band
- samedi : Concert des stagiaires + Guillaume Perret & Electric Epic
Plus les animations en ville et le "fameux" stage de jazz. Ça serait dommage de s'en priver !
CosmoJazz festival Chamonix (25 au 29 juillet 2012)
A vos agendas, le CosmoJazz ça commence la semaine prochaine, prévoyez chaussures de rando et une petite laine on va grimper dans les sommets avec les musiciens.
Voir le site du CosmoJazz festival Chamonix
Crest Jazz Vocal 37ème édition (du 29 juillet au 4 août 2012)
En descendant de Chamonix on file à Crest pour l'ouverture de la 37ème édition du Crest Jazz Vocal. Ça commence dès dimanche 29 juillet avec Yakamozvoir le site du CrestJazzVocal
Dans les départements cette semaine
- vendredi:
- Cuivres en Dombes (Mionnay): Lady Day, Hommage à Billie Holiday
- "Sous les étoiles" (01 Ambérieu en Bugey): Concert de fin de stage AinProJazz / Jazz au Château
- vendredi:
- Crest Jazz Vocal (26 Cobonne): Michtology & Manu Domergue
- jeudi:
- Auberge de Presles : Soirée "Latino"
- samedi:
- Auberge de Presles (38): David Bressat trio
- jeudi:
- RhinoJazzs (St-Chamond): Slurp Brass Band + projection du film Liz Mc Comb
- vendredi:
- RhinoJazzs (Lorette): Flamenco Y Puro
- samedi:
- RhinoJazzs (Châteauneuf): Ceux qui marchent debout
- lundi:
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Marc Thomas & Olivier Truchot quartet
- mardi:
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Marc Thomas & Olivier Truchot quartet
- Second Souffle (Lyon 1er): Michel Samoilikoff duo (père et fille)
- mercredi:
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Jean Kapsa trio "Sphère" (jazz contemporain)
- RhinoJazzs (Francheville): Concert privé : Tribute (Afro Brazil)
- Second Souffle (Lyon 1er): Thibaud Saby (piano solo)
- Tout l'monde dehors (Lyon 1er): Booster Echoplex hors les murs
- jeudi:
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Jean Kapsa trio "Sphère" (jazz contemporain)
- Festival en Baujolais Continents & Cultures (69 Arnas): Grand Orchestre des Enjoliveurs : Ça va jazzer ! Spécial Louis Prima
- Second Souffle (Lyon 1er): Hervé Duclos (piano solo)
- vendredi:
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Humano a mano
- Les concerts du parc (Villefranche sur Saône): Pitman quartet (swing manouche)
- Second Souffle (Lyon 1er): Claude Morel-Scholl (piano solo)
- samedi:
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Humano a mano
- Second Souffle (Lyon 1er): 20h30: compositions instantanées au piano par Paule Cornet ; 22h00: Ciné Concert
- Tout l'monde dehors (Lyon 2ème): Le périscope hors les murs : Junkyard Crew + projet Boogaloo + Sfonx
- lundi:
- Les rencontres musicales de Savoie (73 Albertville): Juan Carlos Caceres sextet : Noche de carnaval
- jeudi:
- Festival du Crescent #17 (71 Macon): Crescent sextet + European Jazz Trumpets
- vendredi:
- Festival du Crescent #17 (71 Macon): Bruno Ruder solo (piano) + Brian Blade and the Fellowship band
- samedi:
- Festival du Crescent #17 (71 Macon): Concert des stagiaires + Guillaume Perret & Electric Epic
Le programme des émissions de la semaine est accessible ici (en partenariat avec Jazz à Paris)
Carte blanche à ... Philippe Simonci
Merci à Jean Convert, un lecteur de Jazz-Rhone-Alpes.com qui nous adressé spontanément ce joli panoramique de Vienne.
Les deux premières semaines de juillet, n'étant pas festivalier/vacancier, c'est en soirée que je butine Jazz à Vienne. La programmation particulièrement goûtue de 2012 me convient parfaitement puisque c'est un jour sur deux que les concerts (ceux du Théâtre Antique) m'intéressent particulièrement. En cette fin de première semaine je souhaitais faire un point émotif. Et donc je confirme, c'est définitivement "la fusion" qui fait monter mon adrénaline, mon attention, mes émotions, me fait me lever de mon siège baquet en plastique et j'ai comme l'impression que je ne suis pas le seul. Par fusion je veux dire creuset de musique, car pour moi il n'y en a qu'une, celle de l'âme... C'est donc tout naturellement avec l'artiste résident Tigran Hamasyan que mon attention se concentre une première fois. Ce jeune musicien me/nous captive depuis quelques années déjà. Pour sa prestation sur la grande scène viennoise, on le sentait anxieux, hésitant. Sans doute avait-il trop envie de montrer plusieurs des faces de son immense talent, il avait d'ailleurs souci de communiquer avec son auditoire attentif en présentant son travail dans la langue de Molière. A ce génie créatif en ébullition nous excuserons une prestation décousue mais pour laquelle les moments pianistiques furent toujours aussi intenses et inspirés : ah ! ce Someday My Prince Will Come devenu son standard fétiche et dont il donne systématiquement une version nouvelle, ce soir elle était outrageusement rock steady.
D'Al di Meola je n'attendais pas un tel moment de bonheur à l'écoute de ces musiques latines digérées, mixées et reconstruites avec intensité et émotion. Le guitariste virtuose a semble-t-il définitivement trouvé une voie originale, valorisée par la présence du pianiste Gonzalo Rubalcaba et du flûtiste Maraca. Du flamenco au tango en passant par Cuba tout est là, évident, facile ? Mediterranean Sundance pour finir, c'était avec une composition d'Aziza Mustafa Zadeh que les hostilités avaient commencé, vous n'avez qu'à voir...
Du show man démonstratif Avishaï Cohen on gardait le souvenir d'un duo intense et émotif, c'est avec un trio explosif qu'il aura cassé la baraque. Ce contrebassiste hors pair a définitivement l'art de dénicher de jeunes musiciens qui seront les stars de demain, le pianiste Omri Mor et le batteur Amir Bresler sont époustouflants de techniques et savent d'ores et déjà capter leur auditoire médusé par des soli endiablés, originaux et merveilleusement construits, trois ou quatre rappels, Besame Mucho, standing ovation, du très lourd.
Tous auront à nouveau dit la magie de ce théâtre romain, terre d'accueil des jazzmen "venus d'ailleurs" et auront connu les verdicts d'un public à qui on ne la fait pas...
Ma deuxième semaine sera celle du jazz vocal, ce qui est loin de me déplaire. Du merveilleux concept "Mosaic Project" de Terri Lyne Carrington nous allions enfin avoir un extrait en direct. C'est tout d'abord un disque, déjà ancien, réservé dans un premier temps au marché japonais et qu'il était impossible de se procurer à un prix décent, puis enfin, en 2011 une édition internationale pour découvrir au fil de treize titres une œuvre passionnante et exclusivement féminine. Pour chaque titre Terri Lyne a fait appel à une chanteuse, sur le podium (par ordre alphabétique) : Dee Dee Bridgewater, Nona Hendryx, Gretchen Parlato, Dianne Reeves, Cassandra Wilson, etc. Pour les instrumentistes c'est dans la même veine avec en plus les découvertes de musiciennes dont beaucoup ne connaissait même pas le nom. C'est ainsi qu'il convenait de découvrir à Vienne Helen Sung, pianiste aussi délicate qu'inspirée et deux saxophonistes alto aux influences complémentaires: la hollandaise Tineke Postma et l'américaine Tia Fuller. Pour cette tournée qui curieusement ne comporte que fort peu de dates et notamment en France, c'est avec sa copine Dianne Reeves que la puissante "batteuse" aura pu montrer son ouvrage. Dianne n'a rien de la Diva que l'on imagine et se prête au jeu avec une simplicité déconcertante. Dites les filles, c'est bientôt que vous revenez ?
Que celui qui n'a jamais frissonné à l'écoute de la voix de Melody Gardot me jette la première pierre...
De son premier passage, je gardais de lui le souvenir d'un chanteur qui avait mis la pâtée à une certaine Diana K. Il convient de dire son respect à Anthony Bennedetto, le dernier des crooners de la grande époque qui, accompagné par un quartet aussi efficace qu'élégant, a montré une fois encore à quelque jeune blanc bec, la magie de l'interprétation des standards du répertoire américain. Quelques pas de danse, un chassé et pour finir un rappel sans micro là au centre de l'amphithéâtre romain, il faut l'oser, dommage que le mur de fond de scène original n'ait pas résisté au temps pour lui servir d'amplification.
Pour boucler mon Jazz à Vienne, cuvée 2012, retour à ma chère "fusion" avec l'élégant et flamboyant Ibrahim Maalouf à la direction d'un septet explosif qu'il pilote là devant nous pour un voyage autour de toutes les musiques du cœur avec au centre son "Beirut" natal dont on s'accorde à dire qu'il est la capitale de la musique orientale.
La cuvée 2012, in fine, aura tenue ses promesses, le jazz migre pour l'heure en d'autres lieux où nous nous croiserons sans doute.
Philippe Simonci
Reprenez des forces pour les prochains festivals et passez une bonne semaine.
L'équipe de Jazz-Rhone-Alpes.com
Ont collaboré à ce n° : Yasmina Abilès, Fouad Adnani, Jean-Marc Aguirre, Alain Bailly, Bertrand Bisiaux, Elie Béraha, Gérard Brunel, Didier Caudron, Christophe Charpenel, Christian-Cyril Cordat, Pascal Derathé, Frédéric-Xavier Dubois, Catherine Ivanoff, Claire Jalmain, Nathalie Jamais, Philippe Maniez, Michel Mathais, Bernard Otternaud, Pascal Percie du Sert, Niko Rodamel, François Robin, Philippe Simonci, Patrick Van Denhove, et tous les musiciens cités ou montrés.
Merci à eux.
Tous les détails des concerts à venir dans l'agenda
Les pérégrinations jazzistiques
A Vienne
vu le dimanche 8 juillet 2012
Avishaï Cohen trio au Théâtre Antique
Les habitués de Jazz à Vienne connaissaient déjà ce "fils d'Adam" depuis 2008 puisqu'il avait pallié au pied levé et en compagnie de son partenaire Shaï Maestro la défection de Curtis Fuller.
Le contrebassiste Avishaï Cohen avait exploité à merveille cette opportunité en volant la vedette à une Diana Krall très décevante, séduisant d'emblée un public conquis par une musique aux mélodies profondes, aux sonorités enracinées dans un terreau fertile ou l'émotion, humaine et musicale, avait parcouru le concert et atteint des sommets dont chacun garde encore le souvenir.
Avishaï Cohen casse le code communément admis selon lequel le contrebassiste assure la rythmique, toujours présent mais légèrement en retrait, cet homme à quelque chose d'animal en lui et il vient toucher ce qui est animal en nous, il vient chercher le public dans le tréfonds de ses entrailles en s'offrant quasiment corps et âme(s).
Doté d'une technique époustouflante (notamment à l'archet, m'évoquant Oscar Pettiford ) d'une sonorité hors du commun sans compter cette façon d'utiliser son instrument comme outil de percussion, il nous propulse dans un univers sonore (autant que sensoriel) aux résonances plurielles et captivantes justifiant à l'évidence le titre de son dernier album.
Originale, dense, exigeante, la musique d'Avishai Cohen se nourrit d'humanité donc d'universalité, dégageant une puissance quasi archétypale.
A ses côtés le jeune pianiste Omri Mor nous a offert une prestation hors du commun ; j'ai été sidéré par la richesse de son jeu, sa fougue, sa virtuosité, et son propos artistique, virevoltant allégrement dans des registres mêlant la musique classique au jazz, les timbres latino et afro-cubains et des tonalités arabo-andalouses donnant à son jeu une diversité et une identité musicale rare.
Et si la formule instrumentale resta essentiellement orientée vers l'efficacité et le rythme emmené par le jeune batteur Amir Bresler (21 ans) qui ne fut pas en reste pour nous le rappeler à de fréquents intervalles avec déjà une capacité hallucinante à placer toutes les rythmiques possibles sur n'importe quel morceau, les trois musiciens s'autorisèrent des moments de grande finesse, avec une souplesse de nuances sans doute trop rare dans le monde du jazz.
Puis ce fut un nouveau titre, superbe reprise de la chanson ladino "Avraham Avinu", qui constitua le grand moment de la soirée, en clôture du concert avec le public debout comme un seul homme aussitôt le dernier accord planté (incroyable public viennois qui se lève pour une chanson à la gloire du patriarche Abraham).
Impossibles adieux qui firent revenir Avishaï sur un rappel aux allures de messe (au sens propre d'ailleurs, puisque le public ne cesse de se lever et de s'asseoir) pour "Alfonsina y el Mar" interprété en solo.
Le groupe conclut enfin sur "Besame Mucho" amusant et déchaîné, alors que les lumières se sont rallumées depuis bien longtemps dans un amphithéâtre que je n'avais pas vu dans cet état depuis bien longtemps.
Elie Beraha
Les jam-sessions de l'Esplanade Saint-Vincent
En marge de la programmation officielle l'Esplanade Saint-Vincent a profité de l'absence de Club et de JazzMix pour proposer son "after".
Inaugurée en février, sur le parvis de la cathédrale, l'Esplanade St-Vincent n'est pas qu'une salle de réception et de séminaire. Elle organise deux fois par mois des dîners-concerts jazz. En puisant dans le riche creuset des jazzmen rhônalpins, François Robin s'attache à proposer une programmation variée de grande qualité.
Plus encore pendant le festival, l'idée a été expérimentée d'une formule "jam after jazz" les dimanches soirs à partir de 22h30. Si le premier dimanche n'a vu qu'une quarantaine de personnes - les absents ont eu vraiment tort !- braver la pluie pour écouter l'excellent Jon Boutellier et son trio "Drumless+1", le bouche-à-oreilles a fonctionné à plein régime le dimanche suivant pour applaudir le quartet d'Anne Sila qui a mis le feu jusqu'à deux heures du matin. Il faut dire que tout est là pour de belles soirées : un lieu cosy, très "club", une lumière travaillée, une salle à taille humaine dotée d'une belle acoustique qui permet une belle communion avec les artistes, et par-dessus tout un accueil chaleureux.
Les musiciens ne s'y trompent pas et se refilent l'adresse. Mis à part un break début août, la programmation est donc déjà en place jusqu'en décembre. N'hésitez pas à réserver au plus vite et venez découvrir le lieu.
Prochain dîner-concert, vendredi 27 juillet, "Trio Plume". Et à la rentrée des concerts en partenariat avec Jazz à Vienne. La mayonnaise est en train de prendre.
Pascal Derathé
vu le lundi 9 juillet 2012 à Vienne
Awek au Théâtre Antique et Club de Minuit
Pour la soirée blues, Jazz à Vienne a l'habitude de nous dégoter chaque année quelques bluesmen hexagonaux qui pratiquent ce style avec autant de métier et d'émotion qu' on en trouve sur les terres d'origines de cette musique au Nord ou au Sud du Mississippi. Nous pensons notamment à Malted Milk, Nico Wayne Toussaint, Mountain Men pour les plus récents ... Cette année, les élus sont le gang expérimenté des toulousains de AWEK (littéralement "à fond" en occitan ) qui totalise dix-huit ans d'existence et pas moins de huit albums à son actif dont le tout récent "Rich and Famous" (Absilone 2012) enregistré à San José en Californie et produit par l'harmoniciste Mark Hummel. Le quartet est composé de Bernard Sellam (guitare,voix), Stéphane Bertolino (harmonica), Joel Ferron (basse) et Olivier Trebel (batterie) ; le groupe pratique un blues qui se nourrit aux sources des bayous de Louisiane, du son de Chicago et du Texas en intégrant de plus en plus les apports de la côte Ouest, le West Coast Jump.
Cette présentation à Vienne s'est déroulée par la grande porte en comprenant à la fois un passage de quarante-cinq minutes sur la scène du Théâtre Antique et plus tard dans la soirée un autre concert intégral d'une bonne centaine de minutes au Club de Minuit. Des morceaux déjà joués au Théâtre Antique comme Hush your Mouth (bien dans la tradition Chicago Blues), ou encore le très rock A place where I can hide, seront repris au Club et interprétés différemment : autant d'énergie mais quelques économies d'électricité et surtout un énorme gain de complicité avec le public. Sur A place where I can Hide (composition de Stéphane Bertolino présente sur "Rich and Famous"), les spectateurs du Club sont invités à danser le rock et effectivement ça "rock'n rolle" grave au parterre ! On la joue plus slow-blues sur la reprise du classique de Sonny Boy Williamson Early in the morning, partiellement chanté sans amplification par Bernard Sellam en devant de scène.
Peu à peu au Club, c'est tout le dernier album qui sera passé en revue alterné avec des morceaux plus anciens. De I hurt me un peu rokabilly dans la veine de T Bone Walker à I'm not in love with you et Drive an automatic dans un style jump blues, le ton se durcit avec My Boss, pour revenir plus typiquement Chicago Blues avec I don't mind. Le groupe assure bien derrière l'omniprésent Bernard Sellam et sa guitare Gibson 330 ; il n'est pas question non plus d'imaginer cette musique sans la vaste palette d'harmonica de Stéphane Bertolino qui apporte une touche "roots" colorée. On ne s'ennuie pas en changeant presque insensiblement de style de blues voyageant à travers Mississippi et Louisiane, jusqu'à Austin Texas des Fabulous Thunderbirds, pour continuer jusqu'aux rivages plus consensuels de la côte Ouest, en revenant de façon presque obsessionnelle vers les climats tendus et électriques d'un Chicago Blues, très appuyés en fin de concert.
A voir l'ambiance au Club, ce soir, il est évident que les "prêcheurs de blues" du Sud-Ouest ont su convertir à leur cause de nouveaux adeptes du côté de Mississippi sur Rhône.
Gérard Brunel
Keb' Mo'
Quand on lui demande de quel blues il se sent le leader, Keb' Mo' répond qu'il se sent plutôt l'âme d'un sideman du blues. A cette réponse pleine de modestie, nous ajouterons que si Keb' Mo' officie dans la grande cathédrale du blues, cela ne l'empêche pas de rendre des cultes particuliers dans quelques chapelles latérales notamment à Robert Johnson et Taj Mahal à qui il voue une admiration affichée sans bornes. Il cite également parmi son panthéon personnel B.B. King et Albert King.
En réalité, ce qui fait la spécificité de Keb' Mo', c'est de ne pas se laisser enfermer dans un style particulier tout en rendant hommage à ceux qui ont inventé cette musique et en préservant sa personnalité. C'est ainsi qu'au fil du concert, on peut percevoir un hommage explicite à John Lee Hooker. Plus loin, sa Fender évoquera Lucille la guitare de B.B. King. Ailleurs on perçoit le swing caractéristique du vieux Texas Blues ou le ragtime du Piedmont Blues. Lorsqu'il troque sa National Steel Guitar contre la Fender c'est qu'il parle le langage du Chicago blues ou veut faire entendre les zébrures caractéristiques du blues rock le plus actuel. Keb' Mo' tout au long du set se joue des styles au gré de ce qu'il juge nécessaire à l'ambiance de tel ou tel titre. Pour cela il a musclé son groupe et ça lui permet d'aborder tous les styles et d'utiliser toutes les sonorités propres à accompagner et mettre en valeur ses titres et sa voix, très légèrement teintée de soul, de bluesman californien.
Si Keb' Mo' est grand, ce n'est pas seulement par la taille, mais surtout par le talent, ce talent qui lui permet de tailler sa route dans le marais du blues depuis près de trente ans sans perdre, malgré les "cross roads" possibles ni sa direction ni surtout son âme.
Michel Mathais
(Keb' Mo': vocal, guitares ; Jeff Paris: guitares ; Michael Hicks: claviers ; Kevin So: claviers, guitares ; Vail Johnson: basse ; Les Falconer: batterie.)
La soirée du blues : quelques très bonnes surprises et une petite déception
Avec un Théâtre Antique plein à craquer, décidément le blues fait traditionnellement salle comble, on a pu assister à une première partie à la hauteur de nos attentes. Sans complexes et avec bien du talent le groupe gascon "Awek" a fait immédiatement chauffer le théâtre avec au programme quelques unes de leurs compositions (un bon rock de derrière les fagots) et "du vrai blues" Bernard Sellam dixit ! avec le célèbrisssime Early in the morning de Sonny Boy Williamson, pour lequel après une belle intro à l'harmonica de Stéphane Bertolino, Bernard nous a gratifié d'un superbe solo de guitare.
Ça roule, ça pousse ( avec un batteur bien dans le feeling du "beat du Sud") et nul doute que la présence de l'harmoniciste Stéphane Bertolino apporte une touche exceptionnelle de virtuosité, mais aussi de subtilités, de swing, une deuxième voix émouvante qui contrebalance le rocailleux de celle de Bernard . Et que dire de l'effet, certes prévisible sur le public, de sa longue, longue note tenue dans le suraigu au début d'un morceau qui nous laissa pantois ! C'est après un boogie endiablé que l'on vit arriver les techniciens, métronomes un peu forcés, pour préparer la scène pour le suivant, que l'on se rendit compte qu'une bonne heure était passée ...
Vint alors, le grand, beau ! Kevin Moore (aka Keb' Mo'), chanteur guitariste, racé, la classe ! Accompagné par cinq autre musiciens, chanteurs pour la plupart, nous nous sommes retrouvés cette fois face à une belle machine américaine pour laquelle le blues peut se décliner de mille et une façons qu'il soit du "delta ou d'ailleurs". Keb' nous dit avoir été inspiré, à ses débuts par le rugueux Big Bill Bronzy, qu'il a aimé passionnément, le merveilleux T.Bone Walker (il a participé à l'un des derniers festivals qui lui est consacré), et il faudra attendre la fin du concert pour retrouver atmosphère du blues bien campé, que l'on pourrait qualifier de plus classique, et qui provoque instantanément le clap hand du public. Pendant la première demi heure Keb' a chanté de splendides ballades, (et quelle voix chaude et suave qui nous rappelle justement plus celle d'un T.Bone Walker que celle d'un Robert Johnson (dont Keb' se serait inspiré). Des arrangements intéressants, du beau travail de groupe, d'excellents solos comme celui de Jeff Paris à la mandoline qui apporta comme un souffle country venu du Sud, bref, cet homme a du talent ! Il l'a d'ailleurs prouvé lors du rappel (que les techniciens ont failli squeezer !) en revenant seul sur scène, se mettant devant un micro encore ouvert et nous gratifiant d'un one man show avec son harmonica et sa voix ... La voix du Delta avait parlé ...
On l'attendait, on était venu pour lui, et sans doute en attendait-on peut être un peu trop. Morris Nolt, Le "slim" de l'autre célèbre Magic, Sam (dont il fut le bassiste) est arrivé sur scène après un show peu convainquant des musiciens de l'orchestre (à part un beau blues au bon rythme semi lent du bassiste) et une folle harangue du batteur un peu survolté pour annoncer la vedette !
Bon ! était-il fatigué ? sans doute, et l'indulgence s'impose face à ses hommes légendes qui incarnent à eux seuls l'émerveillement des publics du monde entier face à l'immense apport émotif artistique des noirs américains. De plus Magic Slim nous fait encore rêver à la fournaise musicale qu'a été, et qu'est encore Chicago, la patrie d'accueil des hommes du Sud. Et c'est bien tout le Sud, la colossale pulsion de la batterie (qui nous a immédiatement phagocyté dès les premières minutes avec Brian Jones). C'est la violence tranquille de l'exposé, pur, dépouillé, rough, dès que Magic fait chanter sa guitare et lui répond, comme on parle à un ami de longue date . On aime, on attend, on vibre aux notes incisives qui d'un seul coup explosent. Oui mais, le choix délibéré ? de tempo, lents, voire très lents, presque systématiques, certes dans lesquels Magic excelle, finit par altérer un peu l'attention et nous a semblé aussi brider un peu le batteur ?
Il aura fallu la fin du concert avec le retour sur scène de Keb' pour qu'un peu de sang neuf soit apporté au Teardrops pour qu'une petite "jam" blusy enchante le public à nouveau et que revienne un peu la Magie du blues ... .
Catherine Ivanoff
vu le mardi 10 juillet 2012 à Vienne
The Bad Plus et Joshua Redman
"The Bad Plus" et Joshua Redman, c'était un peu le projet-surprise, un groupe mal connu avec une réputation un peu sulfureuse The Bad Plus, et un musicien, Joshua Redman en route vers les sommets qui n'a laissé au public de Vienne que de bons souvenirs en plus de ses excellents albums encensés par la critique.
A la conférence de presse qui précède le concert les musiciens de The Bad Plus ont rapidement fait du petit-bois des clichés concernant leurs reprises déconstructivistes de tubes pops et rocks. Ils déclarent faire une musique simplement en rapport avec leur temps et les exemples de ce type sont moins importants que ce qu'une certaine presse avide de tapage médiatique veut bien le dire. Dixit. Il n'empêche que leur avant-dernier album, "For All I Care", est fait uniquement de reprises qui vont de Nirvana à U2 mais en passant par Ligeti et Stravinsky. En revanche, le dernier album "Never Stop", véritable bijou de sonorités et de rythmes ne comprend que des compositions originales.
Ils insistent fortement sur la notion de groupe, leur production est celle du groupe et non pas celle d'un musicien et de son trio. Il n'y a pas de leader, c'est le band qui conduit. Leur préparation aura été simple, Joshua Redman connaissait depuis longtemps la musique de Bad Plus et ils ont commencé par jouer ensemble six jours d'affilée dans un club new-yorkais, à raison de deux sets par jour. Puis très vite ils ont commencé à tourner. Bad Plus joue ses morceaux et improvise comme à l'accoutumée et Joshua Redman s'intègre comme il le veut.
Le résultat c'est une merveille de poésie qui repose sur une architecture savante, éprouvée et pourtant profondément originale, proposée par The Bad Plus dont Joshua Redman nous fait visiter les différents étages modaux et tonaux avec un plaisir largement partagé par le public.
Reid Anderson présente les morceaux en français. Les titres sont tirés d'un peu tous les albums du groupe. On retrouve Thriftstore Jewelry de Prog (2001), l'étrange Love Is The Answer de Motel (2001). Nous retenons particulièrement deux magnifiques ballades Silence Is The Question de These Are The Vistas (2003) et People Like You de Never Stop (2010) toutes deux commencent par une mélodie d'une grande douceur, suivie d'une longue montée en tension et en volume sonore jusqu'à l'explosion au point de résolution avant le retour au calme final quasiment mystique. Il semble que cette musique n'attendait que la voix du ténor de Joshua Redman pour s'épanouir enfin.
Et pourtant lorsque plus tard on écoute à nouveau les albums on s'aperçoit que tout est déjà là. Mystère de la musique.
Il est indéniable que cette rencontre entre The Bad Plus et Joshua Redman aura été un des sommets de ce 32ème Festival de Jazz à Vienne, un de ces moments que l'on garde au creux de sa mémoire et que l'on ne pourra évoquer qu'avec ceux qui étaient présents puisqu'il n'en subsiste aucune autre trace.
Michel Mathais
(Joshua Redman: saxophone ténor ; Ethan Iverson: piano ; Reid Anderson: contrebasse ; David King: batterie)
Terri Lyne Carrington avec Dianne Reeves "The Mosaic Project" au Théâtre Antique
Deux grandes dames du jazz, maintes fois consacrées à Jazz à Vienne, se sont réunies pour nous présenter un projet tout à fait original "The Mosaic Project". La batterie de Terri Lyne Carrington s'est déjà fait entendre à Vienne derrière Stan Getz, Herbie Hancock et bien sûr aussi avec Dianne Reeves, qui depuis 1997 a été véritablement adoptée par le public du Théâtre Antique au point qu'on peut parler d'une véritable histoire d'amour entre la chanteuse et Vienne. The Mosaic Project rassemble dans sa version CD (Concord Jazz 2011) la quintessence des musiciennes et chanteuses de jazz actuelles (Gerri Allen, Dee Dee Bridgewater, Nona Hendryx, Esperanza Spalding, Cassandra Wilson... sans oublier bien sûr Dianne Reeves). Un peu comme un acte militant auquel Terri Lyne Carrington aurait servi de catalyseur, ces musiciennes ont voulu montrer qu'aujourd'hui la parité évolue y compris dans le jazz et que ce projet le symbolise. L'album a été salué en 2012 par le "Grammy" du meilleur album de jazz vocal. Pour la scène, Terry Line Carrington embarque quelques protagonistes du projet outre Dianne Reeves, la pianiste Helen Sung et les saxophonistes Tineke Postma et Tia Fuller. Comme parité ne veut pas dire absence d'hommes, sont "acceptés" le guitariste Nir Felder et le bassiste Joshua Hari Brozoski.
Le concert débute avec deux instrumentaux nécessaires à l'ajustement du son des saxophones, avant que Dianne Reeves arrive pour une version totalement transcendée du "Simply Beautiful" de Al Green ; avant même qu'elle nous chante sa satisfaction d'être ici ce soir, on a bien senti que sa voix n'a rien perdu de son ampleur et qu'elle reste indiscutablement une très grande voix du jazz. Elle enchaîne sur la composition très engagée dans la défense des noirs américains, Echo la pièce phare du projet avec son introduction récitée par la symbolique Angela Davis. Dianne Reeves chante, vocalise et se lance dans des scats dont elle seule a le secret superbement soutenu par un orchestre qui tourne maintenant comme une magnifique machine bien huilée. Avant de quitter la scène, pour laisser toute la place à l'orchestre, elle introduit superbement la composition suivante, la toujours délicieuse ballade de Lennon-McCartney Michelle dont elle chante juste la première partie, laissant ensuite les autres musiciens improviser successivement sur le thème, avec notamment une remarquable intervention de Helen Sung au piano et Fender Rhodes et une conclusion de haute volée par la batterie de la patronne Terri Lyne Carrington.
Dianne Reeves reviendra sur scène pour reprendre élégamment Will you love me tomorrow tiré de l'album "That day..." (Blue Note 1997) produit pour elle par Terri Lyne Carrington. Sans surprise mais toujours magique, après le scat final, ce sera la rituelle et presque interminable présentation chantée des musiciens, un moment toujours incontournable et jouissif pour Madame Dianne Reeves.
Et comme Vienne aime bien reconnaître les grands artistes, toutes ces dames (cinq) qui se sont mises en avant ce soir et pour rester dans l'esprit du "Mosaic Project" quitteront la scène avec ovations (paritaires) et bouquets de fleurs (non paritaires) !
Gérard Brunel
vu le mercredi 11 juillet 2012 à Vienne
Stéphane Belmondo quartet "The Same as it never was before" au Théâtre Antique
Ouvrir la soirée dans un Théâtre Antique bondé, devant un public venu surtout pour voir la star du jour Melody Gardot, voilà un défi intéressant à relever pour le Stéphane Belmondo Quartet.
Des atouts, ils en ont avec cette association totalement intergénérationnelle (de 32 ans à 75 ans) de musiciens de tout premier plan, à commencer par le doyen Kirk Lightsey, le plus parisien des pianistes américains qui outre sa carrière en tant que leader s'est illustré derrière deux grands trompettistes Blue Mitchell et Chet Baker, le juste un peu plus jeune batteur américain Billy Hart, dont le drumming particulier a toujours été recherché partout depuis l'époque où il accompagnait Wes Montgomery ; il vient de sortir un album en tout point remarquable sur le label ECM "All your reasons" associé au saxophoniste Mark Turner et au pianiste Ethan Iverson (le pianiste de Bad Plus, ce trio qui nous a juste transporté au ciel, la veille, avec Joshua Redman). C'est le jeune contrebassiste prometteur Sylvain Romano qui a pour mission de compléter cette rythmique de géants. Tout ce beau monde a été rassemblé à l'initiative du trompettiste français qui compte, Stéphane Belmondo pour l'enregistrement de son projet "The same as it never was before" (Verve 2011) et renouvelé à l'identique ici ce soir.
Quand Stéphane Belmondo est à l'affiche, on n'est pas surpris d'entendre des compositions de Stevie Wonder à qui le trompettiste a consacré en 2004 la totalité de son album "Wonderland". Ce soir se sera You and I ou derrière le leader, alternant trompette et bugle, c'est tout le quartet qui pétille d'inventivité. Le thème central du concert sera la composition Habiba de Kirk Lightsey (titre initialement enregistré par le pianiste avec le trompettiste Blue Mitchell). En introduction à cette composition, Kirk Lightsey délaisse le piano pour la flûte, pendant que Stéphane Belmondo fait entendre une conque jouée juste au-dessus des cordes du piano. Très inattendu, avant que le quartet reprenne sa configuration initiale pour la suite de la composition qui va se terminer sur une époustouflante démonstration de Billy Hart explosant littéralement toutes ses peaux et cymbales avec une énergie implacable. Pour Everything happens to me, on retrouve le duo Belmondo-Lightsey avec le son inimitable et caressant du bugle de Stéphane et le piano aussi lyrique et blues de Kirk qu'à l'époque où il partageait ce thème avec Chet Baker.
Pour le final, nouveau retour en quartet sur So we are, introduit par un solo de Sylvain Romano et poursuivi par une synthèse parfaite de tout le brillant savoir faire des musiciens. Aucun doute, ce quartet assure énergiquement et impeccablement devant sept mille personnes au point d'être ovationné pour un rappel obtenu ... mais dans les gradins beaucoup ont déjà tourné la page dans l'attente de la suite.... Oh ! Combien moins jazz !
Gérard Brunel
Deux chroniques sur la venue de Melody Gardot à Vienne
Melody Gardot et moi !
En ce qui concerne Melody Gardot, une question reste en suspens. Qu'est-ce qu'un tel projet vient faire dans un festival de jazz ? Je n'ai pas de réponse objective à fournir, si ce n'est que c'est un projet qui n'est pas du jazz mais par une chanteuse de jazz, il n'est que d'écouter un précédent album "Worrisome Heart" pour s'en convaincre.
Autre élément, et de poids, le concert de Melody Gardot répondait à une attente du public qui a grandement apprécié. On voit rarement les spectateurs en train de sortir, se figer, voire refluer pour revenir, comme sur le second rappel. Ceci tendrait à confirmer que des projets de cet ordre ont leur place ici pour leur capacité d'attirance de nouveaux publics en direction du jazz. Jazz à Vienne le fait depuis trente-deux ans et il semble que ça fonctionne.
On peut ergoter sur le concept un peu fumeux qui sert de prétexte au dernier album "The Absence" qui nous évoque Lisboa sur un air de bossa. Personnellement, j'entends plutôt du fado lorsque j'évoque Lisbonne, mais nous ne fréquentons sans doute pas les mêmes endroits, Melody Gardot et moi (seule l'écriture permet ce genre de rapprochement avec les stars, il n'y a pas de vigile pour me dire : "Non, non, Monsieur, votre badge n'est pas valable pour aller plus loin !"). Honnêtement on entend quelques mesures de fado après la fin du morceau, comme un appendice évocateur.
Dans l'ensemble, nous sommes plutôt dans les atmosphères, les sensations et les impressions de lieux mythiques que dans des souvenirs. Et comme dans nos propres évocations, les sensations de Melody Gardot se mélangent un peu.
Ceci étant dit, il faudrait un cœur de pierre pour ne pas être touché par la grâce de l'artiste. La chevelure cachée par un turban noir, une robe noire et longue relevée d'un gilet coloré où quelques plumes mettent un peu de mouvement, elle réussi le tour de force d'évoquer un personnage de femme entre Amérique latine, sud de l'Europe, Afrique du nord et port du Brésil et de nous le faire croire.
Dans un décor de caisses et de sacs en transit, de cette voix au grain de soie unique et délicieux, avec cette façon particulière d'assembler les mots, les mélodies et les rythmes, elle nous glisse dans l'oreille, comme les confidences mezzo voce d'une très vieille amie, les mots qui expriment la chaleur des sentiments amoureux et le froid de l'absence. Le souffle de sa respiration est une musique et sa voix douce, au très léger vibrato à peine perceptible, donne à l'expression des sentiments cette dimension irréelle qui nous séduit dans une communion admirative.
J'avoue que si dans un hypothétique rappel, elle avait entrepris de nous chanter le programme de Vienne, j'aurais fait comme les autres, je serais resté assis à l'écouter pensant comme chacun, ce soir-là, que Melody Gardot ne chantait que pour moi.
Michel Mathais
Sophisticated Lady.
Le goût est au vintage. Est-ce la crise qui nous plonge dans cette nostalgie d'instants légers, de vacances en technicolor, cette attirance pour les années folles ou l'inconscience semblait pouvoir l'emporter sur l'angoisse de la guerre ? L'espace que la grande faucheuse aura laissé au XXème siècle aura été propice à l'explosion du jazz en France.
Du jazz blanc, d'abord, frais et élégant, de celui qu'on écoute en smoking en buvant un whisky ou en robe de soirée à perles, un turban dans les cheveux, fume-cigarette à la main, regardant se trémousser la ceinture de bananes de Joséphine Baker. Jazz blanc. Danseurs noirs, pour lesquels on invente une image animale et sophistiquée.
Il y a dans le spectacle de Melody Gardot cette sophistication orientaliste, ce fantasme romantique d'un ailleurs chatoyant où le misérable est exquis. Il faut dire que sa voix s'y prête. Préciosité de Sarah Vaughn ou intimisme de Caetano Veloso, oscillant entre swing et bossa, il semble en l'écoutant que les ghettos ne sont peuplés que de divas noires fredonnant Summertime, que les favelas bourdonnent d'enfants rieurs, que Calcutta baigne éternellement dans la lumière safran qui caresse de lascifs saris. Cette perfection d'esthétisme se ressent beaucoup dans le travail d'arrangement qui cisèle le spectacle, par petites touches raffinées, d'un parfait équilibre, une sensation de palace chic, de luxe colonial. Le personnel est là, les costumes des chanteuses aussi - juste ce qu'il faut de chiffons sur les silhouettes flexibles et cuivrées. Les balles de tissus posées comme sur un quai rappellent l'univers de Gershwin, sculptées par une lumière très travaillée. Il y a quelque chose du "La mort de Sardanapale" de Delacroix, le légendaire roi de Ninive qui se suicide en entraînant dans son bûcher ses femmes et ses chevaux, sublimé par la touche flamboyante du peintre et l'envoûtante lascivité des odalisques.
Mais nous sommes trop loin. Les quelques photographes officiels ont été relégués à trente mètres ; je suis coincé en bordure du "crash barrière", derrière une énorme caméra. Et tout le travail d'ornement minutieux du décor est noyé dans un opium Hamiltonien, comme une pudique mousseline de lumière qui cacherait à ses admirateurs la diva sortant du bain, ultime métaphore d'un harem de tous les fantasmes. Reste au théâtre plein à craquer la douceur et la souplesse de cette voix chaude, l'élégance de la chanteuse et le plaisir de l'entendre parler un français charmant ; une invitation au voyage très réussie dans un wonderful world musical. Au final, une bonne idée de disque pour une fin de soirée romantique. Par les temps qui courent, ce n'est pas si mal.
François Robin
vu le jeudi 12 juillet 2012 à Vienne
Trombone Shorty & Ocean Avenue : "For True" au Théâtre Antique
Troy Andrews (alias Trombone Shorty) aime rappeler qu'il n'est pas imaginable pour lui de vivre ailleurs qu'à la Nouvelle-Orleans et plus particulièrement dans son quartier de Treme. Ce coin de la Nouvelle Orléans qui a donné son nom à la série TV (chaudement recommandée) décrivant la renaissance de la ville après Katrina et son bouillonnement musical.
Trombone Shorty fait d'ailleurs quelques apparitions dans la série aux côtés d'autres légendes musicales de la ville qui n'a jamais cessé d'engendrer des familles entières de musiciens : les Neuville, Baptiste, Harisson, Marsalis ... Les Andrews en sont unes ; le jeune Troy ayant été très tôt nourri au trombone et à la trompette en tout cas à un âge ou il était moins haut que son instrument à coulisse pour qu'il lui en reste le surnom "Shorty". Au sein du New Orleans Center for the Creative Arts (NOCCA), il se forme à tous les styles musicaux avec des enseignants prestigieux comme Ellis Marsalis et Allen Toussaint avant de suivre Lenny Kravitz pour diriger sa section de cuivres. Avec sa signature sur le label Verve et la sortie de "Backatown" en 2010 et de "For True" en 2011, tout en multipliant les concerts avec son gang des "Orleans Avenue" (batterie, basse, guitare, sax ténor et sax baryton), il impose un peu partout son gombo musical fait de funk, rock, rythm' blues, jazz et ska qu'il a malicieusement baptisé "Supafunkrock". Pour la scène, il n'a que l'embarras du choix dans les pépites de «For true" au point de mettre rapidement les gradins en ébullition avec Buckjump, Encore, Roses en alternant instrumentaux et morceaux chantés, tout en passant du trombone à la trompette notamment pour une démonstration ébouriffante de souffle continu où il gonfle alternativement joue droite et joue gauche. Beaucoup de compositions originales, où se glissent quelques reprises comme On your way down d'Allen Toussaint. Trombone Shorty, toujours très énergique, est perpétuellement à l'affût pour stimuler ses étonnants musiciens, tour à tour mis en valeur. Pour le final, c'est une reprise enflammée de I got a woman de Ray Charles avec petit tour sans filet au milieu du parterre tandis que sur scène les musiciens assurent d'enfer. Pour le rappel, on garde le tempo, mais pour le show, tout le monde change d'instrument et c'est Trombone Shorty qui prend les baguettes et met la pression à la batterie ... !
Même si cela devient une habitude, tant que vous délivrerez un show d'une telle intensité capable d'électriser et de mettre les gradins en transe, vous revenez quand vous voulez à Vienne, Monsieur "Supafunkrock" !
Gérard Brunel
Hugh Laurie : "Allez viens boire un p'tit coup à la maison".
Ce soir, Jazz-Rhône-Alpes a enquêté pour vous !!!
Si vous avez eu la chance d'avoir une place pour venir voir Hugh Laurie ce soir, c'est soit parce que vous êtes prévoyant et que vous n'avez pas attendu plus d'une semaine pour réserver votre place, soit parce que vous avez fait un tour sur "le bon coin" quelques jours avant !
Les faits : le 9 juillet -vers 13h23- "Djézira" vends 2 places à 120€ (soit 30% d'augmentation du prix d'origine), mais le 10 juillet -aux alentours de 08h42-, "Raymond" met en ligne une place à 28€ (soit 30% de diminution du prix d'origine) défiant alors toute concurrence et honorant ainsi la deuxième démarque !
Théoriquement, l'offre est estimée 156% en dessous des chiffres de la demande, et parmi ces dites demandes, mention spéciale à "Hayenne" qui est prête à prendre la place de votre copine si jamais celle-ci vous avait "larguée avant le concert sans partir avec la place".
Autres faits étranges (statistiquement prouvés par micro gradins !) : on constate la moyenne d'âge la plus basse du festival, la surreprésentation du genre féminin, une profusion de "I love you" suraigus, une concentration hors norme d'œstrogènes dans l'air ambiant et quatre infirmières.
Et sinon, du côté du concert ...
Oublié le côté rock'n'roll du Docteur mal rasé, adieu les Rolling Stones et l'agitation du Princeton Plainsboro. L'ambiance est à l'écrin intimiste d'un cabaret de la Nouvelle Orléans : lumière tamisée, tapis poussiéreux et on imagine facilement l'odeur de tabac froid et de sueur (à moins qu'on ne soit entré directement dans son salon ?!)
L'ouverture est osée mais pose le ton : Mellow Down Easy, le standard de Little Walker et LE morceau blues de la soirée. Avec une humilité toute britannique, Hugh sait se retirer pour laisser cette majorité du public, probablement novice dans le domaine du jazz, apprécier le talent des excellents musiciens, de sa choriste Jean MacClain sur The Legend of John Henry ou encore de Kevin Breit à la guitare dans un style "So British" (pour un américain !). Musiciens que Mister Laurie, en bon patron de bar, entretien avec beaucoup d'énergie : il les booste, les orchestre, les abreuve ... surtout les abreuve ... Il faut quand même de la motivation pour reprendre le si fameux Yeh Yeh de Georgie Fame ou un petit penchant pour l'alcool (pleinement assumé !) pour oser jouer une ode au Tanqueray (gin anglais) mais comme il le dit si bien "on fait de la musique d'alcooliques".
La voix est suave, le piano jazzy, la guitare folk et Hugh se balade au milieu de tout ça dans un véritable jeu d'acteur plus proche des saynètes du talk-show britannique "A bit of Fry and Laurie" que d'une superproduction hollywoodienne. Bien que sans cette notoriété, il eut été peu probable que le monsieur remplisse le théâtre antique, il est peut-être bon de rappeler à certains qu'il était musicien comique avant d'être le si fameux Dr Maison.
(Pour preuve : http://www.youtube.com/watch?v=YgfcVeIwGAs)
Claire Jalmain
vu le vendredi 13 juillet 2012 à Vienne
Danse à Cybèle
Pour leur dernier jour les "Midis de Cybèle" ont décidé de proposer de la danse.
Pour commencer c'est le studio Pulcinella qui présente une démonstration de danses sévillannes. Soit !
Ensuite place à un nouvel atelier proposé par l'Académie. "Danse Jazz".
Carole Alexandre, professeur à Avignon, a animé cet atelier en liaison avec le conservatoire de Vienne. Au total seize stagiaires de dix à dix-sept ans se livrent à un cours en direct sur la scène. La prof montre la voie et dirige sa classe d'une façon très ferme. Pirouettes, snakes, mambos, déroulés du buste, spirales, fouettés, steps... autant de figures apparemment simples mais qui une fois enchaînées s'avèrent complexes. Un bon moyen d'appréhender la difficulté de la discipline.
En seconde partie, après un changement de costume, la troupe nous présentera une chorégraphie aboutie, répétée durant les quelques jours de l'atelier.
L'après midi à Cybèle : destination Afrique
Pour conclure cette édition du festival sur la scène de Cybèle, le programmateur Benjamin Tanguy a choisi de présenter trois groupes de musique tendance ethnique. Musiques tournées vers l'Afrique avec trois groupes qui vont se succéder : "Gaga Dilo" qui associe les rythmes jamaïcains et l'afrobeat, une musique festive propice à la danse. Ensuite retour vers des musiques plus traditionnelles avec pour commencer Ibrahima Cissokho à la kora accompagné par son groupe "Mandingue Foly". On se retrouve en Afrique de l'ouest ave un style musical cher à Cheick Tidiane Seck. Pour finir on traverse le continent pour atterrir en Ethiopie où le groupe "Akalé Wubé" reprend des chansons traditionnelles éthiopiennes, et l'on découvre cette musique entraînante, plaisante à l'oreille avec son style très particulier.
Avec ce groupe s'achève cette édition de la scène de Cybèle.
Ayant suivi avec beaucoup d'assiduité la quasi totalité des concerts de cette scène je tenais à féliciter toute l'équipe technique et d'accueil de Cybèle qui pendant toute la quinzaine a couru un marathon sans défaillir. Avec Manu, le régisseur, nous avons refait les comptes, ce sont un peu plus de cent dix groupes et autant de changements de plateaux qu'ils ont eu à gérer entre Cybèle, le Kiosque, Lettres sur Cour et également les Musaiques. Et ce toujours avec le sourire et un accueil chaleureux, ce qui est confirmé par tous le musiciens qui m'en ont parlé.
Bravo à toute cette équipe sympathique.
Pascal Derathé
Début de la All Night Jazz avec le Trio Enchant(i)er
C'est donc fort logiquement le lauréat du tremplin RéZZo de l'année passée qui entame cette nuit du jazz, dernière soirée de cette cuvée Jazz à Vienne.
Pas de chance, la pluie s'est invitée et le temps est incertain. Les gradins se remplissent très mollement. Qu'importe le trio débute avec un peu d'avance. Les initiés auront remarqué un changement, le batteur est nouveau, il s'agit de Kevin Luchetti. A la guitare on retrouve toujours Olivier Jambois qui est un peu le nerf de cette formation et Greg Sallet aux saxophones.
Au premier abord leur prestation est toujours aussi âpre et rugueuse. Elle est surtout faite de contrastes forts. Là le sax se fait léger, on croirait entendre du Debussy et d'un coup tout bascule dans un volcan de notes où guitare et batterie pèsent lourd. Ce concert coïncide avec la sortie de leur nouvel album "Les composantes invisibles", ils vont donc nous en donner de larges extraits comme cette Berceuse euclidienne qui encore une fois trompe son monde.
Avec une écoute attentive ce trio Enchant(i)er dévoile la part attachante de ses compositions.
Pascal Derathé
The Jazz Crusaders au Théâtre Antique
Cette "All Night Jazz" aura permis de voir encore en action des légendes du jazz affichant allégrement les soixante ans de carrière. Si c'est le cas avec le crooner Tony Bennett, cela l'est aussi pour au moins trois instrumentalistes de la formation initiale des Jazz Crusaders réunis ce soir : le saxophoniste Wilton Felder, le tromboniste Wayne Henderson et le pianiste Joe Sample (complété pour la circonstance par le bassiste Niklas Sample, fils de Joe, ainsi que par le batteur John Taylor).
Apparu dans les années 60 sur le label californien Pacific, ils vont connaître un vif succès, contribuant par leur hard bop teinté West Coast à initier un vaste public au jazz. En 1971,avec notamment l'arrivée du guitariste Larry Carlton, les Crusaders perdent leur jazz en raccourcissant leur noms et en s'orientant vers un "soul funk" plus électrique qui leur attire le public pop en multipliant les rencontres avec des artistes venus du blues (BB King), de la soul (Randy Crawford) ou du rock (Joe Cocker).
En 1991, le groupe est mis en sommeil, Joe Sample se consacrant à sa carrière solo. En 1995, Wayne Henderson ressuscite les Jazz Crusaders sans Joe Sample qui de son côté relance les Crusaders en 2005 sans Wayne Henderson. Mais cette fois, promis et juré, c'est l'année du grand rabibochage (il manque encore le batteur Stix Hooper dont on jouera une composition ) et Joe Sample le confirme "on est bien les Jazz Crusaders et on fait du jazz acoustique...".
Vu le grand nombre de compositions à leur répertoire, le choix d'une dizaine de titres n'a certainement pas été simple, d'autant qu'il faut faire avec les "ego" d'une famille recomposée ou c'est Wayne Henderson qui a le leadership pour la prise de parole et les présentations, laissant à Joe Sample la direction musicale tandis que Wilton Felder se contente tout simplement de jouer superbement.
C'est sur On Brodway que la rutilante machine se met en route. Sur le plus funky Scratch, Welton Felder prend un délicieux solo de sax alors que Wayne Henderson tire de bien belles sonorités d'un trombone à pistons raccourci. Sur la reprise des Beatles Eleanor Rigby enregistré dés 1968 par les Jazz Crusaders sur leur album "Lighthouse 68", c'est Joe Sample qui nous régale de son jeu suave et recherché au piano. Pour le tube Street Life, sans Randy Crawford, ce sont les deux cuivres qui chantent, se répondent et s'enrichissent dans de gouleyantes envolées. Pas de baisse de régime pour le final Way back home, les nostalgiques de ce son élaboré sont ravis, il faut dire qu'on en attendait pas autant de ces trois papis qui nous ont donné une belle leçon de résistance... aux contre courants.
Gérard Brunel
Tony Benett au Théâtre Antique, papis crooners cherchent mamies groupies !
A presque quatre-vingt sept ans, Tony Bennett nous prouve une fois de plus qu'il est un crooner "tendance", aux nombreux succès et au public toujours présent. Même les plus jeunes semblent le reconnaitre, puisque le monsieur collectionne depuis quelques années les duos improbables tel que Lady Gaga, Christina Aguilera, Céline Dion ou encore Bono.
Interprète d'une musique que je ne saurais vraiment nommer, entre jazz et variété, cet autre Sinatra, profite de la scène pour charmer ses demoiselles avec une classe toute hollywoodienne dans sa jolie veste jaune !
Il reprend quelques un de ces "duos" et on regrette parfois, comme pour Just in time, la fraicheur d'un Michael Bublé pour l'accompagner ...
J'ai ouï dire que la prestation était meilleure qu'il y a quelques années, je veux bien le croire vu sa forme apparente, à quatre-vingt six ans, il assure encore Tony.
Claire Jalmain
Ibrahim Maalouf
Après le JazzMix il y a deux ans, Ibrahim Maalouf était l'invité de Jazz à Vienne sur la grande scène du Théâtre Antique pour la nuit All Night Jazz, son passage vers une heure du matin était bien adapté à cette musique onirique mais énergique et propre à redynamiser les spectateurs jusqu'au matin. Il ouvre le set avec Speed Dating un morceau groovy funky qui sert à faire connaissance avec le public en créant une ambiance festive qu'il fait tourner un moment et plus ou moins longtemps suivant l'ambiance. Ici, avec cette énergie particulière qui se répand très vite dans le théâtre antique, la mèche ne fait pas long feu. Il peut enchaîner avec l'inquiétant Obsession et le non moins étrange Schizophrénie.
Le public est alors mûr pour collaborer vocalement à Will Soon Be A Woman et le fait comme toujours avec beaucoup d'allant. Suivront une série de morceaux tirés du dernier disque "Diagnostic" mais dans des formes très différentes de celle de l'album, car, comme toujours chez Ibrahim Maalouf, la musique évolue très vite, en fonction des improvisations, des lieux, du public. Le set défile, bien rythmé, avec des accélérations des pauses, sans monotonie, au point de paraître court. Au final c'est comme toujours l'incendie et le rappel est une longue éruption durant laquelle il active et pousse les feux au maximum.
Au sortir de scène épuisé il avoue, en souriant, qu'emporté par l'énergie que développent le lieu et le public il s'est tellement donné qu'il a la bouche douloureuse au point de ne plus pouvoir jouer.
Michel mathais
(Ibrahim Maalouf: trompette ¼ de ton ; Youeenn Le Cam: trompette ¼ de ton, biniou et flûte ; Yann Martin: trompette ; Frank Woeste: Fender Rhodes ; François Delporte: guitare ; Laurent David: basse ; Xavier Rogé: batterie)
Ninety Miles : La Havane, vue du continent
Pour succéder à la fièvre communicative D'Ibrahim Maalouf, les sept musiciens du projet Ninety miles font leur entrée après un bref interlude caféiné. Ninety Miles, ou plutôt 144 kilomètres, c'est la plus courte distance entre les côtes Cubaines et Américaines.
Vous l'aurez devinez, ce collectif de musiciens américains et (principalement) cubains s'amusent à mêler le jazz cuivré de la Nouvelle Orléans à des influences Afro-Cubaines plus rythmées.
Le début du concert correspond à nos attentes, la trompette de Nicholas Payton donnant cette couleur cubaine si particulière aux tambours Bata de Mauricio Herra.
Mais les multiples mini-averses auront raison de cette chaleur communicative prompte à faire danser les plus motivés (et il y en a !). Les mélodies se complexifient, la batterie d'Henry Cole se fait plus fine, et l'on entend enfin la contrebasse de Luque Curtis. Et que dire des différents styles d'harmonies visitées par un Stefon Harris sautillant derrière ses deux vibraphones... de la haute voltige !
Avec un son plus New Yorkais que réellement cubain, ils rappellent l'époque surannée des années 50 où les Big Band découvraient les percussions afrocubaines. Cette vision éclairée d'un jazz plutôt classique leur évite la lourdeur inhérente à ce type de formation. Ils font bien plus que de tenir éveillé un Théâtre Antique qui se vide au fur et a mesure que l'heure avance.
Erigé en véritable art de vivre par ses protagonistes, ce projet reste audible sur l'album éponyme sorti en 2011, mais est aussi visible sur internet au travers d'un documentaire du photographe Devin DeHaven réalisé sous forme de road movie pédagogique.... Dont le teaser est visible ici : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=NxySijHzJ8A
Pascal Percie du Sert
Sandra Nkaké au bout de la All Night Jazz : Like a Buffalo
"Like a Buffalo, running for Freedom... " Scande Sandra Nkaké en introduction de son concert, programmée en clôture de cette folle nuit du Jazz. Il faut bien admettre que la Miss Nkaké, c'est un peu ça, une sorte de taureau féminin, débordant d'oestrogènes aux revendications piquantes. Une sorte de Grace Jones du 21e siècle.
Elle dérange, elle explore, ne se refuse rien, cherchant à redonner vie à un jazz vocal d'académicien. Jouant des personnages qu'elle redessine sans cesse, ses talents d'actrice aidant, elle emmène le public dans un voyage réfléchi sans stress. Comme dans son titre Fairy Tales, La grande Sandra déconstruit les certitudes du quotidien, à grand renforts de textes sombres et imagés entièrement interprétés dans la langue de Shakespeare.
Sa voix grave, s'appuyant sur un véritable travail de vocaliste, s'accorde avec précision au jeu éclectique de ses musiciens. Notamment Jî Drû (qu'elle définit elle-même comme son pendant masculin) ; flûtiste et chanteur à ses instants perdus (que l'on aimerait perdre aussi), mais surtout co-auteur de leur dernier album "Nothing for Granted".
"Rien n'est jamais acquis". Tel est le message, essentiel, de cette enfant du jazz moderne. "Méfiez vous des apparences, et ne vous laissez jamais marcher sur les pieds. Assumez-vous en tant que femme, en tant qu'homme, en vous moquant des regards réprobateurs... Bref, "venez et amusez-vous comme vous êtes, comme on dit" s'amusait-elle à répéter avant de monter sur scène.
Comédienne, choriste, compositeur/interprète, mais aussi maman attentive... Sandra cumule les fonctions avec une énergie et une rage incommensurable.
La Soul énergique laisse place à un rock métal tendance fusion saturée, finissant sur le riff outrageusement efficace de Rage Against the Machine Killing in the name of... . Funk énergique, rock-pop mielleux, Jazz mélodique... Elle s'amuse à mélanger les styles dans un spectacle tant auditif que visuel. Elle saute, danse, conseille, puis rugit ses paroles telle une lionne cocaïno-woman que n'aurait pas renié Pierre Desproges.
Si l'on ne retrouve pas le groove que l'on est en droit d'attendre en cette fin de All Night Jazz, la prestation de "Sandra Nkaké and Friends" suffira largement à ravir les derniers irréductibles restés en forme sous les premières lueurs de l'aube. Dommage que les photographes n'aient pas été accrédités pour rendre compte de ce beau moment de partage entre un public encore bien motivé et une artiste qui n'en attendait pas tant...
De Tony Bennett (Dont les 86 printemps aident à pardonner bien des choses) à Ibrahim Maalouf (merveilleusement entouré, mais surtout particulièrement inspiré !) en passant par les Jazz Crusaders (toujours bon pied bon œil, même si ils jouent assis...), cette nuit du Jazz, comme d'habitude, a réservé son lot de surprises.
En prenant soin de l'oreille et de l'estomac (le fameux Café/Croissants/Dauphiné...) des derniers spectateurs, les organisateurs, Stéphane Kochoyan et Reza Ackbaraly en tête, ont offert une vision syncrétique de ce qui fait vivre le jazz moderne, des vieux crooners passés de mode au jeune trompettiste prometteur. En espérant que la programmation 2013 soit au diapason...
Pascal Percie du Sert
Ailleurs
vu le samedi 7 juillet 2012
Saint Paul Soul Jazz Festival
A la lisière sud de Rhône-Alpes, Saint Paul Trois Châteaux accueillait ce week-end environ 1300 festivaliers pour la septième édition de Saint Paul Soul Jazz Festival, organisation bénévole emmenée par Fabrice Garcia.
Ce samedi 7 est la journée des pointures. Reuben Wilson, pionnier du genre, avait répondu présent pour un concert unique en Europe. Accompagné des Fantastics et armé de son Hammond B3, il ne lui fallut que quelques standards pour oublier son décalage horaire, chauffer la salle et, grâce à des compositions plus récentes au groove bien musclé, déclencher les cris de plaisir de l'assistance. Ensuite vinrent les New Mastersounds, originaires de Leeds, emmenés par le guitariste d'origine galloise ( il y tient ) Eddie Roberts. La fierté -légitime- du groupe est d'avoir rendu le goût du jazz funk aux américains ( d'où leur surnom "Coal to Newcastle" ... nous dirions "retour des saucisses à Francfort" ). Superbe voyage à travers leur déjà abondante discographie, quelques solos éblouissants d'Eddie, portés par l'implacable section rythmique et les nappes d'orgue. Après bientôt trois ans de tournées aux USA ils ont tenu à revenir pour la troisième fois à ce festival qui leur a fait confiance à leurs débuts, mais le niveau est désormais au moins équivalent à celui des concerts de Biréli Lagrène ou Larry Carlton à Jazz à Vienne le 6. Bref gros succès ; premier rappel : "San Frantico", son rythme irrésistible, sa wah-wah qui fait ouvrir la bouche de la moitié des spectateurs...ovation. Après quatre heures endiablées à 102% ( titre d'un de leurs albums ), bœuf final réunissant l'ancienne et la nouvelle génération... extase !
Le dimanche 8 Eddie revenait sur les lieux de son crime, avec les hispano-britanniques Fire Eaters : leur album "Burn" de 2011 était décidément bien nommé ! Orgue, flûte, sax et bien sûr la Gibson d'Eddie s'enchaînent et se combinent à la perfection ...l'Europe a une fierté de plus : la domination de ce créneau du jazz funk, aussi nommé nu-funk. Ensuite les bataves Lefties Soul Connection ont proposé un mesclun de leurs trois albums...faut dire que le premier s'appelait "Hutspot"...pot-au-feu en néerlandais. Dimension un peu moins jazz que les précédents ( improvisations plus clairsemées ), mais avec une palette plus large : des morceaux lents ( si si ), un parfum reggae ou sixties, des moments pur soul avec la chanteuse Michelle David...Franc succès encore. Et un gros boeuf final "Master-fire-eater-sounds" ....bref sur deux jours Eddie Roberts n'a pas fait loin de 5 heures de scène et de solos uniques ...Guitar Hero !...qui mettrait aussi le feu au Théâtre Antique de Vienne pour peu qu'on l'invite.
Ce Festival St Paul Soul Jazz gagne à être connu !
Patrick Van Denhove
GMT Project au Périscope
Ce soir 9 Juillet, le Péristyle fait le plein bien avant l'arrivée des musiciens. La réputation du quartet d'Eric Teruel GMT Project n'est plus à faire. Patrick Maradan à la contrebasse, Antony Gatta aux percussions, Alaoua Idir à l'oud (et effets), Eric Teruel piano accoustique et Fender Rhodes, c'est un ensemble qui a su trouver un son et développer de belles compositions ou chacun peut prendre sa place.
Musique de "climat" (et non d'ambiance) les lignes mélodiques et rythmiques ont encore gagné en beauté et simplicité. Nous connaissions Western Motel et Sky Reader de Patrick Maradan ; et d'Eric Teruel : Mazille, célébration de la paix en son carmel et Hearth's dance. Nous savions aussi qu'Herbie Hancock est un grand frère voire un grand maître pour tous (Bérangère nightmare, Maiden Voyage). Mais nous ne connaissions pas Esmeralda (inspiré par la figure sublime de Notre Dame de Paris !), ni Siméon, ni The Druid, ni 9 ladies. D'emblée le désir de dépouillement apparaît dans l'épure de la mélodie dialoguant avec la ligne de basse. Les espaces harmoniques et rythmiques ainsi libérées se déploient à la mesure du talent des improvisateurs. Quand le public de l'opéra (Carmen ce soir encore a vécu de son éternelle mise à mort) ne brouille pas les pistes par une extrusion semble t-il nécessaire - d'où les citations amusées de Bizet dans le chorus de piano de Hearth's dance- la danse du cœur et des doigts peut allumer le Péristyle. C'est aussi tout le feu d'Antony Gatta dans 9 Ladies de Patrick, soutenu par un ostinato de plus en plus épuré des trois autres complices, une fin de thème absolument limpide et voulue comme telle ; ou encore le feu de l'improvisation d' Eric Teruel dans son Ravel.
Dommage que le matériel de la sonorisation, et non le sonorisateur qui fait ce qu'il peut, ne soit pas à la hauteur des musiciens et de leur musique. Longue vie au GMT Project. A quand la gravure d'un CD de jour en jour plus désirable ?
Bernard Otternaud
vu le mardi 10 juillet 2012
Ricky James aux Estivales en Savoie au Centre des Congrès à Aix les Bains. Le Jazz Soul revisité !
"Personne ne rend à sa génération un service plus grand que celui qui, soit par son art, soit par son existence, lui apporte le don d'une certitude." (Le nouveau drame d'Ibsen) James Joyce 1882-1941.
Que Tout Soit Propeace logogriphe utopiste et sympathique désignant les plages qui seront proposées ce soir par le regroupement de plusieurs formations alliées pour la circonstance : Soul Divine, Céphalopode, Big Boum Boum qui fusionnèrent dans un concept intitulé : M.A.F.I.A (Musique Accidentellement Francophone d'Inspiration Africaine) développé et initié par Ricky James Fotso Guifo (guitare, chants, compositions) et ses compagnons. Personnage haut en couleurs et dynamiteur musical créant une ambiance quasi immédiate qu'il déclencha devant une salle bien garnie face au public d'Aix les Bains. Le registre proposé puise dans des sonorités très variées : soul, reggae, jazz, blues, et africaines, où chacune des chanteuses et des musiciens ont pu exprimer pleinement leurs compétences musicales : Régis Ferrante (saxophone alto), Rémi Bulot (trompette), Christophe Blond (claviers), Raoul Ribièro (guitare), Anis Bahmed (basse), Renaud Burtin (batterie), des chanteuses : Emilie Collomb et Delphine Polet, Mahjoub Jamaï (percussions), Amrat Hussain (tablas), Djamel Ayad (DJ Kwon-On) et Patrick Chemin (poèmes, récitant). Ce dernier démarra le set par un de ses textes et le groupe enchaîna par Joli calao, puis Misérables, Kalako, Quand tu es derrière, Et ça se passe comme au théâtre (Patrick Chemin), Le vide est un trop plein, Des années de Torquemada, C'était là, Farawa, Elle croit qu'elle a tort, Ça va aller. L'esprit défini par le projet Que Tout Soit Propeace irrigua la session (Chorus d'Amrat Hussain, lecture de poèmes, chorégraphies sensuelles), les treize partenaires développèrent leurs gammes dans un joyeux capharnaüm tonal qui suscita l'adhésion total d'un public d'horizons divers et disparates mais conquis. Au final, la découverte d'un artiste et de sa bande, certes fantasque mais non dénué de réelles qualité de show-man et musicales, qui n'en doutons pas, débordera certainement les limites régionales et s'imposera hors de celles-ci.
Alain Bailly
Geoffrey Secco / Nicolas Giraud au Centre des Congrès d'Aix Les Bains : les Estivales en Savoie, suite.
"S'il était aussi facile de faire que de savoir ce qu'il faut faire, les chapelles seraient des églises et les chaumières des palais." (Le marchand de Venise - 1596) William Shakespeare 1564-1616.
Sous le vocable Cheyenne se dissimule en fait une forme aboutie d'électro-jazz ou d'acid-jazz, voire de Deep House-jazz qui naquirent dans les années 1980/1990 avec pour certains des racines disco, hip-hop. Bref, une tendance musicale où l'électronique occupe une place importante dénommée par ses partisans Lounge, Easy-listening pour les plus avertis. A l'évidence, nous nous retrouvons dans un univers assez complexe qui poursuit son développement, certes en marge d'un jazz plus traditionnel et qui s'installera probablement avec le temps. Remémorons-nous les périodes free-jazz d'un Éric Dolphy, d'un Cécil Taylor ou d'Ornette Coleman dans les années 50/60 ou les déclinaisons de jazz modal de Miles Davis et d'Herbie Hancock en 1960. Ces innovations aujourd'hui s'inscrivent dans un classicisme reconnu et abondamment interprété, après avoir déclenché de violentes polémiques à l'image de la célèbre controverse d'après-guerre Panassié / Delaunay (Jazz traditionnel face au Jazz dit moderne).
Geoffrey Secco (saxophone ténor et platines), Nicolas Giraud (trompette et platines), Fabien Malgrand (batterie et percussions), s'inscrivent totalement et sans retenue dans cette mouvance Deep House Jazz qui provoqua un mouvement significatif parmi les spectateurs présents, qui pour la plupart ne sont pas initiés aux subtilités musicales des multiples variations des expressions de jazz. Dans la lignée d'un Éric Truffaz ou du groupe Saint Germain, ils proposèrent et exécutèrent une partition très engagée dans ce registre quand même déroutant, mais qui, pour une oreille attentive et avertie discerna clairement des harmonies connues et reconnues. Le public plus jeune adhéra sans réserve à la session et envahit l'avant-scène afin d'exprimer par une gestuelle appropriée son approbation.
Les sons délivrés par le trio s'appuient sur un tempo relativement lent soutenu par une rythmique de basses entrecoupées de percussions de façon syncopée et de chorus de saxophone et de trompette qui apportent et renforcent la ligne mélodique des opus interprétés. Platines, sax et trompette, percussions fusionnèrent à la plus grande satisfaction du public présent et qui apprécia les particularismes musicaux des trois interprètes.
Une pensée à l'endroit des organisateurs qui n'hésitent pas dans la diversité de leur programmation.
Alain Bailly
vu le mercredi 11 juillet 2012
Le blues en sa voix estivale avec Nina Attal
Avoir vingt ans, savoir jouer le blues à la guitare, savoir le chanter, et avoir le feeling, ce n'est pas facile. Peu de garçons sur les rangs...Nina Attal, elle, sait conjuguer tout ça, et Nina, c'est une bête de scène qui séduit son auditoire avec un charme, un talent et un professionnalisme impressionnants qui sont assurément les clés de sa réussite.
Pour la dernière soirée des estivales en Savoie 2012 le château des Ducs recevait cette jeune mais déjà grande artiste déjà qualifiée par la presse de "perle" de la soul et du blues français. Le parcours de cette jeune femme est déjà hors du commun. Cette enfant prodige qui a appris la guitare à l'âge de 13 ans, révélation du tremplin "Blues sur seine " en 2009, arpente depuis de nombreuses grandes scènes dont celles des grands festivals de Blues en France mais aussi à Montréal.
Nina puise son inspiration aux racines du blues et de la funk avec une maturité dans ses compositions qui n'a d'égale que sa maîtrise de la langue du blues et de sa virtuosité guitaristique.
Accompagnée de Philippe Devin à la guitare qui a écrit et composé avec elle son 2e album "Yellow 6-17" qu'elle présentait ce soir, elle est aussi entourée d'excellents musiciens qui ont tous foulé des scènes du blues et joué avec des pointures: Thomas d'Arbigny à la basse, Damien Cornélis aux claviers, Julien Audigier à la batterie, Sylvain Fétis au saxo ténor et Olivier Bridot à la trompette et au buggle. L'entente musicale et le jeu scénique hyper bien rôdés ont inévitablement transporté le public dans une ambiance "nickel" où chacun était "à donf", musiciens et fans de tous âges, car mais oui, des seniors aussi se laissaient embarquer par la musique ô combien énergique de cet ensemble musical déjà hors pair, et ça, ça ne trompe pas!
Il faut dire que Nina n'avait pas attendu longtemps avant de descendre de la scène avec sa "Strato", pour jouer un chorus, parmi un public déjà conquis par sa musique!
Aussi à l'aise dans les thèmes très rythmés (Macho Man, Run Away, Stand Up, Do It Right Now, Over the Mountains, I Wanna Be Back, Prisoner, What a Dirty Night, Blackstar, P) de son album que dans ses compos plus lentes (The Wind, Childhood),
Avec ses musiciens, Nina Attal, "elle envoie", et c'est rien de le dire!!!!
Jack Urvoy
Brooklyn Funk Essentials aux Estivales en Savoie : le Jazz Funk revisité et dynamisé !
"L'objet du savoir n'est pas l'objectivité ni l'être, mais la réalité. L'intelligence n'est pas la faculté de l'objectif ni celle de l'être : elle est la faculté de la réalité." (Intelligence et raison - 1983), Xavier Zubiri 1889-1983.
La cour d'honneur du château des Ducs de Savoie à Chambéry accueille ce soir son ultime soirée, un programme qui promet des sonorités à fortes implications jazz funk voire acid-jazz et quelque peu déroutantes par les dynamiques chromatiques délivrées. La jeune Nina Attal et son groupe, et le Brooklyn Funk Essentials sont sur scène pour délivrer une musique très implicante. Habitué des salles new-yorkaises, conçu à l'origine par le bassiste Arthur Baker et Lati Kronlund, dans les années 1990, le B.F.E s'inscrit dans la mouvance de la Big Apple.
Apparue dans les années 1930 à Colombia en Caroline du Sud, issue de la ségrégation raciale qui sévit à l'époque, fortement identifiée à la communauté afro-américaine à ses origines, cette danse fut reprise par Betty Wood, une blanche, qui parvint à l'extraire en quelque sorte de ses racines, pour la dissoudre dans le Black bottom, le Charleston ou le Collegiate shag sous l'appellation Little Apple. Après une quasi disparition de cette danse au bout de quelques années, elle réapparut dans les année 1950. Pour info, Big Apple est le surnom que les américains donnent à New York sans lien avéré avec la danse du même nom.
Depuis presque vingt ans, l'alliage jazz/funk/rap élaboré par le Brooklyn Funk Essentials développe une partition où la densité musicale et gestuelle est parfaitement cohérente avec les intentions initiales. Sur la scène, face à la façade du XVIIème de la Sainte Chapelle du château des Ducs, la déferlante du collectif multiculturel : jamaïcain, porto-ricain, néo-orléannais et suédois se déchaîne ; ses représentants, à savoir : Hanifa Robinson (chant, aka Sha-key), Everton Sylvester (chant), Papa Dee (chant), Lars Kronlund (basse Gretch et Bandleader), Iwan Van Hetten (clavier, trompette, chant), Desmond Foster (guitare), Anna Brooks (saxophone ténor et sopranino, chant) et Morgan Agren (batterie) délivrent un bouillonnement latino dans une transe rythmique cuivrée que les spectateurs savourent avec une gourmandise sans retenue comme un très grand cru. Les murs environnants en tremblent tant l'intensité impulsée (le beat) est soutenue, le B.F.E. jongle avec furie dans les rythmes funk, jazz ethnique, hip-hop live, soul crue et escapade world, une seule référence de free: Pharoah Sanders et le groove ! Compositions choisies et délivrées :Blow your brains out, Magic carpet ride, Mambo con dancehall, The park, Istanbul twilight, Diggy dibby sound, Big apple boogaloo, Funky Nassau, The beat, Dance free night, Kick it et Ska ka-bop.
Tous les acteurs du groupe sont à citer, et plus particulièrement Hanifa Robinson, véritablement pénétrée par cette musique, Desmond Foster magistral guitariste, Lars Kronlund en grand maître à la basse de ce culte païen et Morgan Agren à la batterie qui impulsa un tempo d'une régularité métronomique et démontra une utilisation et une maîtrise remarquable de son instrument.
Cette soirée qui clôture la dixième édition des Estivales en Savoie se termine ainsi en une explosion tonale qui installe cette manifestation définitivement. Un mot pour les organisateurs Philippe Veyrinas et Sylvie Martin, qui outre une programmation jazz avant-gardiste, nous ont grandement facilité la tâche par leurs disponibilités et la grande liberté de mouvements dont nous avons bénéficié, qu'ils en soient remerciés.
Alain Bailly
"Un nerf de swing" au Savannah Club, Jazz Club d'Annecy le 11 juillet
On les avait découvert, en mai 2011, quand à l'issue de son concert, Lemmy Constantine, accompagné de Rocky Gresset, les avait invités à faire le bœuf. Il était bien compris et convenu qu'on les reverrait très rapidement.
Un Nerf de Swing, la configuration classique et idéale, pour un répertoire manouche et swing. Marie Tour au violon, Bastien Famelart à la contrebasse, Mehdi Abdaoui et Lucas Territo aux guitares respectivement rythmique et solo, savent de quoi ils parlent, mais surtout, de quoi ils jouent.
C'est un florilège subtilement agencé dans une set list généreuse, pas moins de vingt titres, qui ouvre sur Crazy Rythm. Suit aussitôt, le (très) Troublant Boléro sur un tempo lent, où Marie Tour pose sa marque et sa couleur pour la soirée. Puis les références s'enchaînent, Coquette, Si tu savais, lent aussi, Limehouse Blues, le premier set bouclera sur Sweet Georgia Brown.
La deuxième partie, Webster, After you've gone, Hungaria, entre autres nombreux standards, s'achève sur un rappel composé de trois titres enchaînés, China Boy, Daphnée, Les Yeux Noirs...
L'exercice n'est pas facile, parce qu'empreint de références affectives, et non des moindres. Titres populaires (airs de swing ?), Nuages, Minor Swing, How High the Moon, musiciens emblèmatiques et virtuoses, Django, Birelli, Grappelly, etc..
Bref, une tradition qui n'est pas démentie, et l'engouement actuel est révélateur. Une musique somme toute... française. C'est la nôtre, on la connaît bien, et on vous attend au tournant.
D'ailleurs, à un quidam qui se risque à dire qu'il joue de la guitare, ne se trouve t-il pas toujours, un autre quidam lui demandant si il connaît, d'abord... Nuages, et accessoirement, Jeux Interdits des Shadows ou Apache par N.Yepes, ou vice et versa ?
Aussi, comment échapper aux traquenards de la redite usée jusqu'aux cordes ?
Un Nerf de Swing contourne habilement les écueils, par un sens du groupe indéniable, au delà de la simple connivence semblerait-il.
Il n'est qu'à voir, l'attention intense portée au -à la- soliste, par les trois autres musiciens, pour comprendre la mécanique qui fait si bien rouler l'ensemble. Tout en conservant, l'énergie (le nerf ?), la force et l'efficacité du jeu collectif, le groupe affiche toutefois, moins de cette brutalité métallique, souvent agressive, communément rencontrée dans le genre. Le climat est au lyrisme, à une douce harmonie, et à une mise en place d'une extrême rigueur. La rythmique redoutable et imperturbable, assurée par ces deux métronomes, Mehdi Abdaoui, et Bastien Famelart, sert confortablement Marie Tour et Lucas Territo dans des phrases authentiques et respectueuses, heureusement (ouf) débarrassées des plans et gammes nuisibles, et des excès de virtuosité, démonstratifs et prétentieux.
Et, cette musique joyeuse, c'est en concert qu'elle trouve toute son essence.
Un Nerf de Swing joue partout en Rhône Alpes. Enfin, cet été. Après..?
Aussi, vous savez ce qu'il vous reste à faire ? Hum ?
Gérard Gabalde de Casamajor
vu le samedi 14 juillet 2012
Family Cheap à Larnas
Ouverture de la sixième édition (déjà) de "Jazz sur un plateau" à Larnas en Ardèche méridionale.
On ne vient pas à Larnas par hasard. En venant de Montélimar, il faut passer le verrou médiéval de Saint-Montan. Camions, caravan et camping-cars y sont interdits, car ça ne passe pas. On grimpe ensuite quelques kilomètres tortueux où deux voitures ne peuvent parfois pas se croiser pour arriver enfin sur un plateau : Larnas.
Lovée le long de la petite église romane du village qui a dû connaître nombre d'autres envahisseurs, la scèneest prête à accueillir les orchestres qui vont se succéder.
La soirée ouvre sur un groupe valentinois, Family Cheap, qui fait le pont entre Hip-Hop, électro-jazz, R&B et funk. Un son très actuel servi par une rythmique bien massive et deux sax. Tais Lopez de Pina, sax alto est aussi choriste et chanteuse, et amène au projet sa voix chaude et un indéniable atout féminin. Le septet conduit par le rappeur Max nabis présente une compilation de son premier album et des nouveaux titres dont un Soul train groovy à souhait.
(Hugo Ibanez: guitare ; Lucas Jaymayer: basse ; Pierre Omay: sax ténor ; Tais Lopez de Pina: sax alto, voix ; Victor Tallerico: claviers ; Raphy Biggy: batterie ; Max Nabis: voix, textes)
Jazzeba à Larnas
Le groupe quasi-régionnal de l'étape intervient en seconde partie. Il profite de l'excellente sono mise en place pour lâcher ses décibels d'un jazz electro énergique.
Cette formation qui tourne depus deux ans et bien rodée à la scène. Le leader et guitariste, Brice Bottin faisant le show entre Roger Daltrey et Angus Young, envoie une sauce très funky et chauffe ses partenaires qui répondent très groove. Trompette et sax poussent fort, dans une ambiance très gaie.
Jazzeba propose comme d'habitude un excellent moment de musique euphorisante.
(Benjamin Astier: sax ; Sylvain Rebichon: basse ; Elie Dufour: claviers ; Nicolas Thé: batterie ; Jonathan Carry: trompette ; Brice Bottin: guitare)
Swallow à Larnas
Une autre formation d'Anne Sila. Ici elle chante accompagnée d'un trio de musiciens chevronnés : Luc Plouton aux claviers, Bernard Chazaut à la basse et André Irondelle à la batterie, ces deux derniers étant également les organisateurs du festival.
Au menu, rien que des standards : Let's fall in love, un Unchain my heart qui enflamme le public, des petits riens, La Vénus de Melo, Sweet Dreams d'Eurythmics jazzifié pour l'occasion, un Respect d'Aretha Franklin très enlevé, et d'autres encore.
Anne est très à l'aise dans cet exercice classique de reprises et communique toute sa fougue au public qui a bien besoin de cela car le vent du soir est glacial. Elle réussira même à tranformer le devant de la scène en piste de danse pour le rappel où une dizaine de couples viendront danser un slow sur All that I need is love.
Après les premiers groupes, tendance moderne, ce retour au jazz vocal complète bien le tableau des genres avant le final.
Troc à Larnas
André Ceccarelli nous propose aussi un voyage dans le temps. En 1972 il avait fondé avec Jannick Top, Alex Ligertwwod, Claude Engel et Henri Giordano un groupe de potes nommé "Troc". Ce groupe sera très éphémère, le temps d'un album. Chacun reprenant son chemin ensuite, l'un vers vers Magna, l'autre vers Santana, le dernier vers Nougaro. En 2011, les trois de base remettent le couvert et sortent le deuxième album en quarante ans, album mûri s'il en est, et décident de reprendre la route.
Les voilà donc à Larnas où Dédé Ceccarelli semble prendre ses quartiers (il était déjà là l'année dernière avec "Le coq et la pendule").
Aux côté des trois piliers on retrouve le jeune et talentueux Julian Oliver Mazzariello aux claviers et le guitariste Amaury Filliard. Devant Alex Ligertwood fait le show et la magie de sa voix opère. Derrière Dédé conduit les débats au volant de sa batterie formule 1. Il rayonne de se retrouver à côté de son pote Jannick, celui-ci est toujours impressionnant malgré les années sur sa basse. A eux tous ils nous offrent un set excellent de jazz "nostalgie" genre rock et fusion.
Bravo aux organisateurs et aux bénévoles pour la qualité du plateau présenté et pour les efforts déployés pour accueillir dignement un public dans un endroit si dénué d'infrastructure.
Pascal Derathé
La galerie de photos de Jazz-Rhone-Alpes.com
Les concerts du 8 au 14 juillet 2012
A vienne :
Esperanza Splading ; Avishaï Cohen trio ; Anne Sila 4tet + Jam ; Awek ; Keb' Mo' ; Magic Slim ; The Bad Plus & Joshua Redman ; Terri Lyn,e Carrington & Dianne Reeves ; Melody Gardot ; Stéphane Belmondo quartet ; Hugh Laurie ; Atelier Danse ; Gaga Dilo ; Ibrahima Cissokho ; Akale Wube ; Trio Enchant(i)er ; The Jazz Crusaders ; Tony Benett ; Ibrahim Maalouf ; Ninety miles ; Sandra Nkaké
Ailleurs :
Saint Paul Soul Jazz Festival ; GMT project ; Ricky James ; Geoffrey Secco / Nicolas Giraud ; Brooklyn Funk Essentials ;
Nina Attal ; Family Cheap ; Jazzeba ; Swallow ; Troc
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Agenda
Tous les concerts (ou presque) de jazz en région Rhône-Alpes
Nouveautés :
- La programamtion du RhinoJazzs d'été du 18 au 28 juillet 2012
- Alzy trio au Carré Curial (73 Chambéry) le 24 juillet 2012
lundi 16 juillet 2012
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Marc Thomas & Olivier Truchot quartet (jazz vocal) (Marc Thomas: chant/sax ténor ; Jérôme Regard: contrebasse ; Romain Sarron: batterie ; Olivier Truchot: piano) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Les rencontres musicales de Savoie (73 Albertville): Juan Carlos Caceres sextet : Noche de carnaval (concert à 21h00 ; Esplanade de la Grande Roche 73 Albertville (repli Salle de Maistre) ; 13€ / 15€)
mardi 17 juillet 2012
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Marc Thomas & Olivier Truchot quartet (jazz vocal) (Marc Thomas: chant/sax ténor ; Jérôme Regard: contrebasse ; Romain Sarron: batterie ; Olivier Truchot: piano) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Le "Second-Souffle" (Lyon 1er): Michel Samoilikoff duo (père et fille) (dîner-concert à 20h30 ; 5 rue Neuve 69001 Lyon ; Tél.: 04 78 27 09 52 ; entrée libre ; réservation conseillée ; voir le site)
mercredi 18 juillet 2012
- Portes en Valdaine (26): Anne Sila quartet (concert à 21h00 ; 26 Portes en Valdaine ; entrée libre)
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Jean Kapsa trio "Sphère" (jazz contemporain) (Jean Kapsa: piano ; Antoine Reininger: contrebasse ; Maxime Fleau: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- RhinoJazzs (69 Francheville): Concert privé : Tribute (Afro Brazil) (Jacky Gammino: voix, saxophone ; Sébastien Journel: piano ; Vincent Navara: basse ; Thibault Naret: batterie) (concert à 20h00 ; Chez Philippe Chataignon 14 Allée de l'Ormoise 69340 Francheville ; Réservation en ligne obligatoire ; 20€ ; voir le site))
- Le "Second-Souffle" (Lyon 1er): Thibaud Saby (piano solo) (dîner-concert à 20h30 ; 5 rue Neuve 69001 Lyon ; Tél.: 04 78 27 09 52 ; entrée libre ; réservation conseillée ; voir le site)
- Tout l'monde dehors (Lyon 1er): Booster Echoplex hors les murs (concert à 21h00 ; Le jardin et l'esplanade de la Grande Côte - Montée de la grande côte 69001 LYON ; entrée libre)
jeudi 19 juillet 2012
- Festival Vernoux en Vivarais (07): Beatles go jazz (apéro concert à 18h30 ; Cour de l'école maternelle, Hôtel Gumpertz - 15 rue des écoles 07 Vernoux en Vivarais ; entrée libre)
- Auberge de Presles (38): Soirée "Latino" (en collaboration avec l'association l'Ars) (dîner-concert à 20h00 ; 38680 Presles ; réservation : 04 76 36 04 75 ; p20€ ; voir le site)
- RhinoJazzs (42 St-Chamond): (concert à 20h00 ; jardin des plantes 42 St-Chamond ; entrée libre ; voir le site))
- Slurp Brass Band
- projection du film Liz Mc Comb (Yves FAURE/CLC productions)
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Jean Kapsa trio "Sphère" (jazz contemporain) (Jean Kapsa: piano ; Antoine Reininger: contrebasse ; Maxime Fleau: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Festival en Baujolais Continents & Cultures (69 Arnas): Grand Orchestre des Enjoliveurs : Ça va jazzer ! Spécial Louis Prima (spectacle dansant) (Jérôme Jehanno: trompette, voix, direction ; Cédric Laronche: piano, guitare, voix ; Audrey Isnard: claquettes, voix ; Maxime Lafferrerie: saxophones ; Olivier Teneur: batterie, voix ; Arnaud Delosanne: contrebasse ; Dan Di Ruzza: trombone)(concert à 21h00 ; Espace Grange du Moulin 69 Arnas; 14 à 21 €)
- Le "Second-Souffle" (Lyon 1er): Hervé Duclos (piano solo) (dîner-concert à 20h30 ; 5 rue Neuve 69001 Lyon ; Tél.: 04 78 27 09 52 ; entrée libre ; réservation conseillée ; voir le site)
- Festival du Crescent #17 (71 Macon): (concert à 21h00 ; Esplanade Lamartine 71000 Mâcon ; tél.: 03 85 39 08 45 ; entrée libre ; voir le site)
- Crescent sextet (Romain Nassini: piano ; Gregory Theveniau: basse ; Éric Prost: saxophone ; Christophe Metra: trompette ; Christian Brun: guitare ; Stéphane Foucher: batterie)
- European Jazz Trumpets (Serge Plume, Claude Egéa, Claus Stoetter, Carlo Nardozza, Pierre Drevet: trompettes ; Denis Leloup: trompette basse ; Jean-Paul Hervé: guitare ; Philippe Khoury: piano Fender ; Ivor Malherbe: contrebasse, basse ; Antoine Brouze: batterie ; Isel Rasua: percussions)
vendredi 20 juillet 2012
- Cuivres en Dombes (01 Mionnay): Lady Day, Hommage à Billie Holiday (Ensemble de Cuivres et Percussions de l'Orchestre National de Lyon ; Catali Antonini: voix ; Manu Valognes: basse ; Yvan Oukrid: batterie) (concert à 21h00 ; Château de Polleteins 01 Mionnay ; 15€ / 21€)
- "Sous les étoiles" (01 Ambérieu en Bugey): Concert de fin de stage AinProJazz / Jazz au Château (concert à 19h30 place Jules Ferry 01 Ambérieu en Bugey ; entrée libre)
- Crest Jazz Vocal (26 Cobonne): Michtology & Manu Domergue (Grégory Aubert, Nicolas Gavotto, Ivan Gorlier: guitares ; Marc de Sousa: contrebasse ; Manu Domergue: mellophone) (concert à 20h30 ; 26 Cobonne ; 10€)
- RhinoJazzs (42 Lorette): Flamenco Y Puro(concert à 20h30 ; place du Troisième Millénaire 42 Lorette ; 0 à 10€ ; voir le site))
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Humano a mano (jazz électro) (Marc Wolff: batterie/percussions/basse/laptop/voix ; Thierry Beaucoup: saxophones/basse/ laptop/voix ; Olivier Sebillotte: son/laptop) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Les concerts du parc(69 Villefranche sur Saône): Pitman quartet (swing manouche) (concert à 18h00 ; Parc Vermorel 69 Villefranche sur Saône ; entrée libre)
- Le "Second-Souffle" (Lyon 1er): Claude Morel-Scholl (piano solo) (dîner-concert à 20h30 ; 5 rue Neuve 69001 Lyon ; Tél.: 04 78 27 09 52 ; entrée libre ; réservation conseillée ; voir le site)
- Festival du Crescent #17 (71 Macon): (concert à 21h00 ; Esplanade Lamartine 71000 Mâcon ; tél.: 03 85 39 08 45 ; entrée libre ; voir le site)
- Bruno Ruder solo (piano)
- Brian Blade and the Fellowship band (Melvin Butler: saxophones tenor et soprano ; Myron Walden: saxophone alto et clarinette ; Jon Cowherd: piano ; Chris Thomas: contrebasse ; Brian Blade: batterie)
samedi 21 juillet 2012
- Festival Vernoux en Vivarais (07): (concert à 19h30 ; Salle du lac - Lac aux ramiers 07 Vernoux en Vivarais ; entrée libre)
- Mellophonic Quartet
- quartet César Swing
- Bœuf
- Auberge de Presles (38): David Bressat trio (David Bressat: piano ; Florent Nisse: contrebasse ; Charles Clayette: batterie) (dîner-concert à 20h00 ; 38680 Presles ; réservation : 04 76 36 04 75 ; 20€ ; voir le site)
- RhinoJazzs (42 Châteauneuf): Ceux qui marchent debout (Bruno Gautheron: trompette ; Sylvain Lacombe: trombone ; Arnaud Fioravanti: saxophone ; Bruno Clark: banjo ; Serge Calka: sousaphone ; Fabrice Lerigab: caisse claire ; Eric Konnert: grosse caisse) (concert à 20h30 ; Parc de Molard 42 Châteauneuf ; 15€ ; voir le site))
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Humano a mano (jazz électro) (Marc Wolff: batterie/percussions/basse/laptop/voix ; Thierry Beaucoup: saxophones/basse/ laptop/voix ; Olivier Sebillotte: son/laptop) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Le "Second-Souffle" (Lyon 1er): (dîner-concert à 20h30 ; 5 rue Neuve 69001 Lyon ; Tél.: 04 78 27 09 52 ; entrée libre ; réservation conseillée ; voir le site)
- (20h30) compositions instantanées au piano par Paule Cornet
- (22h00) Ciné Concert d'un long métrage de 1921
- Tout l'monde dehors (Lyon 2ème): Le périscope hors les murs (place des archives 69002 Lyon ; entrée libre)
- (18h30) Junkyard Crew (Jean Crozat: tuba ; Manouche Fournier: guitare)
- (20h00) projet Boogaloo
- (22h00) Sfonx
- Festival du Crescent #17 (71 Macon): (concert à 21h00 ; Esplanade Lamartine 71000 Mâcon ; tél.: 03 85 39 08 45 ; entrée libre ; voir le site)
- Concert des stagiaires
- Electric Epic (Guillaume Perret: saxophones, effets ; Philippe Bussonnet: basse ; James Mac Gaw: guitare ; Yoann Serra: batterie, sampler, machines)
lundi 23 juillet 2012
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Amrat Hussain trio (world jazz) (Amrat Hussain: tablas/voix ; Yves Perrin: guitare/effets ; Gregory Jouandon: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mardi 24 juillet 2012
- RhinoJazzs (42 St-Etienne): PG Project (Pierre Guicquéro: trombone, compositions, direction ; Julien Silvand: trompette, bugle ; Davy Sladek: saxophone alto, soprano, clarinette ; Frank Pilandon: saxophones tenor, soprano ; Bruno Martinez: piano ; Dominique Mollet: contrebasse ; Marc Verne: batterie) (concert à 20h30 ; Théâtre de verdure 42 St-Victor sur Loire ; 15€ ; voir le site))
- Ferme du Phaux (42 Noiretable): Serge Delaite trio : de Bach à Ellington (Serge Delaite: piano ; Jean-Marc Lajudie: batterie ; Pascal Combeau: contrebasse) (concert à 21h00 ; La Ferme du Phaux 42440 Noirétable ; tél: 04 77 97 80 33 ; 8 € / 12 €)
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Amrat Hussain trio (world jazz) (Amrat Hussain: tablas/voix ; Yves Perrin: guitare/effets ; Gregory Jouandon: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Festival Cité d'été (73 Chambéry): Alzy trio (concert à 20h30 ; Carré Curial 73 Chambéry ; Entrée libre)
mercredi 25 juillet 2012
- Allan (26): Les Bretons de l'Est (swing Manouche) (concert à 21h00 ; Parc Blomard 26 Les Tourettes ; entrée libre)
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Joachim Expert trio (jazz moderne) (Joachim Expert: piano ; Hugo Reydet: contrebasse ; Romain Sarron: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Le "Second-Souffle" (Lyon 1er): Claude Morel-Scholl (piano solo) (dîner-concert à 20h30 ; 5 rue Neuve 69001 Lyon ; Tél.: 04 78 27 09 52 ; entrée libre ; réservation conseillée ; voir le site)
- Tout l'monde dehors (Lyon 1er): Booster Echoplex hors les murs (concert à 21h00 ; Le jardin et l'esplanade de la Grande Côte - Montée de la grande côte 69001 LYON ; entrée libre)
- Les Pyroconcerts 2012 (73 Aix Les Bains): Galliano/Tangaria 4tet (concert à 22h00 ; Théâtre de verdure 73 Aix Les Bains ; 8€/15€/30€/45€)
- CosmoJazz #3: (entrée libre ; voir le site)
- Balade et concert d'altitude (?? h) Piers Faccini solo (heure et lieu dévoilés sur place)
- Apéro-Jazz (18h-20h00)
- Franck McComb : "Livingroom Concert" (Hameau Albert 1er) (Frank McComb: piano & lead vocals ; Stella Scrivo: vocals ; Samir Hodzic: accordeon)
- Cosmo Jam' (dès 21h00 - hôtel Alpina) (Malcolm Braff: Fender Rhodes ; Hervé Gourdikian: sax; Stéphane Huchard: batterie ; Christophe Wallemme: contrebasse)
jeudi 26 juillet 2012
- Allan (26): Claude Bolling (concert à 21h00 ; Théâtre de Verdure 26 Allan ; entrée libre)
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Joachim Expert trio (jazz moderne) (Joachim Expert: piano ; Hugo Reydet: contrebasse ; Romain Sarron: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Le "Second-Souffle" (Lyon 1er): JB Hadrot (piano solo) (dîner-concert à 20h30 ; 5 rue Neuve 69001 Lyon ; Tél.: 04 78 27 09 52 ; entrée libre ; réservation conseillée ; voir le site)
- CosmoJazz #3: (entrée libre ; voir le site)
- Concert d'altitude (Lac bleu / Plan de l'Aiguille )
- (13h00) Battista Acquaviva & Gaguik Mouradian (voix ; kamanche)
- (14h00) Magik Malik, Vincent Ségal et les marmottes (flûte ; violoncelle)
- Apéro-Jazz (18h00-20h00): dans les bars de Chamonix
- Cosmo Jam' (dès 21h00 - hôtel Alpina) (Malcolm Braff: Fender Rhodes ; Hervé Gourdikian: sax; Stéphane Huchard: batterie ; Christophe Wallemme: contrebasse)
- Concert dans les bars et restaurants de Chamonix (à partir de 18h00)
- Concert d'altitude (Lac bleu / Plan de l'Aiguille )
vendredi 27 juillet 2012
- "Sous les étoiles" (01 Ambérieu en Bugey): No Logic (concert à 20h00 place Jules Ferry 01 Ambérieu en Bugey ; entrée libre)
- Esplanade Saint Vincent (38 Vienne): Trio Plume (Sophie Baudon: piano, compositions ; Oscar Georges: batterie ; Jordy Martin: contrebasse) (dîner-concert à 20h00, apéro à 19h30 ; Esplanade Saint Vincent - 6 bis rue Calixte II 38000 Vienne ; 30€ avec le repas ; voir le site )
- RhinoJazzs (42 St-Priest La Roche): Alfie Ryner : Memorial I (Loris Pertoldi: batterie ; Guillaume Gendre: contrebasse ; Paco Serrano: saxophones ; Guillaume Pique: trombone ; Gérald Gimenez: guitare) (concert à 20h30 ; Château de la Roche 42 St-Priest La Roche ; 8€ ; voir le site))
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Quartet Novo (jazz moderne) (Pascal Berne: contrebasse/compositions ; Michel Mandel: clarinettes ; Yves Gerbelot: saxophones ; Pierre Baldy: trombone/flûtes) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Le "Second-Souffle" (Lyon 1er): Karim Bahloul trio (jazz) (dîner-concert à 20h30 ; 5 rue Neuve 69001 Lyon ; Tél.: 04 78 27 09 52 ; entrée libre ; réservation conseillée ; voir le site)
- Tout l'monde dehors (Lyon 9ème): Jazz à Fables par le FD'A quartet (concert à 20h30 ; Parc Roquette - 19 rue de la Corderie 69009 LYON ; entrée libre)
- St-Genix sur Guiers (73): Balkano Swing (Xavier Bozetto: guitare rythmique, solo ; Didier Fourneau: guitare rythmique, solo ; Jean-Jacques Troclet: violon) (concert à 21h00 ; Chapiteau parking de la salle polyvalente 73 St-Genix sur Guiers ; 5€)
- CosmoJazz #3: (entrée libre ; voir le site)
- Concert d'altitude (Montenvers / Mer de glace)
- (14h00) Hamelmal Habate & Imperial Tiger Orchestra (Hamelmal Abate: voix ; Getu Tirfe: danse ; Emebet Tizazu: danse ; Raphaël Anker: trompette ; John Menoud: sax baryton, alto ; Alexandre Rodrigues: clavier ; Cyril Moulas: basse, phin, guitare, basse krar ; Julien Israelian: batterie ; Luc Détraz: kebero, naal)
- Apéro-Jazz (18h30-20h00)
- Laurent Sarien Vibes quintet (Hôtel Les Aiglons) (Laurent Sarrien: vibraphone ; David Bressat: piano ; Gil Lachenal: contrebasse ; Sébastien Joulie: guitare ; Stéphane Foucher: batterie)
- Cosmo Jam' (dès 21h00 - hôtel Alpina) (Malcolm Braff: Fender Rhodes ; Hervé Gourdikian: sax; Stéphane Huchard: batterie ; Christophe Wallemme: contrebasse)
- Concert dans les bars et restaurants de Chamonix (à partir de 18h00)
- Concert d'altitude (Montenvers / Mer de glace)
samedi 28 juillet 2012
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Quartet Novo (jazz moderne) (Pascal Berne: contrebasse/compositions ; Michel Mandel: clarinettes ; Yves Gerbelot: saxophones ; Pierre Baldy: trombone/flûtes) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Le "Second-Souffle" (Lyon 1er): Karim Bahloul trio (jazz) (dîner-concert à 20h30 ; 5 rue Neuve 69001 Lyon ; Tél.: 04 78 27 09 52 ; entrée libre ; réservation conseillée ; voir le site)
- RhinoJazzs (42 St-Priest La Roche): Alfie Ryner : Memorial I (Loris Pertoldi: batterie ; Guillaume Gendre: contrebasse ; Paco Serrano: saxophones ; Guillaume Pique: trombone ; Gérald Gimenez: guitare) (concert à 20h30 ; Château de la Roche 42 St-Priest La Roche ; 8€ ; voir le site)
- CosmoJazz #3: (entrée libre ; voir le site)
- Concert d'altitude (Le Tour / Charamillon)
- (11h00) Malcolm Braff solo
- (14h00) Tigran Hamasyan trio (Tigran Hamasyan: piano ; Sam Minaie: basse ; Nate Wood: batterie)
- Apéro-Jazz (18h30-20h00)
- Sofie Sörman duo (Hôtel Les Aiglons) (Sofie Sörman: voix ; Franco Piccinno: piano)
- Cosmo Jam' (dès 21h00 - hôtel Alpina) (Malcolm Braff: Fender Rhodes ; Hervé Gourdikian: sax; Stéphane Huchard: batterie ; Christophe Wallemme: contrebasse)
- Concert dans les bars et restaurants de Chamonix (à partir de 18h00)
- Concert d'altitude (Le Tour / Charamillon)
dimanche 29 juillet
- Crest Jazz Vocal (26 Crest): Yakamoz (Anne Sila: chant, violoncelle ; Linda Mangeard: piano ; Grégory Aubert: guitare ; Gauvain Gamon: contrebasse ; Josselin Perrier: batterie) (concert à 21h00 ; parvis de la médiathèque ; gratuit)
- CosmoJazz #3: (entrée libre ; voir le site)
- Concert d'altitude (Belvédère Planpraz / Brévent)
- (11h00) Ochumare
- (14h00) Kouyaté-Neerman (David Neerman: vibraphone électrique ; Lansiné Kouyaté: balafons ; Arthur Simoni: basse ; David Aknin: batterie)
- Apéro-Jazz (18h00-20h00)
- Cosmo Jam' (dès 21h00 - hôtel Alpina) (Malcolm Braff: Fender Rhodes ; Hervé Gourdikian: sax; Stéphane Huchard: batterie ; Christophe Wallemme: contrebasse)
- Concert d'altitude (Belvédère Planpraz / Brévent)
lundi 30 juillet 2012
- Crest Jazz Vocal (26 Crest): Chtriky : "Zèbre à trois" (Sylvain Hartwick: guitare ; Ludovic Chamblas: percussions ; Laurent Chieze: contrebasse ; Hervé Peyrard: chant, ukulélé.) (concert à 18h00 ; cinéma l'Eden ; 10€)
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Charlotte Wassy / Julien Lallier quartet (jazz métissé) (Charlotte Wassy: chant/compositions ; Joan Eche-Puig: contrebasse/compositions ; Tony Gatta: percussions ; Julien Lallier, piano/compositions) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mardi 31 juillet 2012
- Crest Jazz Vocal (26 Crest): conférence + film par Nicolas Béniès (15h30 à 17h30 ; Médiathèque de Crest ; entrée libre)
- Crest Jazz Vocal (26 Crest): concours de jazz vocal (17h00 ; place de l'église; entrée libre)
- 17h00 Michel Mulleras Jazz3 (Languedoc-Roussillon)
- 18h00 Ti Harmon Project (Paris)
- Crest Jazz Vocal (26 Crest): (concert à 20h30 ; Espace Soubeyran - Crest ; 20€ / 24€/ 27€ )
- Jazz Action Valence Contreband, invité Christophe Monniot (direction Pascal Berne)
- Mina Agossi (Mina Agossi: voix ; Stéphane Guéry: guitare ; Phil Reptil: guitare ; Eric Jacot: basse ; Simon Bernier: batterie ; Sue Richardson: trompette)
- Didier Lockwood Group (Didier Lockwood: violon ; Jean-Marie Ecay: guitare ; Linley Marthe: basse ; Paco Sery: batterie)
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Charlotte Wassy / Julien Lallier quartet (jazz métissé) (Charlotte Wassy: chant/compositions ; Joan Eche-Puig: contrebasse/compositions ; Tony Gatta: percussions ; Julien Lallier, piano/compositions) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mercredi 1er août 2012
- Crest Jazz Vocal (26 Crest): conférence par Nicolas Béniès (15h30 à 16h30 ; Médiathèque de Crest ; entrée libre)
- Crest Jazz Vocal (26 Crest): concours de jazz vocal (17h00 ; place de l'église; entrée libre)
- 17h00 Sade (Lyon)
- 18h00 Lift (Belgique)
- Crest Jazz Vocal (26 Crest): Soirée blues (concert à 20h30 ; Espace Soubeyran - Crest ; 20€ / 24€/ 27€ )
- Mountain Men (Mr Mat: guitare, stompbox, voix ; Barefoot iano: harmonica, histoires)
- Charles Pasi (Charles Pasi: chant, harmonica ; Jon Grandcamp: batterie ; Jim Grandcamp: guitare ; Jimi Sofa: basse)
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Cécile McLorin septet (jazz vocal) (Cécile McLorin Salvant: chant ; David Enhco: trompette ; Bastien Ballaz: trombone ; Jon Boutellier: saxophone ; Fred Nardin: piano ; Patrick Maradan: contrebasse ; Romain Sarron: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
jeudi 2 août 2012
- Crest Jazz Vocal (26 Crest): conférence par Nicolas Béniès (15h30 à 16h30 ; Médiathèque de Crest ; entrée libre)
- Crest Jazz Vocal (26 Crest): concours de jazz vocal (17h00 ; place de l'église; entrée libre)
- 17h00 7ème Gnome (Boulogne-Billancourt)
- 18h00 Leïla Martial Group (Paris-Bordeaux)
- Crest Jazz Vocal (26 Crest): Soirée jazz sans frontière (concert à 20h30 ; Espace Soubeyran - Crest ; 20€ / 24€/ 27€ )
- Perrine Mansuy (Perrine Mansuy: piano ; Marion Rampal: voix ; Jean-Luc Di Fraya: batterie ; Remy Decrouy: guitares, effets)
- Nguyen Lê (Nguyen Lê: guitare ; Himiko Paganotti: voix ; Linley Marthe: basse ; Illya Amar: vibraphone, marimba ; Stéphane Galland: batterie ; Prabhu Edouard: tabla)
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Cécile McLorin septet (jazz vocal) (Cécile McLorin Salvant: chant ; David Enhco: trompette ; Bastien Ballaz: trombone ; Jon Boutellier: saxophone ; Fred Nardin: piano ; Patrick Maradan: contrebasse ; Romain Sarron: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
vendredi 3 août 2012
- Crest Jazz Vocal (26 Crest): conférence par Nicolas Béniès (15h30 à 16h30 ; Médiathèque de Crest ; entrée libre)
- Crest Jazz Vocal (26 Crest): concours de jazz vocal (17h00 ; place de l'église; entrée libre)
- 17h00 Grazzia Giù & Lionel Melot (Grenoble)
- 18h00 Karosi Julia 4tet (Hongrie)
- Crest Jazz Vocal (26 Crest): Soirée jazz soul/funk (concert à 20h30 ; Espace Soubeyran - Crest ; 20€ / 24€/ 27€ )
- FM Laeti (FM Laeti: voix ; François-Marie Dru et/ou Ludovic Bruni: guitare ; Laurian Daire: claviers ; Christophe Minck: basse ; Steve Arguelles: batterie)
- Electro Deluxe (Arnaud Renaville: batterie ; Jérémie Coke: basse ; Gaël Cadoux: claviers ; Thomas Faure: saxophone ; Vincent Payen: trompette ; James Copley: voix)
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Ompa Bompa (jazz contemporain) (Vincent Périer: sax ténor/soprano: clarinette ; Ludovic Murat: sax alto/soprano ; Julien Bertrand: trompette: bugle ; Franck Boyron: trombone ; Emmanuel Deplaude: piano/clavier ; Julien Sarazin: basse ; Olivier Génin: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
samedi 4 août 2012
- Crest Jazz Vocal (26 Crest): conférence par Nicolas Béniès (10h00 à 12h30 ; Médiathèque de Crest ; entrée libre)
- Crest Jazz Vocal (26 Crest): Soirée jazz soul/funk (concert à 20h30 ; Espace Soubeyran - Crest ; 20€ / 24€/ 27€ )
- Lauréat du concours de jazz vocal
- Juan de Marcos - Afro Cuban All Stars (Juan de Marcos: tres, guitare ; Gliceria Gonzalez Abreu: claviers ; Gabriel Hernandez Cadenas: piano ; Alberto Pantaleon Loran: basse ; Rolando Salgado: congas ; Antonio Portuondo: timbales ; Jose Antonio Moreaux Charon: bongo ; Yaure Muñiz Rumayor, Igort Rivas Comas, Yoanny Pino Facenda: trompettes ; Evelio Galan Castellanos, Emilio Suarez Martinez, José Gil, Pinera Leygonel: voix ; Laura Lydia Gonzalz Abreu: basse, clarinette, Gliceria Abreu Caron: percussions)
- Auberge de Presles (38): Gadjo Loco (Guillaume Faure: banjo, guitare ; Jérémie Soulas: harmonicas, sax ; Simon Jamilloux: guitare ; Julien Delooz: cajon ; Frederic Bret; contrebasse) (dîner-concert à 20h00 ; 38680 Presles ; réservation : 04 76 36 04 75 ; 20€ ; voir le site)
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Ompa Bompa (jazz contemporain) (Vincent Périer: sax ténor/soprano: clarinette ; Ludovic Murat: sax alto/soprano ; Julien Bertrand: trompette: bugle ; Franck Boyron: trombone ; Emmanuel Deplaude: piano/clavier ; Julien Sarazin: basse ; Olivier Génin: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
lundi 6 août 2012
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Argentieri Quatro (jazz contemporain) (Damien Argentieri: piano ; Sébastien Jarrousse: sax ténor et soprano ; Antoine Reininger: contrebasse ; Antoine Banville: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mardi 7 août 2012
- La Guinguette de la plage (07 St Sauveur de Montagut): Duo Joak (Roxane Perrin: voix, percussions ; Jean-Pierre Almy: contrebasse) (concert à 19h30 ; La Guinguette de la plage 07 St Sauveur de Montagut; participation libre)
- Ferme du Phaux (42 Noiretable): Cisco Herzhaft (concert à 21h00 ; La Ferme du Phaux 42440 Noirétable ; tél: 04 77 97 80 33 ; 8 € / 12 €)
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Argentieri Quatro (jazz contemporain) (Damien Argentieri: piano ; Sébastien Jarrousse: sax ténor et soprano ; Antoine Reininger: contrebasse ; Antoine Banville: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mercredi 8 août 2012
- Péristyle #10 (Lyon 1er): PL[A]IN SUD (jazz oriental) (Adel Salameh: oud ; Samuel Chagnard: clarinettes/saxophones : Serge Sana: piano/échantillonneur ; Raphaël Poly: contrebasse ; Hervé Badoux: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Les nuits d'été (73 Yenne): La pluie création autour de la pluie et autres phénomènes météorologiques (Antonin-Tri Hoang: sax alto, clarinette basse ; Romain Clerc-Renaud: claviers ; Thibault Cellier: contrebasse ; Élie Duris: batterie + Quator Bela) (concert à 20h30 ; Eglise 73 Yenne ; ?€)
jeudi 9 août 2012
- Péristyle #10 (Lyon 1er): PL[A]IN SUD (jazz oriental) (Adel Salameh: oud ; Samuel Chagnard: clarinettes/saxophones : Serge Sana: piano/échantillonneur ; Raphaël Poly: contrebasse ; Hervé Badoux: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Les rencontres musicales de Savoie (73 Albertville): Jean-Jacqus Milteau quintet (concert à 21h00 ; Esplanade de la Grande Roche 73 Albertville (repli Salle de Maistre) ; 16€ / 18€)
- Jazz n' Bouf #10 (73 Aime): Millésim Big Band (New Orleans) (concert à 20h30 ; Théâtre de Verdure 73 Aime ; ?€)
vendredi 10 août 2012
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Bastien Brison trio (jazz moderne) (Bastien Brison: piano ; Brice Berrerd: contrebasse ; Romain Sarron: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Jazz n' Bouf #10 (73 Aime et Arc 1950)
- 10h00-11h00 Fanfare Happy Feet (Animation dans les rues d'Aime)
- 12h00 Fanfare Happy Feet (Animation village Arc 1950)
- après-midi Scène Jeunes Talents (Théâtre de Verdue - Aime)
- 18h00 Millésim Big Band (concert gratuit Place Arc 1950 + film sur l'histoire du jazz)
- 18h00-20h00 Fanfare Happy Feet (Animation dans les rues d'Aime)
- 21h00 Swing 007 & Marque Brothers invitent Yorgui Loeffler (swing manouche)
- 22h00 Fanfare Happy Feet
- 22h30 Daniel Huck et Cyrille Aimée
samedi 11 août 2012
- Auberge de Presles (38): Fabrice Tarel trio (Fabrice Tarel: piano ; Gil Lachenal: contrebasse ; Sébastien Mourant: batterie) (dîner-concert à 20h00 ; 38680 Presles ; réservation : 04 76 36 04 75 ; 20€ ; voir le site)
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Bastien Brison trio (jazz moderne) (Bastien Brison: piano ; Brice Berrerd: contrebasse ; Romain Sarron: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Jazz n' Bouf #10 (73 Bourg St-Maurice et Arc 1950)
- 12h00 Swing 007 & Marque Brothers (Place de la mairie - Bourg St-Maurice)
- 12h00 Cyrille Aimée et Warren Walker (Arc 1950)
- après-midi Scène Jeunes Talents (Bourg St-Maurice)
- 17h30 Daniel Huck (Arc 1950)
- 19h30 Lauréat concours "Scène Jeunes Talents" (concert gratuit + repas VIP Adhérents ; Place de la gare - Bourg St-Maurice)
- 20h00 Millésim Big Band
- 21h00 Fanfare Happy Feet
- 21h15 Daniel Huck et Cyrille Aimée
- 22h15 Fanfare Happy Feet
- 22h30 Swing 007 & Marque Brothers invitent Yorgui Loeffler (swing manouche)
dimanche 12 août 2012
- Parfum de Jazz 2012 - (26 St Ferréol): Parfum de jazz all stars concert en faveur de la lutte contre la mucoviscidose (Baby Clavel, Christian Roy: saxophones ; Edgar Dorantes: piano ; Leila Renaut: contrebasse ; Emmanuel Pollet: batterie) (concert à 19h00 ; ??€ ; voir le site)
- Jazz n' Bouf #10 (73 Séez et Arc 1950)
- 12h00 Apéritif et concert gratuit (Séez)
- 12h00 Daniel Huck (Arc 1950)
- après-midi Scène Jeunes Talents (Arc 1950)
- 13h30 Millésim Big Band
- 18h00 Apéro concert gratuit (Arc 1800)
- 20h00 Millésim Big Band
- 21h00 Daniel Huck et Cyrille Aimée
- 22h15 Fanfare Happy Feet
- 22h30 Swing 007 & Marque Brothers invitent Yorgui Loeffler (swing manouche)
lundi 13 août 2012
- Parfum de Jazz 2012 - (26 Buis les Baronnies ): Soirée Michel Petrucciani (jardins du cinéma 26 Buis les Baronnies ; ??€ ; voir le site)
- Philippe Petrucciani quartet (Philippe Petrucciani: guitare ; Nathalie Blanc: voix ; Dominique Di Piazza: basse ; Manhu Roche: batterie) (20h00)
- Projection du film "Michel Petrucciani" de Michael Radford (22h)
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Westalk quartet (jazz west coast) (Jean Pierre Almy: contrebasse ; Gildas Etevenard: batterie ; Malo Mazurie: trompette ; Jérôme Nicolas: saxophone baryton/clarinette) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mardi 14 août 2012
- Parfum de Jazz 2012 - (26 Buis les Baronnies): (jardins du cinéma 26 Buis les Baronnies ; 12€ / 15€ ; voir le site)
- Flavio Boltro quintet (20h) (Flavio Boltro: trompette ; Francesco Cafiso: sax ; Manhu Roche: batterie ; Gildas Boclé: contrebasse ; Pierre de Bethmann: piano)
- Projection du film "Michel Petrucciani" de Michael Radford (22h)
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Westalk quartet (jazz west coast) (Jean Pierre Almy: contrebasse ; Gildas Etevenard: batterie ; Malo Mazurie: trompette ; Jérôme Nicolas: saxophone baryton/clarinette) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Pont de Bauvoisin (73): La compagnie des musiques à ouïr: Duke et Thelonious (concert à 20h30 ; Ecole de Pont de Beauvoisin ;
mercredi 15 août 2012
- Parfum de Jazz 2012 - (26 Montbrun les Bains): Westalk Quartet (Jérôme Nicolas: sax baryton et soprano, clarinette, flûte ; Malo Mazurié: trompette ; Jean-Pierre Almy: contrebasse ; Gildas Etevenard: batterie, percussions) (concert à 21h00 ; place du Beffroi 26 Montbrun les Bains ; 20€ / 25€ ; voir le site)
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Jean-Luc Peilhon : "Etranges primitifs" (éthno jazz du monde) (Jean-Luc Peilhon: compositions, vents (Harmonicas, clarinettes, shakuhachi, hulusi), guimbarde ; Manu Vallognes: basse frestless ; Fred Meyer: guitares ; Pierre-Yves Voisin: tablas, packawadj, flûtes, vielle, guimbardes, schuti box du Rhajastan, gembri) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
jeudi 16 août 2012
- Parfum de Jazz 2012 - (26 Buis les Baronnies): Anne Ducros quartet : "I remember Marylin" (Anne Ducros: voix ; Benoît de Mesmay: piano ; Luca Alemanno: contrebasse ; Bruno Castellucci: batterie ; Jean Marie Duprez: comédien) (concert à 21h00 ; Théâtre de plein air 26 Buis les Baronnies ; 12€ / 15€ ; voir le site)
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Jean-Luc Peilhon : "Etranges primitifs" (éthno jazz du monde) (Jean-Luc Peilhon: compositions, vents (Harmonicas, clarinettes, shakuhachi, hulusi), guimbarde ; Manu Vallognes: basse frestless ; Fred Meyer: guitares ; Pierre-Yves Voisin: tablas, packawadj, flûtes, vielle, guimbardes, schuti box du Rhajastan, gembri) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Nuits du Jazz (73 Aix les Bains): Seb Necca quartet ''(Michel Molines: contrebasse ; Seb Necca: batterie ; Régis Ferrante: sax ; Sylvain Charrier: vibraphone) (concert à 19h30 ; Centre de congrès 73 Aix les Bains ; ?€)
vendredi 17 août 2012
- Parfum de Jazz 2012 - (26 Buis les Baronnies): (concert à 21h00 ; théâtre de plein air 26 Buis les Baronnies ; 12€ / 15€ ; voir le site)
- Edgar Dorantes trio (Edgard Dorantes: piano ; Gildas Boclé: contrebasse ; Manhu Roche: batterie)
- Antoine Hervier trio invite Marcel Azzola (accordéon) et Marc Fosset (guitare)
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Swing Gones (swing, boogie-woogie) (Pierre Baldy-Moulinier: trombone/flûte/ chant ; Wilhelm Coppey: piano ; Christophe Metra: trompette ; Ludovic Murat: saxophones ; Benjamin Guyot: contrebasse ; Cédric Perrot: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Les concerts du parc(69 Villefranche sur Saône): Swing à tout vent (concert à 18h00 ; Parc Vermorel 69 Villefranche sur Saône ; entrée libre)
- Nuits du Jazz (73 Aix les Bains): NoJazz (Philippe Balatier: clavier, magicien des samples ; Pascal Reva: batteur et + ; Philippe Sellam: saxophone ; Nicolas Giraud: trompette ; HKB Finn: voix, jonglage de mots) (concert à 21h00 ; Théâtre de verdure 73 Aix les Bains : 30€)
samedi 18 août 2012
- Parfum de Jazz 2012 - (26 Buis les Baronnies): Soirée Ray charles : Philippe Khoury sextet et les realets (Claude Brisset: voix, basse ; Laurent Alex: sax ; Philippe Khoury: piano ; Bruno Simon: guitare ; Michel Chionchini: batterie ; Fredérique Brun, Florence Raouane, Sophie Grenouillet, Gilbert Cazalic, J. Luc Chambéry: voix) (concert à 21h00 ; Théâtre de plein air 26 Buis les Baronnies ; 12€ / 15€ ; voir le site)
- Auberge de Presles (38): Michel Fernandez quartet (Claude Bakubamaba: basse ; Max Fueris: batterie ; Michel Fernadez: saxophones) (dîner-concert à 20h00 ; 38680 Presles ; réservation : 04 76 36 04 75 ; 20€ ; voir le site)
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Swing Gones (swing, boogie-woogie) (Pierre Baldy-Moulinier: trombone/flûte/ chant ; Wilhelm Coppey: piano ; Christophe Metra: trompette ; Ludovic Murat: saxophones ; Benjamin Guyot: contrebasse ; Cédric Perrot: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Nuits du Jazz (73 Aix les Bains): Maceo Parker (concert à 21h00 ; Théâtre de verdure 73 Aix les Bains ; 30€)
- Nuits du Jazz (73 Aix les Bains): Woo Jazz (concert à 23h00 ; La Rotonde 73 Aix les Bains ; ?€)
lundi 20 août 2012
- Parfum de Jazz 2012 - (26 Saint-Restitut): Electro jazz : Claire Michael Quartet (Claire Michael: sax, flûte, voix ; J. Michel Vallet: piano ; Patrick Chartol: basse ; Thierry Le Gall: batterie, percussions) (concert à 21h00 ; carrière du tennis 26 Saint-Restitut ; 12€ / 15€ ; voir le site)
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Sébastien François trio (jazz moderne) (Antoine Bost: saxophones ; Sébastien François: contrebasse ; Sébastien Mourant, batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mardi 21 août 2012
- Parfum de Jazz 2012 - (26 La Garde Adhémar): Sacré Henri : création autour d'Henri Salvador d'après le livre de Luc Delannoy (Tony Chasseur: voix ; Xavier Richardeau: sax ; Jean Philippe Bordier: guitare ; Régis Thérèse: contrebasse ; André Neubauer: batterie ; Serge Pauthe: comédien) (concert à 21h00 ; place de l'église 26 La Garde Adhémar ; 12€ / 15€ ; voir le site)
- Ferme du Phaux (42 Noiretable): François Castiello (concert à 21h00 ; La Ferme du Phaux 42440 Noirétable ; tél: 04 77 97 80 33 ; 8 € / 12 €)
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Sébastien François trio (jazz moderne) (Antoine Bost: saxophones ; Sébastien François: contrebasse ; Sébastien Mourant, batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mercredi 22 août 2012
- Parfum de Jazz 2012 - (26 La Garde Adhémar): (concert à 21h00 ; place de l'église 26 La Garde Adhémar ; 12€ / 15€ ; voir le site)
- Le Big Band de l'Institut National des Jeunes Aveugles
- Hommage à Stéphane Grappelli : Florin Niculescu trio ( Florin Niculescu: violon ; Hugo Lippi: guitare ; Samuel Hubert: contrebasse)
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Fayçal Salhi quartet (jazz oriental) (Fayçal Salhi: oud ; Christophe Panzani: saxophones ; Vladimir Torrès: contrebasse ; Arnaud Dolmen: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
jeudi 23 août 2012
- Parfum de Jazz 2012 - (26 Bouchet): Tribute to Manhattan Transfer : Vocal in Vienne (Frédérique Brun, Sophie Grenouillet, Florence Raouane, Gilbert Cazalic, J. Luc Chambéry: voix ; Philippe Khoury: piano ; Bruno Simon : guitare) (concert à 21h00 ; abbaye 26 Bouchet ; 12€ / 15€ ; voir le site)
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Fayçal Salhi quartet (jazz oriental) (Fayçal Salhi: oud ; Christophe Panzani: saxophones ; Vladimir Torrès: contrebasse ; Arnaud Dolmen: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
vendredi 24 août 2012
- Parfum de Jazz 2012 - (26 St Paul Trois Châteaux): Flamenco jazz : Juan Carmona quartet qui invite Larry Corryel (Juan Carmona, Paco Carmona: guitare ; Bandolero: percussions ; Domingo Patricio: flûte)(concert à 21h00 ; place Castellane 26 St Paul Trois Châteaux ; 12€ / 15€ ; voir le site)
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Zaza Desiderio Brazilain quartet (jazz brésilien) (Avec Zaza Desiderio, batterie ; Thibaut François: guitare ; Claude Bakubama: basse ; Olivier Truchot: piano) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Les concerts du parc(69 Villefranche sur Saône): IQ4tet (Hervé Salamone: trompette ; Gille Trial: guitare ; Leïla Renault: contrebasse ; Stéphane Ranaldi: batterie) (concert à 18h00 ; Parc Vermorel 69 Villefranche sur Saône ; entrée libre)
- Festival de Clermont en Genevois (74270): (concert à 20h00 ; Jazz Club d'Annecy ; Billeterie Office de tourisme de la région d'Annecy : Tél: 04 50 45 00 33 ; 27€ / 30€ ; voir le site)
- 19h Yves Brouqui quartet
- 21h Fabien Mary
samedi 25 août 2012
- Parfum de Jazz 2012 - (26 St Paul Trois Châteaux): Soirée Blues : Jean-Jacques Milteau quintet ''(Jean-Jacques Milteau: harmonica ; Michael Robinson, Ronald Smith: voix ;
Manu Galvin: guitare ; Gilles Michel: basse)''(concert à 21h00 ; place Castellane 26 St Paul Trois Châteaux ; 12€ / 15€ ; voir le site)
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Zaza Desiderio Brazilain quartet (jazz brésilien) (Avec Zaza Desiderio, batterie ; Thibaut François: guitare ; Claude Bakubama: basse ; Olivier Truchot: piano) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Tout l'monde dehors (Lyon 2ème): Jazz à Fables par le FD'A quartet (concert à 16h00 ; Place des Célestins 69002 LYON ; entrée libre)
- Festival de Clermont en Genevois (74270): (concert à 20h00 ; Jazz Club d'Annecy ; Billeterie Office de tourisme de la région d'Annecy : Tél: 04 50 45 00 33 ; 27€ / 30€ ; voir le site)
- 19h Jacques Schwarz-Bart quartet
- 21h Kyle Eastwood
dimanche 26 août 2012
- Festival de Clermont en Genevois (74270): (concert à 20h00 ; Jazz Club d'Annecy ; Billeterie Office de tourisme de la région d'Annecy : Tél: 04 50 45 00 33 ; 27€ / 30€ ; voir le site)
- 19h Kenny "Blues Boss" Wayne quartet
- 21h Shemekia Copeland
lundi 27 août 2012
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Salamone/Metra quintet (jazz hard-bop) (Hervé Salamone: trompette/bugle ; Christophe Metra: trompette/bugle ; Wilhelm Coppey: piano ; Patrick Maradan: contrebasse ; Cédric Perrot: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mardi 28 août 2012
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Salamone/Metra quintet (jazz hard-bop) (Hervé Salamone: trompette/bugle ; Christophe Metra: trompette/bugle ; Wilhelm Coppey: piano ; Patrick Maradan: contrebasse ; Cédric Perrot: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mercredi 29 août 2012
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Heavy Fingers sextet (jazz moderne) (Manu Fillat: saxophone baryton ; Arnaud Jourdy: saxophone soprano ; Maxime Curtelin: saxophone alto ; Jacques Ponthus: saxophone ténor ; Christophe Gauvert: contrebasse ; Hervé Humbert: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
jedu 30 août 2012
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Heavy Fingers sextet (jazz moderne) (Manu Fillat: saxophone baryton ; Arnaud Jourdy: saxophone soprano ; Maxime Curtelin: saxophone alto ; Jacques Ponthus: saxophone ténor ; Christophe Gauvert: contrebasse ; Hervé Humbert: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
vendredi 31 août 2012
- Péristyle #10 (Lyon 1er): The 6sound trio (swing, blues) (Stéphane Vincenza: piano/orgue ; Patrick Maradan: contrebasse/guitare ; Cédric Perrot: batterie/vibraphone) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Les concerts du parc(69 Villefranche sur Saône): Les Ocques Rouges (Direction Guy Frache) (concert à 18h00 ; Parc Vermorel 69 Villefranche sur Saône ; entrée libre)
samedi 1er septembre 2012
- Péristyle #10 (Lyon 1er): The 6sound trio (swing, blues) (Stéphane Vincenza: piano/orgue ; Patrick Maradan: contrebasse/guitare ; Cédric Perrot: batterie/vibraphone) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
lundi 3 septembre 2012
- Péristyle #10 (Lyon 1er): EP4 (jazz moderne) (Eric Prost: sax ténor ; Bruno Ruder: piano ; Basile Mouton: contrebasse/basse ; Stéphane Foucher: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mardi 4 septembre 2012
- Péristyle #10 (Lyon 1er): EP4 (jazz moderne) (Eric Prost: sax ténor ; Bruno Ruder: piano ; Basile Mouton: contrebasse/basse ; Stéphane Foucher: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mercredi 5 septembre 2012
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Traviata Songbook (suite jazz) (Nicolas Bianco: composition/contrebasse ; Rémi Poulakis: voix/accordéon ; Michael Castrichini: saxophones ; Antoine Bost: saxophones ; Carine Bianco: piano) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
jeudi 6 septembre 2012
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Traviata Songbook (suite jazz) (Nicolas Bianco: composition/contrebasse ; Rémi Poulakis: voix/accordéon ; Michael Castrichini: saxophones ; Antoine Bost: saxophones ; Carine Bianco: piano) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
vendredi 7 septembre 2012
- Péristyle #10 (Lyon 1er): Jam Session (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
samedi 8 septembre 2012
- Auberge de Presles (38): Cataclysm box (Jean Gros: guitare, composition ; Maxime Berton: saxophones ; Jerome Arrighi: basse ; Martin Wangermee: batterie) (dîner-concert à 20h00 ; 38680 Presles ; réservation : 04 76 36 04 75 ; 20€ ; voir le site)
- Péristyle #10 (Lyon 1er): The Amazing Keystone Big Band (big band) (Thierry Seneau, Vincent Labarre, Hervé Salamone, Félicien Bouchot: trompette ; Lou Lecaudey, Bastien Ballaz, Loïc Bachevillier, Sylvain Thomas: trombone ; Kenny Jeanney, Jon Boutellier, Romain Cuoq, Eric Prost, Ghyslain Regard: saxophone ; Thibaut François: guitare ; Fred Nardin: piano ; Patrick Maradan: contrebasse ; Romain Sarron: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mercredi 12 septembre 2012
- Théâtre de Guignol (Lyon 5ème): "Chansongs" (Géraldine Lefrêne: voix ; David Bressat: orgue ; Clélia Bressat: piano ; Rémi Kaprielan: batterie ; Maurade Méniri: basse, guitare) (concert à 20h00 ; 2 montée du gourguillon
69005 Lyon ; ?€)
jeudi 13 septembre 2012
- Théâtre de Guignol (Lyon 5ème): "Chansongs" (Géraldine Lefrêne: voix ; David Bressat: orgue ; Clélia Bressat: piano ; Rémi Kaprielan: batterie ; Maurade Méniri: basse, guitare ) (concert à 20h00 ; 2 montée du gourguillon
69005 Lyon ; ?€)
jeudi 20 septembre 2012
- La Soupe aux Choux (38 - Grenoble): Duo Grazzia Giu et Lionel Melot (voix / piano) (concert à 21h00 ; 7, route de Lyon - 38000 Grenoble - tél: 04 76 87 05 67 ; voir le site ; 10€ / 12€)
samedi 22 septembre 2012
- Auberge de Presles (38): Trio Barolo (Philippe Euvrard: contrebasse ; Francesco Castellani: trombone ; Rémy Poulakis: accordeon, voix) (dîner-concert à 20h00 ; 38680 Presles ; réservation : 04 76 36 04 75 ; 20€ ; voir le site)
jeudi 4 octobre 2012
- Webster Café Live (26 Valence): Xavier Machault & Roberto Negro (concert à 20h30 ; 333 avenue Victor Hugo 26000 Valence ; Tél.: 06 07 84 60 54 ; entrée libre ; voir le site)
samedi 13 octobre 2012
- Auberge de Presles (38): Antoine Pinilla-Munoz trio (Antoine Pinilla-Munoz: piano ; Romain Delorme: contrebasse ; Matthieu Garreau: batterie) (dîner-concert à 20h00 ; 38680 Presles ; réservation : 04 76 36 04 75 ; 20€ ; voir le site)
samedi 27 octobre 2012
- Auberge de Presles (38): Trio Nicodème (Gil Lachenal: contrebasse ; Christian Magnusson: trompette, bugle ; David Robin: guitare) (dîner-concert à 20h00 ; 38680 Presles ; réservation : 04 76 36 04 75 ; 20€ ; voir le site)
samedi 10 novembre 2012
- Ferme du Phaux (42 Noiretable): (La Ferme du Phaux 42440 Noirétable ; tél: 04 77 97 80 33 ; 8 € / 12 €)
- 19h00 Célia Forestier quartet
- 21h00 Quintet Smiles
vendredi 7 décembre 2012
- Théâtre de Bourg-en-Bresse (01): Baptiste Trotignon trio (Dre Pallemaerts: batterie ; Thomas Bramerie: contrebasse ; Baptiste Trotignon: piano) (concert à 20h30 ; 11 place de la Grenette 01000 Bourg-en-Bresse ; billetterie: 04 74 50 40 00 ; 10 à 24€ ; voir le site)
samedi 8 décembre 2012
- Théâtre Charles Dullin (73 Chambéry): Op Cit. : Dual Rital (Guillaume Bourgogne: Guillaume Bourgogne ; Samuel Sighicelli: compositions ; Emmanuel Scarpa: compositions, batterie ; Frédéric Escoffier: claviers ; Brice Berrerd: contrebasse ; Amarylis Billet, Céline Lagoutière: violons ; Daniel Formentelli: alto ; Noémi Boutin: violoncelle ; Gongbo Men: trompette ; Jean-Philippe Cochenet: cor ; Eric Lechartier: trombone ; Florian Coutet: tuba) (concert à 20h30 ; Place du Théatre 73000 Chambéry ; Tél:04 79 33 26 19 ; 9 / 15 /20 €)
2013
mardi 22 janvier 2013
- Espace Malraux (73 Chambéry): Erik Truffaz Quartet (concert à 20h30 ; 67 Place Président Mitterand 73000 Chambéry ; Tél: 04 79 85 55 43 ; 9 / 15 / 22 €)
jeudi 21 mars 2013
- Espace Malraux (73 Chambéry): Pierrick Pedron Quintet (concert à 20h30 ; 67 Place Président Mitterand 73000 Chambéry ; Tél: 04 79 85 55 43 ; 9 / 15 / 22 €)
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