Vienne 2010 : Le plus gros est fait
La quinzaine de Jazz à Vienne vient de s'achever. Il reste encore une belle soirée pour conclure cette édition, avec Norah Jones samedi 17 juillet. Ne cherchez pas à acheter une place, il n'y en a plus. Nous en avons quelques unes à offrir à nos lecteurs (voir plus bas), mais très peu !
Bref retour sur cette quinzaine :
Nous tenons tout d'abord à remercier toute l'équipe d'organisation du Festival et plus particulièrement le Service Presse qui nous a permis de couvrir dans de bonnes conditions cette 30 ème édition (comme les années précédentes) et pourtant nous étions nombreux à intervenir au cours des différentes journées. Pour toute l'équipe de Jazz-Rhone-Alpes.com, Vienne c'est toujours la fête, la fête du jazz et de la musique.
Comme d'habitude nous avons vu de belles choses, voire de très belles et des choses plus moyennes. Nous ne retiendrons que les premières.
Dans le désordre le quartet de Wayne Shorter ; les voyages de Joachim Kühn ; les papys de Music Maker ; l'émotion partagée entre China Moses et Dee Dee Bridgewater ; le jeune pianiste très prometteur Alfredo Rodriguez ; les jeunes de Juvenocracy vus à Cybèle ; Regina Carter au Club de Minuit ; la rencontre Maalouf / Minvielle au JazzMix ; le final Segal / Faccini et aussi Joe Cocker toujours alerte. On en oublie surement, il y avait tant de choses à voir et à entendre.
A venir
Pour cette semaine, il faudra se tourner vers le Péristyle de l'Opéra de Lyon, la Clef de Voûte ou encore les Nuits de Fourvière et aussi ailleurs.
Dans la Drôme:
- Préambule de Crest Jazz Vocal avec le Maze Septet à Grane vendredi 16 juillet
Dans l'Isère:
- Ezio proose une soirée à sa manière à l'Auberge de Presles avec le duo Koko Harp + Isa, vendredi 16 juillet.
- Norah Jones à Vienne, samedi soir.
Dans le Rhône:
- Dès lundi la Clef de Voûte crée l'évènement en faisant revenir son Keystone Jazz Big Band, malgré les vacances il ya déjà une dizaine de musiciens annoncés. Ensuite mercredi, vendredi et samedi le club des pentes propose son "After Jazz", après le Péristyle ou autre venez finir la soirée là.
- Le Péristyle coupe sa semaine en deux avec le trio Sphère de lundi à mercredi et "I remember Ella" de Frédérique Brun et Philippe Khoury de jeudi à samedi.
- Du coté de Fourvière, Sharon Jones est lundi soir dans la Nuit Brooklyn et Anouar Brahem présente "The astounding eyes of Rita" samedi soir. Deux spectacles à ne pas louper.
- Samedi soir l'Opéra organise un bal "Summertime" avec Mina Agossi (voix) et Label Equipe (Big Band Jazz) place des Terreaux. Dans le même temps il y aura la retransmission dans une douzaine de villes de la région de Porgy & Bess, en direct depuis l'Opéra de Lyon.
En Haute-Savoie:
- Megève Jazz Contest de lundi à mercredi: 14 formations sont en lice pour le titre de l'année.
- Rodi Fusion quartet est au bistrot du port à Sevrier vendredi soir.
François René Duchable
Bobby McFerrin fait chanter la scène et le public
Voir le site de François Robin
La carte blanche à Tchen Nguyen
(Vienne 15)
Notre poisson en bois à nous
Je remercie tout d'abord ma compagne qui a corrigé tous les jours vers 4 heures du matin mes retours sur les étapes de cette aventure humaine à Jazz à Vienne.
L'humain ! Je suis frappé par le fait que les personnes avec lesquelles j'ai échangé m'ont plus parlé de leur amour des musiciens que celui de la musique en général ou de la musique-jazz, l'un allant avec l'autre au final, bien sûr. Pour ce dernier soir, ce fut la prise en mains enchanteuses par François-René Duchâble, la prise en cœur par Céline Bonacina, la prise en chœur par Bobby Mac Ferrin, la prise en rythme par Tony Allen. Voir la suite . . .
Du coin de l'œil de Daniel Peyreplane
Ma vision de la JazzMix Night :
Voir le site de Daniel Peyreplane
L'équipe de Jazz-Rhone-Alpes.com
Ont collaboré à ce n° : Gérard Bailly, Marceau Brayard, Elie Béraha, Gérard Brunel, Christophe Charpenel, Pascal Derathé, Claire Jalmain, Pierre-Henry Maire, Philippe Maniez, Michel Mathais, Olivier Morard, Tchen Nguyen, Laurent Peix, Pascal Percie du Sert, Daniel Peyreplane, Judy Rankin, Philippe Ray, François Robin, Niko Rodamel.
Tous les détails dans l'agenda
Grâce au partenariat que nous avons noué depuis plusieurs années avec Jazz à Vienne , nous avons pu offrir quelques places chaque soir à nos lecteurs.
Pour en bénéficier il suffit de nous en faire la demande. Nous traiterons les demandes dans l'ordre d'arrivée de celles-ci. Par précaution nous placerons les premières demandes non satisfaites en liste d'attente.
Cette semaine nous proposons quelques places pour le concert suivant : Norah Jones avec Sasha Dobson en première partie le 17 juillet au Théâtre antique
Lundi 9h00 : Toutes les places ont été attribuées
Les improvisations picturales
Chaque jour, à côté de la scène de Cybèle, deux artistes peintre se livrent à un exercice de style: ils disposent d'une toile de 1m par 1m. A eux de traduire avec leurs pinceaux ce qu'ils ressentent. Au total trente peintres se livreront à cet exercice durant le festival.
La cuvée du jour:
Le vendredi 9 juillet 2010
Le dimanche 4 juillet 2010 (un oubli de notre part)
Les pérégrinations jazzistiques à Vienne
vu le lundi 5 juillet 2010 à Vienne
Sylvain Luc en solo
Petite surprise non prévue au programme: Sylvain Luc nous faisait l'honneur d'ouvrir cette longue soirée au théâtre antique par quelques morceaux en solos.
Parmi ceux-ci il y eu une version assez rapide de Black Orpheus, où le guitariste jouait beaucoup sur l'aspect rythmique, ainsi qu'une reprise de Claude Nougaro : Le coq et la pendule.
On est toujours aussi impressionné par la technique invraisemblable du guitariste.
Après trois thèmes, Sylvain fait place au quintet de Michel Portal. Une bonne mise en bouche...
Michel Portal Quintet
Le multi-instrumentiste Michel Portal s'offrait un quintet de rêve pour ce concert: Bojan Z au piano, ainsi que trois musiciens d'outre-atlantique parmi les plus demandés : Ambrose Akinmusire à la trompette, Scott Colley à la contrebasse et Nasheet Waits à la batterie.
Le répertoire est de la plume du clarinettiste; il dirige les musiciens avec brio et les guide même lors de leurs chorus. La musique est assez marquée néo-bop, mais avec des "torsions", des couleurs particulières comme le clarinettiste introduit souvent dans ses musiques.
En tous cas, le répertoire est indéniablement varié et bien dosé, avec un résultat une musique cohérente et fortement dynamique. Le groupe suit bien, les musiciens font bien le job ; la section rythmique dynamise fort bien l'ensemble et propose vraiment de belles choses.
Michel Portal officiait souvent à la clarinette basse, mais selon moi c'est au sax soprano qu'il était le plus convaincant, la clarinette basse n'ayant pas toujours la puissance suffisante dans ce contexte. Comme souvent il suivit des chemins tortueux dans ses solos, en étant tout à fait convaincant la plupart du temps. Parmi les meilleurs moments, on aura retenu un époustouflant chorus de trompette d'Ambrose Akinmusire, impressionnant de puissance dans un style Freddie Hubbard, ainsi qu'un beau solo de batterie très classe de Nasheet Waits, musicien qu'on retrouva plus tard au club de minuit avec le trio de Jason Moran.
On pourrait reprocher à cette formation qu'elle fait un peu "réunion de circonstance" entre ces musiciens; ces derniers avaient d'ailleurs le nez dans les partitions. Pas évident d'être complètement relâché dans ces conditions. Il n'empêche qu'ils s'en sortirent avec brio et maestria, et que ce concert fût une réussite. Un Michel Portal vu sous son meilleur jour.
Olivier Morard
Manu Katché quartet
Place cette fois au quartet de Manu Katché, et à une musique très différente. On y retrouve Alfio Origlio au piano et au Fender Rhodes ainsi que Tore Brünborg au saxophone et Laurent Vernerey à la guitare basse.
On tourne cette fois plus entre funk, soul et pop, dans un style assez proche de la musique que faisait Herbie Hancock à la fin des années 70 après la période Headhunters.
La touche "Herbie" est bien évidemment apporté par Alfio Origlio, dont le jeu est clairement inspiré du grand pianiste, et est un spécialiste de ce style. Alfio semble d'ailleurs être le directeur musical de cette formation.
Parmi les bonnes choses, il est évident que Manu Katché est à l'aise dans ce style musical qu'il semble apprécier fortement.
Si certains thèmes du répertoire sont de bonne tenue, il y a un manque de variété: beaucoup de morceaux se ressemblent. J'ai trouvé également que certains titres au tempo plus lent étaient un peu mièvres, pas de très bon goût.
L'énergie et bien sûr la technique de Manu Katché sont remarquables, en revanche certaines de ses variations étaient trop appuyées et couvraient complètement ses partenaires. On était en droit d'attendre plus de finesse de ce batteur d'une telle renommée, surtout après l'excellente prestation de Nasheet Waits vu au set précédent. Mais il y eu d'autres moments où le batteur fût nettement plus à son avantage.
Concernant ses partenaires, j'ai trouvé Alfio très convaincant (comme d'habitude!) dans ce style musical qu'il maîtrise parfaitement, dommage que ses plages solos furent si courtes.
Laurent Vernerey tenait très bien son rôle, en étant solide et en laissant beaucoup d'espace au batteur. Par contre le jeu du saxophoniste Tore Brünborg ne m'a absolument pas convaincu, et je m'en serais volontiers passé...
Un concert assez décevant au final.
Olivier Morard
La carte blanche à Michel Portal et Manu Katché, avec Sylvain Luc et Miroslav Vitous
Il a fallu attendre 23 heures 55 minutes pour voir débarquer ce quartet inédit, composé de Michel Portal, Miroslav Vitous, Sylvain Luc et Manu Katché. Rapidement on comprend par la forme des éclats dispersés, qu'il sera constitué d'individualités qui maintiennent leurs incantations dans un cercle hermétiquement clos. Cet écueil provoque inévitablement de l'embrouillamini.
Cela sera d'autant plus vrai qu'il correspondra au spectacle entrevu en backstage dans ce qui précédera leur venue sur scène. La bande des quatre vivaient indépendamment l'espace temps qui précédait le show. Chacun dans son coin ou à sa table ne recherchait aucun contact avec celui qui allait partager cette expérience, au demeurant très palpitante. On eut pensé qu'une connivence serait de rigueur pour scinder le groupe dans une entente empathique. Au lieu de ça une certaine froideur régnait entre les individus eux-mêmes. Pas un mot, pas un regard, pas un échange circonstancié.
Nous ne nous amuserons donc pas à faire du décryptage de mauvais goût sur les assauts de chacun. Manu Katché ayant déjà, dès la fin de l'après-midi, annoncé à la presse qu'il ne se considérait pas batteur de Jazz.
La réalité du dévidage allait simplement dépasser la fiction imaginaire de tout en chacun, avec son attente personnelle qui va de paire.
Pas étonnant qu'au bout de trente minutes, les spectateurs quittait déjà le groupe. L'affiche alléchante ne tenait pas la route. Visiblement ils avaient tout donné tout livré. Le résultat était plutôt maigre dans ce partage obscur et cette lutte muette.
Le petit rappel les fit réapparaitre pour une tranche horaire de dix minutes. Il se matérialisa quelques petits frémissements velléitaires.
Les risques nocturnes du métier de musicien furent tangiblement palpables. Des regards admiratifs se portaient en direction de l'emblématique Miroslav Vitous, témoin encore aujourd'hui des premières apparitions du groupe mythique. Une mémoire intacte se tourne en direction du Live in Tokyo de 1972 où Weather Report commençait alors à poser les premières pierres de son histoire.
Les rictus de Michel Portal n'auront pas suffi pour ramener ce radeau de la méduse à bon port.
Marceau Brayard
vu le mercredi 7 juillet 2010 à Vienne
The Mahotella Queens
Au moment ou les vuvuzelas des Townships ont été largement adoptées par les supporters du Mondial et résonnent dans les téléviseurs du monde entier, c'est un moment fort pour Jazz à Vienne que d'accueillir pour la première fois , une formation plus que cinquantenaire qui symbolise l'histoire de la liberté conquise par tout un peuple sur l'apartheid . The Mahotella Queens : trois chanteuses, Hilda Tloubalta, Mildred Mangxola et Nobesuthu Mbadu, la soixantaine bien assumée, longtemps associées au chanteur Mahlathini, ont carrément inventé le style mbaquanga fait d'un mélange de musiques traditionnelles sud africaine, de jazz marabi, de soul et de gospel qui s'est imposé dés les années 60 comme le "Township Sound". Dans les années 80, ce style musical a connu la reconnaissance internationale avec l'album de Paul Simon , "Graceland" ainsi qu'avec le Sud Africain blanc Johnny Clegg. Depuis les années 2000, les Mahotella Queens ont retrouvé le chemin des tournées en se produisant régulièrement seules ou avec le trompettiste sud -africain Hugh Masekela ainsi que celui des studios pour un album "Siyadumisa"(2007), proposant un mélange de mbaquanga et de gospel.
Accompagné de trois musiciens, assurant le service minimum, les Mahotella Queens se présentent dans une tenue colorée alliant traditions pour les coiffes rouges et les pagnes chamarrés, avec décontraction et clins d'œil footballistique pour le maillot N° 10 aux couleurs jaunes et vertes des Bafana Bafana. Les ingrédients propres au style mbaquanga se mettent rapidement en place avec une forte proportion de musique zoulou, une pointe de gospel, et quelques mesures de reggae. C'est une musique de fête qui s'accommode bien avec la gouaille des chanteuses toujours en recherche des réactions du public qui ne se montre pas avare de soutien. Yebo ! YEBO ! La dimension musicale est complétée de quelques intentions chorégraphiques ou c'est plus le jeu et l'énergie qui sont mis en avant que la recherche de la perfection. Tout le monde est là pour se faire plaisir et apprécie la performance de ces "mamies pêchues". Même si pour combattre la monotonie inhérente aux limites de ce style musical, de nombreuses relances et facéties sont nécessaires, on arrive jusqu'au rappel final sur le titre Kazet (Gazette) , plus connu des oreilles françaises dans son adaptation "Mais où sont passées les gazelles ?'' (Lizzy Mercier Descloux en 1984).
Au final juste une bonne introduction entre tradition et folklore, au plus consistant et ambitieux hommage d'Angelique Kidjo à Miriam Makeba.
Gérard Brunel
Angelique Kidjo propose un hommage collectif à "Mama Africa", Miriam Makeba
Soirée Afrique : pas besoin de vuvuzela pour faire la fête !
En ces temps de Fifa World Cup', la soirée africaine ne pouvait qu'être placée sous le signe de l'Afrique du sud. Après le folklore des Mahotella Queens, seules les chansons de Miriam Makeba pouvaient représenter toute la puissance et l'engagement de la musique africaine.
L'idée de se projet nous vient de la béninoise Angelique Kidjo, déjà habituée du festival par sa présence l'année dernière aux côté de Dianes Reeves, Lizz Wright et Simone. Elle revient ce soir accompagnée d'une palette d'artistes du continent entier pour célébrer "mama Africa" , une Miriam Makeba à la fois voix et voie de l'Afrique, combattante de la liberté et de l'humanité.
Accompagnés des choristes de Miriam Makeba : Faith Kekana, Stella Khumalo et Zamo Mbutho, les talents et les univers musicaux de Baaba Maal (Sénégal), Sayon Bamba Camara (Guinée Conakry), Asa (Nigéria), Vusi Mahlasela (Afrique du sud), Rokia Traoré (Mali) et bien sûr, Angélique Kidjo se sont succédés, mélangés, retrouvés, pour créer un hommage à la fois authentique et singulier.
Que ce soit la fougue de la jeune Asa habillée en businesswomen new-yorkaise ou le côté folk de Vusi Mahlasela, le côté festif que le public Viennois vient chercher lors de cette soirée "aux racines" était bien présent à entendre la foule en survoltée dans la fosse comme dans les gradins. D'un Quit it, repris magistralement par la sublime Rokia Traoré et qui laisse le théâtre sans voix, à Africa, le tube phare d'Angelique kidjo écrit en l'honneur de Miriam Makeba. La foule est déchainée et la chanteuse béninoise n'hésite pas à se frayer un passage dans la fosse, suivant le chemin qu'avait pris son comparse Buddy Guy (avec qui elle reprenait Voodoo Child pour le documentaire sur le blues "Lightning In A Bottle") il y a deux ans !
Si Angélique Kidjo a cette puissance dans la voix, c'est peut-être qu'elle puise sa force de la terre rouge de Ouidah, sa ville natale, berceau de l'esclavage ouest-africain. Et c'est sûrement cette force culturelle qui façonne la dimension artistique de ce projet et en fait un spectacle plutôt qu'une représentation.
Oui, cet enfant du vaudou envoute le théâtre antique avec une simplicité déconcertante et enflamme littéralement le public, qui se rend compte que la chanson Pata, Pata n'est pas uniquement ce tube de l'été 1999 repris par Cumba Gwalo mais bien un hymne à l'Afrique !
Claire Jalmain
vu le jeudi 8 juillet 2010 à Vienne
Diana Krall en quartet
Quelques mois après un bel album aux teintes brésiliennes, Quiet Nights (écoulé dans le monde à un million d'exemplaires), la star canadienne du jazz vocal féminin, retrouvait la scène de jazz à Vienne en quartet (contrebassiste, batteur et guitariste).
Star, le mot n'est pas usurpé.
Dès la balance, on nous fait savoir que l'ordre de passage prévu initialement serait inversé et que Mme Costello passerait avant son mari ( ?).
Apparaît alors l'artiste en tenue "casual Friday", mais stop ! Défense d'assister à ladite balance, tous les journalistes présents sont priés de dégager.
(Il est vrai que la présence d'une dizaine de personnes disséminée dans cette arène qui peut en contenir 8500, pourrait fausser les réglages requis pour une prestation de qualité.)
Finalement, on nous autorise à revenir, mais interdiction formelle de prendre des photos.
Le service d'ordre est au bord de l'implosion.
20h 30 tapante, le spectacle commence, et l'on sent d'emblée que la prestation sera décevante. La chanteuse peine à établir le contact avec "la salle". Le souhaite t'elle vraiment d'ailleurs ?
Pourtant un peu plus affable qu'auparavant, la musicienne en robe couture bleu et noir du plus bel effet, juchée sur des talons aiguilles, ne semble pas du tout à son aise, sa voix paraît en retrait, loin des prouesses dont elle est généralement capable et elle peine à donner de la chair à sa prestation. Tout ici est désincarné.
Dianna Krall est réticente à l'idée même de spectacle.
Shirley Horn, Oscar Peterson et Nat king Cole ont dû partir avant la fin du spectacle.
Pour elle, ce que nous (je ?) venons chercher dans le jazz, et plus généralement dans les musiques "vivantes" à savoir la possibilité de l'impondérable, de l'artéfact, est tout simplement inconcevable.
Le jazz n'est-il pas aussi, l'art du "lâcher prise" de l'abandon et de la spontanéité ?
Je pense que chez Krall, tout passe par la musique et la qualité de ses albums en témoigne. Mais Il y a quelque chose de mortifère dans cette démarche. Quelque chose en complète contradiction avec l'idée même que je me fais de cette musique qui s'invente de nos jours, ce laboratoire vivant, toujours là, toujours en mouvement, ce jazz qui sait se faire parole, expression même du vivant, peut-être l'une des seules musiques d'aujourd'hui où la maîtrise de l'instrument, sa technique et sa dextérité, peuvent servir avec éloquence le langage du cœur.
Encore faut-il avoir quelque chose à dire... Dommage car le talent est là, incontestable
N'oubliez pas d'éteindre la lumière en partant.
Elie Beraha
Elvis Costello & The Sugarcanes
Bien sûr, ce n'est pas du tout du jazz et ce n'est pas en ayant épousé une bonne pianiste et chanteuse "soft jazz", rencontrant un grand succès international, que Monsieur Elvis Costello a pour autant renié son passé protéiforme qui musicalement prend naissance au milieu des années 70 dans une veine punk rock (My aim is true et This year's model) en passant ensuite par la pop, le rythme and blues (Punch the clock) avec quelques clins d'œil à la musique classique (The Juliet Letters) et même au jazz (oui !) en s'associant à un big band pour le North Sea Jazz Festival de 2004.
Déjà en 1981, Elvis Costello avait surpris son public rock en sortant un album typiquement country "Almost Blue" sur lequel il avait cru bon de placer un stickers indiquant que "cette musique pouvait surprendre les étroits d'esprit". En 2009, avec T-Bone Burnett à la production, il est revenu à cette veine country pour un album consistant "Secret, Profane & Sugarcane" dont il signe pratiquement tout les titres.
Pour ce concert à Vienne, Elvis Costello est venu avec l'équipe au grand complet de cet album "Secret, Profane & Sugarcane" ; c'est-à-dire des musiciens de country et de bluegrass de premier rang aux U.S.A., avec à leur tête Gerry Douglas (dobro) membre du Union Station d'Allison Krauss, pilier du label folk "Rounder" ; de Jim Lauderdale (guitare) multi nominé "Grammy Award" et figurant sur de nombreuses productions country de Nashville notamment celle de George Strait et de Patty Lovelless ; Mike Compton (mandoline ) connu pour ses participations bluegrass et notamment à la musique du film "O Brother" ; Stuart Duncan (violon) qui a travaillé sur le projet bluegrass de Mark Knopfler et Emmylou Harris en 2006 et plus récemment sur le projet à succès de Robert Plant et Alison Krauss "Raising Sand" ; Jeff Taylor accordéoniste très recherché sur la scène et les studios de Nashville, et Dennis Crouch bassiste lui aussi associé à la formation d'Allison Krauss et Robert Plant. Il n'y avait que le producteur T-Bone Burnett pour réunir de tels musiciens autour d'Elvis Costello et les convaincre de partir avec lui sur les routes d'Europe où cette musique est quelque peu méprisée.
Le programme fait bien sur la part belle à l'album avec Down among the wines and spirit suivi de Complicated shadows dédié à Johnny Cash et en rappel le très vitaminé Sulphur to sugarcane marque de fabrique de l'album qui tient la route en live. Ca joue souvent très fort coté guitare, heureusement les instruments traditionnel bluegrass (mandoline, dobro, violon) viennent tempérer un peu l'ensemble. Quelques hommages aussi à Jimmie Rodgers et surtout aux Beatles avec You've got to hide your love away enregistré pour le film "Help" et mise ici à la sauce country. Les ingrédients country- bluegrass sont aussi utilisés pour revisiter des classiques de notre "punk binoclard" au chapeau bien visé sur la tête , c'est le cas avec The angels wanna wear my red shoes ou le public est invité à "cirer" les chaussures ! , à Everyday I write the book ou encore en rappel Allison un des premiers tubes punk de 1977 qui garde encore la pêche dans ses nouveaux arrangements.
Bien plus que de revisiter les sons de la musique traditionnelle américaine, c'est toute la musique d'Elvis Costello qui passe ici à la moulinette country - bluegrass avec l'appui efficace d'une équipe musicale triée sur le volet. C'est sûr que si Madame avait pris le risque de venir reprendre au coté de son époux, un classique d'Emmylou Harris ...(elle le fait bien pour Joni Mitchell), le Théâtre Antique aurait apprécié.
Gérard Brunel
Alfredo Rodriguez au Club de Minuit
Heureusement que le club de minuit nous offrait cette bouffée d'oxygène nécessaire après l'affligeante soirée quelques centaines de mètres plus haut.
Alfredo Rodriguez cumule une série de qualités dont bien des artistes devraient s'inspirer, avant de se hisser sur leur piédestal en carton pâte.
Ce qui le pousse peut-être à se différencier de façon si naturelle, c'est son histoire qui ne peut nous laisser indifférent. Après avoir obtenu une autorisation de sortie du territoire cubain pour se produire au Mexique. Il a choisi une fois sur place, de suivre la frontière et de rejoindre les Etats-Unis. Son objectif était de se consacrer totalement à sa musique Il connaissait le prix à payer, l'incontournable coupure définitive avec sa famille.
Ce soir il attaque par une pièce en solo Crossing the Border, laissant vite apparaître une virtuosité volcanique. A un moment il ponctuera sa prise pianistique à l'aide d'une pédale qui provoque une frappe, donnant un son de noix de coco que l'on martèle.
Son contrebassiste Peter Slavov et son batteur Francisco Mela viendront le rejoindre. Leur contribution permet cette pratique d'étayage, qui s'éloigne des lourdes dorures pouvant écraser la masse mélodique, comme nous avons pu le voir cette semaine chez un cogneur médiatique. Là nous sommes en présence d'une frappe de puriste qui ne nous inonde pas de sa fièvre. Il sait rester dans la juste mesure pour servir la nuance, l'habilité et la robustesse stylistique du pianiste qui fait chanter le legato sur différente phase de son jeu. Dans cette perspective on adhère et on déguste jusqu'à la lie le breuvage qui s'exerce sur différentes coutures d'influences subtilement dévoyées.
Quant il sort des thèmes qui lui appartiennent, il réussit à faire luire sa touche personnelle et l'on fait fi d'Arielle Dombasle chantant Que Sas.
Il affectionne particulièrement Igor Stravinsky dont il se sert lors d'une dernière envolée solitaire. Laissant poindre toute la rigueur de son vagabondage osé.
Il extrait de ses origines la couche d'humus vitale qu'il assemble ostensiblement à sa formation classique de laquelle il ne renie rien. Ce qui le met parfaitement à l'aise dans sa posture emplit de créativité. Il explore son avidité par cette passion tenace et inépuisable qui devient son arroyo de survie.
C'est le deuxième Alfredo Rodriguez que nous voyons sur la région. Le précédent avait fait la première partie de Jacky Terrasson à l'édition 2001 d'AVaulxJazz. C'est étrange d'observer combien la nature est têtue. Ces deux pianistes cubains aux parcours similaires partagent certaines valeurs. En 1960 le premier avait quitté la Havane pour aller vivre à New York. Par la suite il s'était installé à Paris en 1983 d'où il devenait une figure incontournable de la musique cubaine et du latin Jazz. Le 3 octobre 2005 il s'éteignait suite à une longue maladie.
Qu'il sache à présent qu'il dispose d'un digne successeur, que nous accueillerons à chaque fois avec la ferveur qu'il mérite.
Marceau Brayard
vu le vendredi 9 juillet 2010 à Vienne
Rhum Midnight Orchestra à Cybèle
Ce quintet présente la première harpe visible cette année sur Jazz à Vienne, Julie Campiche est derrière, nous l'avions dejà vu avec le Orioxy quartet. C'est souvent un moment agréable qui se dessine bien que cet instrument semble délaissé par les "jazzeux". Ce quintet est vocal avec Manon Coursol au micro qui va reprendre de nombreux standards, à commencer par Round Midnight en duo avec la harpe. Bien fait et émouvant. Arrivent les "les gars" et c'est parti pour 45 minutes de standards, on reconnaitra au passage Fried pies ; Midnight voyage ou encore Nika's dream. L'ensemble dégage une belle énergie et une envie de jouer ensemble qui est tout à fait perceptible. Malgré la chaleur assommante le public est présent et applaudi "chaleureusement".
(Julie Campiche: harpe ; Natan Vidal: contrebasse ; Manon Coursol: chant ; Rémi Savignat: guiatre ; Marc Michel: batterie)
L'atelier Gospel de l'Académie de Jazz
Un des ateiers de l'Académie de Jazz : le Gospel sous la direction éclairée de Sabine Kouli qui fait référence en la matière dans la région. Quinze choristes (aucun homme !) et un pianiste vont proposer un répertoire de negro-spirituals, de gospel traditionnels et modernes.
Le concert commence avec l'arrivée inopinée dans le public d'une chanteuse vite repérée par Sabine qui l'invite fermement à se joindre à la troupe. Hawa, elle terminait sa répétition avec la chorale de Bobby McFerrin et la voilà embriguée sur la scène de Cybèle. Elle chante "I Believe" avec une émotion palpable qui saisit le public. Belle recrue ! Le concert reprend son cours normal avec des "tradi" comme ''Thou Lord'. Ensuite Sabine Kouly reprend ses vieilles recettes et fait participer le public avec la rythmique de "Testimony" qui s'apparente beaucoup à celle de "We will rock you" de Queen que tout le monde connait.
Et le concert se ermine en une communion Gospel comme il sied à ce genre de musique.
Emynona
Pour ce dernier concert à Cybèle, il fallait de la "pêche" et du "lourd". Vincent Rival a eu le nez creux en programmant la jeune formation Emynona. Il s'agit d'un quintet cuivré avec Kenzy Boufedji à la guitare et Chant ; Romain Langlais au saxophone ; Guilhem Parguel au trombone ; Mathieu Picard à la basse et Hafid Zouaoui à la batterie.
Ces cinq là tournent ensemble depuis peu de temps mais on reconnait de suite le travail et le talent. Les cuivres dansent sur scène, la batterie d'Hafid (déjà repérée avec The cat in the washing machine) est percussive à souhait, le chanteur/guitariste n'est pas sans rappeler Willy de Ville. Le tout est très funk et R&B comme il sied bien. Bref ça fait bouger. Autant dire qu'au lieu d'éteindre Cybèle ce groupe a mis le feu. A suivre dans les clubs ....
Céline Bonacina trio
On la connaissait un peu timide, Céline Bonacina. Pour ce concert elle a mis tous les atouts de son coté. Ça a commencé par un nouveau répertoire proposé dans son dernier album "Way of life" avec Nguyen Lê aux manettes, ça s'est poursuivit par une série de trois soirées de concert au Péristyle de l'Opéra de Lyon en début de semaine. Elle et ses musiciens sont arrivés fin prêts pour ce grand soir au théâtre antique pour ouvrir la JazzMix Night.
Céline Bonacina entame crânement son set au sax baryton, son instrument de prédilection. Nullement intimidée par le mur de spectateurs elle déroule sa musique sans faiblir, et la mayonnaise prend. D'habitude le premier concert de la dernière nuit est un peu un piège car le public est plutôt dissipé, attendant les "pointures" qui arriveront plus tard. Ici elle envoie ses morceaux mixant jazz moderne et inspiration de l'océan indien et le public tend l'oreille. Mieux il applaudit.
Céline Bonacina aura franchi une marche de plus, une belle marche ce soir, en compagnie de Nicolas Garnier (basse) et Hary Ratsimbazafy (batterie).
François René Duchable du classique au jazz
Belle idée que cette ouverture musicale confiée à François-René Duchable. Son appétence à se retrouver devant un public qui ne l'attendait pas lui a procuré une bonne dose d'excitation. Noué à un besoin et une volonté de tuer l'ennui, qu'il dit avoir côtoyé durant trente ans de manière concentrique.
S'il était ravi d'être là, devant un tel parterre inattendu et curieux, cela relève de son désir de faire découvrir dans un lieu plus propice, les illustres personnages peuplant ce patrimoine. Il refuse de retrouver la blancheur opaque des salles de concert. Il pense que toutes ses œuvres méritent de la couleur afin de mieux l'inspirer.
Il évoquera successivement une série de grands compositeurs. C'est avec le 4ème prélude de Chopin qu'il ouvre la démonstration. Pour nous pointer un certain Antonio Carlos Jobim qui s'en serait largement inspiré dans sa construction intitulée How Insensitive.
Il enchainera principalement autour de plusieurs pianistes avec le particularisme qui les personnifie: Ludwig van Beethoven et son troisième mouvement de la Sonate au Clair de lune, Jean Sébastien Bach et une toccata pour orgue transcrite pour piano, Robert Schumann et son Carnaval opus 9, Ondine de Maurice Ravel qui inspira John Coltrane pour Giant Steps, Claude Debussy avec sa couleur ragtime dans Golliwogg's Cakewalk (1913), Spanish Dance de George Gershwin, Rêve d'amour de Franz Liszt que Louis Armstrong avait chanté, Rapsodie Hongroise de Liszt qui lui rappelle Fats Waller et le début du Jazz, Erik Satie et sa Gymnopédie numéro 1.
Ce florilège expressif nous montrera toute l'importance qu'ont apportée, chacun à leurs niveaux, ces inventeurs pour contribuer à l'évolution de l'art sonore.
Dans cette aventure sa prestesse digitale nous attire dans une fête musicale. Le public est pris sous le charme et il n'hésite pas à le lui faire savoir par une belle ovation. Il réclame même un dernier thème de façon volontairement admirative.
François-René Duchable a une certaine inclinaison qui convient très bien dans l'état d'esprit du Jazz déjanté. Sa vision et son besoin de purification va le pousser à aller tremper son piano dans un lac de l'arrière pays niçois à l'aide d'un hélicoptère. S'il réitère son exploit de 2003 dix ans plus tard c'est juste pour confirmer qu'il ne regrette aucunement ses motivations de l'époque. Son but, se couper des fioritures des lambris des lumières pales du concert académique, où plus aucune surprise ne l'y attend. Et l'expérience de ce soir ne lui fera certainement pas faire machine arrière.
C'est un mur d'individus qui se sont dressés pour lui transmettre leur joie d'avoir partagé cet instant. L'interprète de ce soir en fut ému dans tout son for intérieur. Mais sa pudeur a tenté de masquer cet état d'ivresse passagère.
Marceau Brayard
Bobby McFerrin fait chanter le théâtre antique : L'autre "fou chantant"
Accueilli par un tonnerre d'applaudissement après le classicisme des notes bleues de François René Duchable, Bobby Mc Ferrin, tête d'affiche de cette Jazz Mix Night, nous offre un ersatz de concert, un spectacle bizarre, presque dérangeant.
"La musique, c'est un bruit qui pense" disait en son temps le vénérable Victor Hugo. Et le bruit, Bobby, C'est sa spécialité. Les onomatopées, plus précisément. Entre les poils rêches et grisonnants de sa barbe naissante, il colle son micro sur son visage pour se transformer en boite à rythmes "mélodique" dès les premières secondes. L'extraordinaire justesse de son chant séduit alors immédiatement.
Secondé pour l'occasion d'une chorale inédite dirigée par la chef de chœur Eska, le maestro des mélodies bucales s'amuse à enchainer les morceaux sans transition, coupant sèchement l'élan du public qui commence pourtant à applaudir en rythme. De toutes ces bouches assises sur scène, il n'en tire que quelques rythmes de base lui servant de tremplin pour ses délires vocaux. A aucun moment la puissance inhérente à toute chorale n'est mise à contribution, Bobby préférant inviter sans cesse les spectateurs a devenir acteur de ses élucubrations sans fins.
Pour faire chanter le public de vienne, il connait la solution : descendre dans la fosse et prêter son micro a quelques spectateurs choisis au hasard. De cette complicité inattendu se dégage un dialogue musical complice à même de séduire la foule. Une fois sa "B-A" accompli, il s'efface, laissant la discrète mais talentueuse Eska mener la chorale sur des chemins plus mélodieux, malgré une insuffisance de répétitions.
Ceux qui sont venus pour entendre les tubes de bobby seront déçus, ce concert aux allures inhabituelles fini par ressembler à un amoncèlement sans vie de bruitages buccaux désordonnés sans véritable fil directeur. Non pas qu'il a perdu de son charisme ou que sa prestation sonne faux, mais ce dédale de bruits fini par lasser. Par ses incantations au limite du Sacré, Bobby semble se faire plaisir dans ce costume de shaman baba-cool, essayant a chaque recoin musical d'emmener le public a l'intérieur de son champignon hallucinogène.
Du groove immuable de " Don't Worry Be Happy" (que certain attendent encore), il n'a gardé que cette nonchalance jouissive commune a beaucoup de "soixante-huitards" sur le retour. Alors que l'on attendait une prestation magistrale a même d'honorer les trente ans du festival, le scatteur le plus célèbre de la planète se contente d'enchainer 1h30 d'improvisations plus ou moins heureuses.
On adore, ou on déteste, mais cet OBNI (Objet Bruyant Non Identifié) a le mérite de ne laisser personne indifférent.
Pascal Percie du Sert
Eska a répondu à nos questions
Chef de chœur et chanteuse multi-talentueuse de la scène Londonaise, Eska Mtungwazi a été durant trois jours responsable de la formation du chœur qui a accompagné Bobby McFerrin lors de la Jazz-Mix Night. Pendant la représentation, elle a conquis le public par son énergie et sa ténacité.
Jazz Rhône-Alpes: Pouvez-vous nous parler de votre expérience en tant que musicienne et chef de chœur ?
Eska Mtungwazi: J'ai commencé à diriger des groupes lorsque j'avais 17 ans, en débutant avec des chorales gospel et en écrivant pour des chorales d'église. Être un musicien en église mène à devenir très humble, c'est une énorme responsabilité que de mener les gens en prière - la plus haute vocation, car exprimer l'amour de Jésus c'est se trouver en soi-même. Il faut vraiment se perdre dans l'adoration de Dieu afin de voir son reflet au plus clair. Wow!
JRA: Pourriez-vous nous expliquer votre travail avec la chorale de Vienne et ses objectifs ?
EM: L'intérêt du stage effectué sur 2 jours était de réunir 140 personnes qui n'avaient jamais chanté ensemble afin d'en faire un ensemble cohérent, tout en permettant aux chanteurs de s'exprimer individuellement. Soit, tout une palette de couleurs qui n'en deviennent qu'une - un spectre lumineux, ou encore un kaléidoscope sonore! Nous nous sommes concentrés sur l'aspect "joué" de la musique: beaucoup de rondes, par exemples des chants en canon ou des "circlesongs" qui sont des morceaux improvisés qui emploient la voix ainsi que d'autres parties de l'anatomie, toutes confondues. Nous avons également travaillé l'art d'être "présent" lors d'une représentation. La présence corporelle est tout aussi importante que celle de la voix, mais elle nécessite beaucoup de concentration et d'entraînement afin de devenir naturelle chez le chanteur. Le but était de nous donner pleinement à Bobby McFerrin et au public et de les inviter à ce monde de liberté afin qu'eux aussi soient amenés à chanter ouvertement.
JRA: Quel a été votre ressenti du groupe, et que pensez vous du résultat de vendredi soir ?
EM: J'avais été préalablement informée que les chanteurs de la région lyonnaise étaient des gens relativement conservateurs, et que ce serait donc assez difficile. Ironiquement, c'était à l'inverse. J'ai rencontré un groupe d'individus qui étaient prêts à être libérés et n'attendait seulement qu'on leur tende la main. J'ai trouvé des visages, des cœurs et des esprits grand ouverts. Il y a une incroyable diversité de talents à l'intérieur du groupe, avec des ensembles vocaux et des improvisateurs très remarquables . Je suis convaincue que j'ai rencontré la crème lyonnaise. La quête de l'artiste, c'est la liberté. C'est universel.
Quand nous sommes arrivés sur scène, je pense qu'on était prêts à tout, et Bobby est lui aussi toujours prêt à tout faire. Après les quinez premières secondes nous nous sommes embarqués dans un circlesong et j'ai vu le groupe sauter dedans les pieds joints, avec de la peur mais le faisant néanmoins. Nous sommes tous sortis de notre zone de confort, le public y compris. J'étais très fière de ce la façon dont nous nous sommes donnés au public et à Bobby. C'était spirituel.
JRA: Quels sont vos prochains projets?
EM: Ma chorale, les Goldsmith Vocals (http://goldsmithsensemble.blogspot.com/) et moi allons travailler avec les chorégraphes H2Dance sur une nouvelle pièce chantée et dansé qui sera jouée en automne. Nos collaborations les plus récentes sont avec le compositeur Matthew Herbert (http://vimeo.com/8595281, www.matthewherbertbigband.com, www.accidentalrecords.com) et la directrice de chorégraphies Struan Leslie (www.struanleslie.com). Je continue à travailler avec chacun de ces artistes, car Matthew produit actuellement mon album solo qui sera bientôt mixé, et Struan dirigera mes représentations live. Je prévois également de développer un one-woman show ainsi qu'une présentation musicale de mon album dans des salles de théâtre afin d'incorporer des éléments théâtraux.
(propos recueillis par Philippe Maniez)
La chronique tirée du Blog de François Robin
Construire la programmation d'un festival de jazz est toujours un exercice délicat.
La labellisation "jazz" est en effet suffisamment floue pour pouvoir embrasser un large choix de musiques, ce qui fait forcément grogner les extrêmes. Un peu de tradition, un peu d'audace, un peu de populaire, un peu d'avant-garde, les puristes crient à l'escroquerie, les néophytes au snobisme.
Face à ce grand écart, difficile pour un artiste de rejoindre le plus large public sans se renier. L'erreur de casting n'est jamais loin.
Le choix de Reza Ackbaraly était donc osé pour la dernière soirée du festival, traditionnellement éclectique. En préambule à l'excellent Bobby McFerrin, valeur sûre à juste titre, il avait invité le pianiste François-René Duchable. Duchable, c'est toute mon enfance d'apprenti pianiste, un surdoué qui a rempli depuis des décennies les salles de tous les continents, particulièrement encensé pour son interprétation de l'œuvre de Chopin. Curieux choix, donc, pour une programmation "jazz". On aurait pu penser que l'excellentissime pianiste allait se livrer à l'exercice finalement assez convenu du musicien classique interprétant une partition de jazz. Un peu de Gershwin, un peu de Bernstein, et le tour est joué sous les gentils applaudissements d'un public complaisant. Mais si François-René Duchable a jeté symboliquement son piano dans l'eau d'un lac, il y a sept ans, c'était pour tordre le cou à un système de médiatisation de la musique classique qui se complait dans la convention et touche deux pour cent des mélomanes. Certainement pas pour cautionner aujourd'hui un exercice plan-plan. Contre toute attente, c'est donc un répertoire résolument classique qu'il nous a donné à entendre. A la recherche de la "blue note", il explore Bach, Beethoven, Schuman, Chopin, Liszt, Debussy, Ravel, Satie, pour en extraire non pas les preuves de l'influence du classique sur le jazz - exercice prétentieux qui n'aurait pas manqué d'agacer - mais plutôt toute l'inventivité et la vitalité de ces musiciens trop vite catalogués dans le répertoire "musique pour vieux, snobs et bourgeois".
Devant un public qui attribue plus souvent la sonate au clair de lune de Beethoven à Louise Tucker (Midnight blue), le prélude de Chopin à Gainsbourg (Inceste de citron) ou le lac des cygnes de Tchaïkovski à Wallace Connection (Daydream), Duchable se fait ambassadeur d'une musique passionnante, portée par sa virtuosité - qui fait passer certains pianistes jazz pour des bûcherons - et une interprétation d'une magnifique limpidité devant laquelle l'amphithéâtre bondé reste suspendu, muet de surprise, comme devant une porte jadis condamnée qui ouvrirait sur le plus beau des jardins. Ne nous y trompons pas: ce n'est pas le silence révérencieux de la salle Gaveau ni le silence de plomb d'un auditoire endormi: les sifflets qui félicitent la fin d'un passage technique sont bien ceux du public jazz chauffé à blanc et le tonnerre d'applaudissements qui cascade de la colline de Pipet n'a jamais eu son égal, dixit Duchable, dans un de ses concerts classiques. En refusant la transversalité a minima, l'artiste a tordu le cou au complexe d'un public souvent méprisé, mis à distance d'une musique confisquée sous prétexte conservatoire ou élitiste.
Dans ce même public, Bobby McFerrin va plonger, s'immerger à la recherche de la perle rare, du partenaire idéal pour converser par le chant. Alternant les thèmes au rythme de sa surprenante "human beatbox", il choisit à chaque fois le soliste le plus improbable, délaissant celui qu'il sent musicien pour la femme de ménage, la fille branchée pour le gars complexé, le cheval fougueux pour la mamie charmée. Pour que la démonstration soit totale. Pour que pas un ne reparte ce soir en pensant que la musique est réservée aux autres. Une magnifique distribution de confiance en soi, une remise à niveau de fraternité humaine. Sur scène, la chorale d'amateurs fait la claque, encourage et accompagne le performeur d'un instant, emmené par Eska, chanteuse rayonnante qui porte son obésité comme une victoire sur le mépris. Duchable, McFerrin...
J'aime les artistes qui aiment les gens.
François Robin
Lee Fields & The Expressions : Friday night fever!
Il y a bien une chose qu'on ne peut certainement pas reprocher à Lee Fields, c'est d'avoir apporté de la musique au théâtre antique ce soir. Ce n'est pas que l'on commençait à s'endormir, mais presque !
Arrivé tout frais dans son costume bleu brillant et tous ces froufrous digne de Travolta un certain samedi soir, ce séducteur soul aux airs de James Brown répand un message très clair qui se résume à "j'aime les filles et l'argent" (comme quoi il a tout compris).
Ce gaillard là, c'est un show-man, et, perché sur ses talonnettes, il groove. Accompagné par The expressions, ces six musiciens au costard-cravate aussi austère qu'ils sont bons, Lee Fields se lâche !
Ceux qui avaient raté Joe Cocker on eu droit à une sensualité et une poésie digne d'un you can leave your hat on avec la chanson ladies, je cite : "Well ladies, all you ladies, all over the world, I want you to help me sing this. Here we go ! Short ones, tall ones, big ones, small ones! Beautiful ladies."
Finalement, c'est sympa, mais pas encore à la hauteur de ce qu'on attendait de cette Jazz Mix night. En même temps, Lee Fields, c'est aussi Jealousy de Martin Solveig, sachant ça, on a tout de suite un peu de mal à se mettre dans l'ambiance ...
Claire Jalmain
Spok Frevo orquestra : Le BBB ( Big Band Brésilien )
Les amateurs de Jazz vont enfin pouvoir desserrer les dents avec l'arrivée au cœur de cette Jazz Mix Night des nombreux trublions du Spok Frevo Orquestra. La chaleur du Brésil avec la puissance d'un Big Band, l'affiche est alléchante.
Malgré une entrée en scène discrète, Le Spok Frevo entame enfin les festivités avec une ambiance délicieusement cuivrée. Une fièvre musicale que l'on attendait depuis le couché du soleil.
Digne des plus belles soirées de février à Rio de Janeiro, l'atmosphère du théâtre antique retrouve enfin un parfum festif. Non pas que l'hétérosexualité exacerbé de Lee Fields ait laissé le public indifférent, mais l'équipe d'énervés qui occupent désormais toute la scène enchaine les notes avec la fougue qui manquait jusqu'ici.
Forcément joué avec un large sourire, la musique offerte par cet ensemble pléthorique ne tombe pas dans le coté confortable et plonplon, lourd à mettre en mouvement, genre "banquette ultra moelleuse d'une cadillac des années 50" auquel les Big Bands sont souvent assujettis. Mené à la baguette par Inaldo Albuquerque, chaque instrument trouve même une petite place pour rentrer un solo digne de faire pâlir tout musicien amateur.
Avec leur faux airs de membres de la Cosa Nostra aux costumes italiens taillés sur mesure, les musiciens semblent vouloir ressusciter le Cuba d'avant Castro, où la mafia américaine venait perdre des millions de dollars au poker sur une musique de cabaret offerte par les plus artistes jazz du moment alors que le peuple rêvait de révolution. Mais ne boudons pas notre plaisir.
Assez académique (les musiciens restent collé a leurs partitions, pléthore d'instruments oblige), mais profitant d'une énergie communicative, le Spok Frevo réussi à donner ces lettres de noblesse à cette musique de carnaval par des pointes de jazz assez judicieusement distillées. Les nombreux spectateurs encore présents sur les marches du théâtre antique le prouvent.
Pascal Percie du Sert
Tony Allen & Doueh & friends : Via "Sahara Express"
Quand Tony Allen, un des batteurs les plus en vue de l'Ouest Africain rencontre Doueh, le guitariste sahraoui le plus psychédélique, cela donne un voyage express où la chaleur des mélodies traditionnelles côtoie l'exaltation des rythmes occidentaux.
Tout commence par des chants traditionnels sahraouis servis de sonorités tout droit sorties de la culture yoruba. Seule la guitare rappelle le son saturé si particulier qui plaisait tant a Jimmy Hendrix. A l'écoute de sa version improbable de "Vodoo Child", nul doute que Doueh est animé par le même esprit délicieusement décadent que le grand Jimmy. Capable des meilleurs enchainements rythmiques, l'ex batteur préfère offrir un plateau d'argent au reste du groupe qui s'en donne a cœur joie pour le plus grand plaisir du public.
Dans cette ambiance altermondialiste où des textes revendicatifs prennent le pas sur les Youyous des deux choristes voilées, le soleil commence à pointer le bout de son nez, laissant entrevoir la joie partagé au cœur de cette arène séculaire. Les morceaux Afro beat succèdent aux répétitions exagérés des titres plus traditionnels, avant que Tony ne remercie la petite foule de rester aussi enthousiaste malgré l'heure matinale.
En guise de cadeau ultime, source de bonheur partagé, une des choristes invite les premiers rangs à partager quelques verres ce thé mousseux ultra fort que les panafricains apprécie particulièrement. Un moment hors du temps qui restera dans les mémoires.
Pascal Percie du Sert
Vincent Segal & Piers Faccini
05h30 le jour n'est pas encore là, tout juste la luminosité commence-t'elle à augmenter, pas seulement un effet d'accoutumance. La scène est quasiment nue. Une chaise , un pied de micro, un pupitre (grrrr, je n'aime pas les pupitres !)
Reza nous a contacté une fin de nuit improbable. D'habitude on y fourgue les derniers décibels qui étaient sagement rangés au fond de la sono, tout au fond, en espérant finir d'épuiser les derniers irréductibles "Mais Monsieur, vous avez un chez-vous. Rentrez vous coucher. Une dernière danse pour la route !". Ici non. C'est tout le contraire. On quitte Tony Allen, les riffs de Doueh, les fatmas dansantes, leur thé à la menthe pour un moment de quiétude. Un "atterrissage en douceur".
Vincent Segal, le violoncelliste et Piers Faccini le chanteur/guitariste/harmoniciste se connaissent depuis plus de vingt ans, ils faisaient la manche ensemble à dix-neuf ans à Paris. Vincent a produit le premier album de Piers. Et depuis leurs voies ont divergé mais ils sont restés en contact. Pour eux ce concert matinal est une première. Commencer "juste avant l'aube" sans savoir comment sera le public.
Vincent Segal entame le concert avec son visage hermétique. Concentration oblige. Il accompagne la voix suave et sexy de Piers. Les dormeurs dorment encore, les réveillés se rapprochent de la scène. Et puis la magie opère ; l'harmonie violoncelle, voix et guitare est parfaite. Le théâtre antique sort de sa torpeur et en guise d'un atterrissage en douceur on a le droit à un vol de croisière. Les ex-dormeurs apprécient la douceur du réveil, les fans restent inconditionnels et les sceptiques rentrent dans le rang progressivement. Vincent Segal montre un sourire radieux et un visage ouvert, Piers semble surpris du succès. A 6h30 le concert devrait s'arrêter, le public est debout. Vincent Segal va chercher des percussions kass-kass dans sa loge et on repart pour un tour.
06h50 fin du concert et tout va bien.
Chouette atterrissage.
Pascal Derathé
Les pérégrinations jazzistiques ailleurs
vu le mardi 6 juillet 2010
Céline Bonacina Trio au Péristyle les 5, 6 et 7 Juillet
Surprenant, étonnant, enthousiasmant cet Alefa trio de Jazz : Céline Bonacina aux saxophones et percussions (le Kayamb), hary Ratsimbazafy aux drums et Nicolas Garnier à la basse électrique - qui entretisse avec une cohésion rythmique étonnante le rock et les tempos subtiles de la Réunion -"l'expérience décisive" dit Céline-, en sorte que l'apparente austérité de la formule (absence d'instrument "harmonique" contrairement au CD Way of life dans lequel le guitariste Nguyên Lê apporte son talent et ses couleurs) est vite démentie.
Démentie par la richesse des pratiques instrumentales- l'exploration sonores des saxes dans toute l'étendue de leurs tessitures, harmoniques, distorsions sons des clapets, souffle... ; jeux soutenus sur les fûts, sur les pédaliers -un batteur doit pouvoir jouer avec ses pédales comme un organiste avec les siennes explique simplement Hary- des effets sonores (phrases en ostinato maintenues dans les samples de saxe, de voix ou de basse ; jeu "rock" certes à la basse, et Nicolas également hautboïste, aime revendiquer cet héritage, mais aussi jeu complet de l'instrument dans la lignée du bassiste d'Aka Moon, Michel Hatzigeorgiou, avec ses accords et harmoniques sur lesquels la mélodie prend appui.
Démentie aussi par la qualité des compositions- Rappelles-toi ; Entre deux Rêves ; RAB ; Way of Life ; Vue d'en haut' ; Histoire de' ; Wake up' ; Sekena... et bien d'autres thèmes extraits des deux albums Vue d'en Haut et Way of life, ce dernier album favorisé par la victoire uu Tremplin Rezzo 2009 conduisant aussi le Trio à se produire sur la scène du théâtre antique de Vienne en ouverture de la soirée de Cloture du 9 Juillet.
Laissons la parole à Nguyên Lê à propos du dernier CD de Céline : "Le Way of Life de Céline est une voie lumineuse où les contraires et les extrêmes se marient et partent dans la danse : la retenue de la mélodie et la puissance du cri, l'aigu aérien virevoltant et le grave terrestre distordu, la générosité turbulente de l'expression et la précision des rythmes."
Spinoza, c'est la philosophie de la joie par la connaissance. Céline Bonacina, c'est le choix de la joie par le rythme. Cette joie est communicative, parfois explosive, quand l'esprit d'enfance triomphe. Le public du Péristyle et moi-même avons aimé nous laisser emporter, traverser, bercer par les mélodies, les cris, la jubilation de pulses étranges, émergeant de la complexité avec une évidence heureuse.
Gageons que le 9 à Vienne où Céline nous donne rendez-vous, le théâtre antique va aussi s'enthousiasmer
Bernard Otternaud
Marcus Strickland trio au Périscope
On attendait ce concert depuis bien trois mois, depuis que le Périscope avait annoncé le passage du trio New-Yorkais incontournable.
Mardi soir, les frères Strickland (Marcus aux saxophones ténor et soprano, E.J. à la batterie) sont venus accompagnés du bassiste Ben Williams. Un évènement rare et remarquable.
Le trio des frères Strickland est actuellement reconnu comme l'une des figures de proue du jazz actuel, contribuant à élargir sa palette. Ils ont ainsi présenté des reprises et compositions de leur dernier album, citant des influences exceptionnellement nombreuses et diverses: Picasso, Outkast, Pastorius, Oumou Sangaré... qui contribuent à la diversité et la richesse de leurs sets. Avec un son très personnel, ce trio affirme qu'il n'est pas là pour faire un jazz pur et dur, propre et traditionnel: au devant de la scène, Marcus Strickland affirme un lyrisme personnel, très coltranien, toujours dans le flux de la nappe d'E.J.-Ben Williams. Agressifs et à l'écoute, ils alternent volontiers des grooves "in the pocket" avec des consructions asymétriques, modulations rythmiques et drives bouillants, tous marqués d'un refus d'orthodoxie très apprécié.
Une excellente soirée de plus, à ajouter à la liste bientôt conséquente des soirées outre-atlantique qu'organise le Périscope.
On attend vivement la prochaine saison, avec son lot de belles surprises sur la programmation.
Philippe Maniez
(Merci à Yves Dorison pour la photo)
vu le jeudi 8 juillet 2010
Florin Niculescu trio au Festival en Beaujolais
Décidément il fait chaud dans notre belle région, aussi bien musicalement que météorologiquement, mais ça n'a pas empêché le public fort de plus de 500 personnes, de faire salle comble dans l'étouffant Espace Grange du Moulin à Arnas pour la Nuit du "Swing Jazzy" du Festival en Beaujolais. Le violoniste virtuose Florin Niculescu participe pour la troisième fois à ce festival depuis ses débuts. Pour cette édition il joue dans une configuration plus intimiste, le Florin Niculescu Trio, avec l'extraordinaire Hugo Lippi à la guitare (une magnifique Gibson L5 avec un son d'or) et le solide et heureuse "valeur sûre" Darryl Hall à la contrebasse.
Après une belle pièce de musique tsigane (malheureusement je n'ai pas capté le titre) avec Florin qui fait l'intro en solo à la fois flamboyant et plaintif, les trois musiciens nous plongent dans un répertoire de jazz standards avec un goût très bop (The Lady is a Tramp, I Get a Kick Out of You', 'Laura' - très habilement enchainé avec le soit disant hymne national du jazz moderne How High the Moon). Il y a aussi Coquette et Les Yeux Noirs'' du répertoire jazz manouche. Grâce aux superbes phrases et un accompagnement inventif à la guitare ces morceaux traditionnels prennent un nouvelle allure. Avec talentet une virtuosité phénoménale, Florin Niculescu permet à ses musiciens de s'exprimer sur un pied d'égalité. Il a ravi le public pas seulement avec la brillance de ses chorus mais aussi avec de beux dialogues mis en place avec la guitare ou la contrebasse et les généreux moments pour les solos de chacun, et où chaque intervention était un vrai bijou musical. Le concert arrive trop vite à sa fin pour la public conquis qui réclame, et reçoit deux rappels - terminant sur une interprétation exceptionnelle et tendre de "Nuages" de Django Reinhardt.
On attend avec impatience la prochaine opportunité de revoir et d'écouter ce trio remarquable !
Judy Rankin
vu le samedi 10 juillet 2010
Premier festival Jazz des Monts (du Lyonnais) à Bessenay (69)
Heureuse initiative que d'organiser cette manifestation à Bessenay, paisible bourgade des monts du Lyonnais, autoproclamé "capitale de la cerise".
L'école de musique de Savigny s'est acoquinée avec l'association de préservation du patrimoine de Bessenay et elles ont mis sur pied ce premier festival de jazz des monts du Lyonnais ou "Démons de jazz" avec Alain Asquin à la manœuvre qui gère très bien son truc..
Le programme propose trois formations: le Savi'Jazz Band ; Assai Jazz trio et le Big Bouzin.
Une petite parade, plutôt symbolique et brouillonne mais "bon esprit" est organisée dans les rues autour de la place de Bessenay histoire de lancer la manifestation et de rameuter des spectateurs.
Pour commencer, sous le chapiteau dressé sur la place du village , le Savi'Jazz Band va jouer plusieurs pièces bien dans la tradition du bop et des Jazz Messengers (Killer Joe ; Around Midnight ; Moanin''') ou d'Herbie Hancock (Watermelon man''). La direction de l'orchestre est assurée par Stéphane Rivero qui semble tès à l'aise dans ce rôle.
Le chapiteau est quasi-plein et le public apprécié ce jazz connu et "classique".
Après une pause pour changer le plateau c'est au tour du trio Assaï Jazz de présenter son répertoire. On l'a déjà vu dans différents clubs lyonnais et ailleurs. Alexis Requet (sax); Matthieu Garreau (batterie) et Stéphane Rivero (contrebasse) enseignent tous trois à Savigny. Ils terminent l'enregistrement de leur premier album. Et ce sont donc leurs compositions qui sont jouées : Free eagle ; Marjoria etc .. du jazz moderne, très cool. Différents des standards entendus auparavant mais qui plait au public de Bessenay qui ne se gêne pas pour applaudir aux chorus, trop parfois.
Dernier entracte.
Pour conclure le Big Bouzin (issu du Centre de pratique musicale de l'Arbresle) dirigé par Anthony Genetet a pour mission de finir de chauffer la place malgré l'heure tardive. Avec leur répertoire énergique ça ne pose aucun problème : Street life arrangé pour big band, c'est amusant ; Now's the time de Charlie Parker ; So nice une bossa ; What I say de Ray Charles où le public est mis de bonne grâce à contribution ; Soul Bossa Nova et pour finir Birdland.
Après les rappels d'usage les musiciens du Savi'Jazz Band sont conviés sur scène pour un dernier morceau en commun ... crise du logement sur la scène, tout le monde ne rentre pas, mais qu'importe !
C'est quand même extra de voir qu'on arrive à mobiliser un public qui reste jusqu'à la fin (01h du matin) pour écouter du jazz dans un endroit apparement aussi paisible que Bessenay.
Vu le succès et la qualité de cette organisation gageons qu'on retrouvera une seconde édition l'année prochaine.
Pascal Derathé
La galerie de photos de Jazz-Rhone-Alpes.com
Les concerts du 5 au 10 juillet 2010
Pour Vienne il s'agit de photos inédites: Mahotella Queens ; Hommage à Miriam Makeba d'Angélique Kidjo ; Dian Krall ; Elvis Costello & the Sugarcanes ; Rhum Midnight orchetra ; Atlier Gospel ; Emynona ; Céline Bonacina trio ; François-René Duchable ; Bobby McFerrin ; Lee Fields & the Expressions ; Spok Frevo orquestra ; Tony Allen & Doueh & friends ; Vincent Sega & Piers Faccini
Autres concerts : Céline Bonacina trio au Péristyle ; FlorinNiculescu trio à Arnas ; Festival des monts du lyonnais (Savi'Jazz ; Assaï Jazz et Big Bouzin)
Info: les photographes Yves Dorison (voir ici) et Laurent Peix (voir ici) ont mis à jour leurs sites avec leurs collections de photos de Vienne 2010. Régalez votre regard.
(Les photos publiées ici ne sont pas libres de droit et appartiennent à leurs auteurs qui seuls peuvent vous accorder un droit de reproduction. Si vous souhaitez en utiliser une ou plusieurs, prendre contact avec la rédaction de Jazz-Rhone-Alpes.com)
Agenda
Tous les concerts (ou presque) de jazz de la région Rhône-Alpes
Nouveautés:
- Trio Magochi le 16 juillet à Amberieu en Bugey (01)
lundi 12 juillet 2010
- Nuits de Fourviere (69005 Lyon): Nuit Brooklyn (concert à 21h00 ; Grand Théâtre - 6 rue de l'Antiquaille 69005 Lyon ; Billeterie : 04 72 32 00 00 ; 27€ ; 69 - Nuits de Fourvière)
- Sharon Jones & the Dap-Kings
- Dirty Projectors
- Péristyle (69001 Lyon): Trio Sphère (jazz contemporain) (Jean Kapsa: piano ; Antoine Reininger: contrebasse ; Maxime Fléau: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Clef de Voûte (69001 Lyon): Keystone Jazz Big Band (Olivier Laisney: trompette ; Bastien Ballaz: trombone ; Pierre Pothin: sax soprano, ténor ; Kenny Jeanney: sax alto, soprano ; Jon Boutellier: sax ténor ; Jean-Philippe Scali: sax baryton ; Thibault François: guitare ; Fred Nardin: piano ; Patrick Maradan: contrebasse ; Romain Sarron: batterie) (concert à 21h30 ; 1 place Chardonnet 69001 Lyon ; 5€ / 8€ ; voir le site)
- Megève Jazz Contest (74): Sélections : Bourgogne Swing Parade - France ; Bridge Pipers Jazzband - Suisse ; Feeling Stompers - France ; Hot Pepper Jazz Band - Allemagne ; Jurbena Jazz Band - Pays Bas ; Mattsson's Serenaders - Suède ; Les Musicanthropes - France ; Old Jazz Quartet - Suisse ; Old Time Jazz Band - France ; Running Wilders - France ; Spirits Of New Orleans - France ; To Bix Or Not To Bix - France ; Toubib Jazz Band - France ; La Trompette d'Occasion - France (17h30- 22h - 14 concerts - Podiums du Village 74 Megève ; entrée libre)
mardi 13 juillet 2010
- Péristyle (69001 Lyon): Trio Sphère (jazz contemporain) (Jean Kapsa: piano ; Antoine Reininger: contrebasse ; Maxime Fléau: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Megève Jazz Contest (74): Demi-finales (17h30-20h - 8 concerts - Podiums du Village 74 Megève ; entrée libre)
mercredi 14 juillet 2010
- Péristyle (69001 Lyon): Trio Sphère (jazz contemporain) (Jean Kapsa: piano ; Antoine Reininger: contrebasse ; Maxime Fléau: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Place Benoît Crépu (lyon 5ème): Lugdunum'New Jazz'tet (Eric Di Turci: washboard ; Christian Devaux: contrebasse ; Franck Ursini: banjo ; François Dumont d'Ayot: saxophones) (concert à partir de 20h15 ; Place Benoît Crépu Lyon 5ème (quartier St-Georges) ; entrée libre)
- Megève Jazz Contest (74): Finale (74 Megève ; entrée libre)
- Parade géante de tous les musiciens dans les rues du Village (10h30)
- Finale - Palais des Congrès (21h00 - 23h00 ; 15€)
jeudi 15 juillet 2010
- Péristyle (69001 Lyon): I remember Ella (hommage) (Philippe Khoury: piano ; Frédérique Brun: voix ; Laurent Alex: saxs; Robinson Khoury: trombone ; Patrick Maradan: contrebasse ; Andy Barron: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Le Périscope (69002 - Lyon): (concert à 21h30 ; 13 rue Delandine - 69002 Lyon ; 5 €) voir le site
- Pierce Warnecke
- Louis Laurain (Carl svensson : guitare ; louis laurain : trompette)
vendredi 16 juillet 2010
- Festival "sous les étoiles, la place" (01 Ambérieu en Bugey) : trio Magochi (Noé Macary: claviers ; Damien Gomez: saxophones, effets ; Thomas Chignier: batterie) (à partir de 19h30 ; Place Jules Ferry 01 Ambérieu en Bugey ; entrée libre)
- Préambules de Crest Jazz Vocal (26 Grâne): Maze septet (Marie Joannon: chant ; Roland Merlinc: batterie ; Benoit Richou: guitare ; Yannick Lestra: piano ; Rémi Fox: sax alto ; Brice Berrerd: contrebasse ; Baptiste Germser: cor) (concert à 21h00 ; Théâtre de Verdure 26 Grâne ; 10€ ; voir le site)
- Auberge de Presles (38): Koko Harp + Isa (blues) (Koko Harp: harmonica ; Isa: guitare, voix)(concert à 20h00 ; 38680 Presles ; repas concert : 25€ ; réservation : 04 76 36 04 75 ; voir le site)
- Chateau de "Bon Repos" (38560 Haute Jarrie): Rhoda Scott / Lionel Grivet (du orgue / batterie) (concert à 21h00 ; 38560 Haute Jarrie ; 15€)
- Péristyle (69001 Lyon): I remember Ella (hommage) (Philippe Khoury: piano ; Frédérique Brun: voix ; Laurent Alex: saxs; Robinson Khoury: trombone ; Patrick Maradan: contrebasse ; Andy Barron: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Opéra de Lyon (69001 Lyon): Porgy and Bess (Opéra en trois actes, 1935 de George Gershwin, DuBose, Dorothy Heyward et Ira Gershwin) (concert à 20h00 (durée 3h30) ; Opéra - place de l'Hôtel de Ville 69001 Lyon ; 5 à 88€ ; voir le site)
- Le Périscope (69002 - Lyon): Booster Echoplex Project (Booster, Juan Rozoff, Thibaut Fontana, Sylvain Thomas et Félicien Bouchot) (concert à 21h30 ; 13 rue Delandine - 69002 Lyon ; 5 €) voir le site
- Bistrot du Port (74 Sevrier): Rodi Fusion quartet (Denis Rodi: chant, guitare ; Hervé Marcadal: chant, guitare ; Jean-Marc Tatessian: contrebasse ; Jean-Marc Ozanne: sax ténor) (concert à 20h00 ; Bistrot du Port - 74 Sevrier ; entrée libre)
samedi 17 juillet 2010
- Xanadou Festival (26 Souspierre): (concert à 21h00 ; le Bled Quartier Bridon 26160 Souspierre ; 5€)
- Riad Klaï project (Kamel Mazouni: basse ; Christophe Telbian: batterie ; Stephane "shnell" Tiersen: claviers ; Jerôme Berthelot: trombone ; Thomas Mayade: trompette ; Jean Pierre Moncada: sax ; Riad Klaï: guitare)
- Arthur's Rabbits Groove Band (première partie)
- Jazz à Vienne: (voir le site)
- Théâtre antique (20h30 ; 45€)
- Sarah Dobson
- Norah Jones (Norah Jones: guitare, piano, voix ; John Kirby: claviers ; Smokey Hormel: guitare ; Sasha Dobson: guitare, voix ; Gus Seyffert: basse ; Joey Waronker: batterie)
- Théâtre antique (20h30 ; 45€)
- Péristyle (69001 Lyon): I remember Ella (hommage) (Philippe Khoury: piano ; Frédérique Brun: voix ; Laurent Alex: saxs; Robinson Khoury: trombone ; Patrick Maradan: contrebasse ; Andy Barron: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Opéra de Lyon (69001 Lyon): Porgy and Bess (Opéra en trois actes, 1935 de George Gershwin, DuBose, Dorothy Heyward et Ira Gershwin) (concert à 20h00 (durée 3h30) ; Opéra - place de l'Hôtel de Ville 69001 Lyon ; 5 à 88€ ; voir le site)
- Nuits de Fourviere (69005 Lyon): (concert à 21h30 ; Odéon - 6 rue de l'Antiquaille 69005 Lyon ; Billeterie : 04 72 32 00 00 ; 27€ ; 69 - Nuits de Fourvière)
- Anouar Brahem: "the astounding eyes of Rita" (Anouar Brahem : oud ; Klaus Gesing: clarinette ; Björn Meyer: basse ; Khaled Yassine: percussions)
- Porgy and Bess (en différé de l'Opéra de Lyon)
- Le Périscope (69002 - Lyon): The Waggons (Sébastien Leborgne (Lucien 16's): voix ; Piere-Cyril Aguilera: guitares ; Marc Roques: batterie ; Hugo de Kermadec: basse ; Teddy Elbaz: claviers) (concert à 21h30 ; 13 rue Delandine - 69002 Lyon ; 5 €) voir le site
- Bal "Summertime" (Lyon 1er): Mina Agossi (voix) et Label Equipe (Big Band Jazz) (concert à 21h00 ; Place des Terreaux ; entrée libre)
lundi 19 juillet 2010
- Péristyle (69001 Lyon): Rémi Crambes Quartet (swing manouche) (Rémi Crambes: violon ; Sébastien Félix: guitare ; Félix Hunot: guitare ; Jérémy Bruyère: contrebasse) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mardi 20 juillet 2010
- Péristyle (69001 Lyon): Rémi Crambes Quartet (swing manouche) (Rémi Crambes: violon ; Sébastien Félix: guitare ; Félix Hunot: guitare ; Jérémy Bruyère: contrebasse) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mercredi 21 juillet 2010
- Péristyle (69001 Lyon): Rémi Crambes Quartet (swing manouche) (Rémi Crambes: violon ; Sébastien Félix: guitare ; Félix Hunot: guitare ; Jérémy Bruyère: contrebasse) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Café des Arts (74 Annecy): Rodi Fusion Trio (Denis Rodi: chant, guitare ; Hervé Marcadal: chant, guitare ; Jean-Marc Tatessian: contrebasse) (concert à 19h00 ; Cour des Vieilles prisons - 74 Annecy ; entrée libre)
jeudi 22 juillet 2010
- Péristyle (69001 Lyon): Plain Sud (jazz oriental) (Adel Salameh: oud ; Serge Sana: piano/échantillonneur ; Samuel Chagnard: saxophones / clarinettes ; Raphael Poly: contrebasse ; Hervé Badoux: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Le Périscope (69002 - Lyon): Festival Experiences (concert à 21h30 ; 13 rue Delandine - 69002 Lyon ; 5 €) voir le site
- PAK (Progressif / Post-punk / Expérimental)
- Donkey Monkey (Eve Risser: claviers ; Yuko Oshima: batterie)
- 15ème édition du Crescent Jazz Festival (71 Mâcon): (concert à 20h30 ; Esplanade Lamartine 71000 Mâcon ; entrée libre ; voir le site)
- Crescent sextet (Romain Nassini: piano ; Grégory Théveniau: basse ; Eric Prost: saxophone ; Christophe Métra: trompette ; Loïc Réchard: guitare ; Stéphane Foucher: batterie)
- Bojan Z trio (Bojan Z: piano ; Thomas Bramerie: contrebasse ; Martjin Vink: batterie)
- Jam session au Crescent (83 rue Rambuteau 71000 Mâcon)
vendredi 23 juillet 2010
- Péristyle (69001 Lyon): Plain Sud (jazz oriental) (Adel Salameh: oud ; Serge Sana: piano/échantillonneur ; Samuel Chagnard: saxophones / clarinettes ; Raphael Poly: contrebasse ; Hervé Badoux: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Nuits de Fourviere (69005 Lyon): Keith Jarrett ; Gary Peacock ; Jack Dejohnette (concert à 21h30 ; Grand Théâtre - 6 rue de l'Antiquaille 69005 Lyon ; Billeterie : 04 72 32 00 00 ; 40€ ; 69 - Nuits de Fourvière)
- Le Périscope (69002 - Lyon): Festival Experiences (concert à 21h30 ; 13 rue Delandine - 69002 Lyon ; 5 €) voir le site
- Samsonite Orchestra (electro artisanale) (Julien Israelian)
- AM PM (Live Electronics) (Clement Edouard: sax-live ableton-sherman-delay /Emmanuel Scarpa: Batterie-TR505-micros-objet)
- Duo Vigroux / Loubatière (Musiques expérimentales)
- 15ème édition du Crescent Jazz Festival (71 Mâcon): (concert à 20h30 ; Esplanade Lamartine 71000 Mâcon ; entrée libre ; voir le site)
- Sébastien Jarrousse sextet (Sébastien Jarrousse: saxophones ; Pierre de Bethmann: piano ; Yoann Loustalot: trompette ; Nacim Brahimi: saxophone alto ; Mauro Gragano: contrebasse ; Frédéric Délèstré: batterie)
- Mario Canonge trio (Mario Canonge: piano ; Linley Marthe: basse ; Chandler Sardjoe: batterie)
- Jam session au Crescent (83 rue Rambuteau 71000 Mâcon)
samedi 24 juillet 2010
- Auberge de Presles (38): Frédéric Vauthier Quintet - "Swing and the city" (Frédéric Vauthier: clarinette, sax ténor ; Pierre Fort: vibraphone ; André Wentzo: contrebasse ; Ivan Craighero: batterie ; Hughes Maignol: piano) (concert à 20h00 ; 38680 Presles ; repas concert : 25€ ; réservation : 04 76 36 04 75 ; voir le site)
- RhinoJazz(s) (42 Chateauneuf): Aurore quartet (concert à 21h00 ; Parc du Mollard 42Chateauneuf ; 10 € ; voir le site)
- Péristyle (69001 Lyon): Plain Sud (jazz oriental) (Adel Salameh: oud ; Serge Sana: piano/échantillonneur ; Samuel Chagnard: saxophones / clarinettes ; Raphael Poly: contrebasse ; Hervé Badoux: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Le Périscope (69002 - Lyon): Festival Experiences (concert à 21h30 ; 13 rue Delandine - 69002 Lyon ; 5 €) voir le site
- Polaroïd4 (Christine Clément: voix, effets, compositions ; Christophe Imbs: piano, Fender Rhodes, synthesiseur ; Vincent Posty: basse ; Francesco Rees: drums)
- Sheik Anorak
- 15ème édition du Crescent Jazz Festival (71 Mâcon): (concert à 20h30 ; Esplanade Lamartine 71000 Mâcon ; entrée libre ; voir le site)
- concert des stagiaires
- The Volunteered Slaves (Olivier Temine: saxophone ; Jérôme Barde: bardophone ; Emmanuel Duprey: Fender Rhodes ; Akim Bournane: basse ; Arnold Moueza: percussions ; Julien Charlet: batterie)
- Jam session au Crescent (83 rue Rambuteau 71000 Mâcon)
dimanche 25 juillet 2010
- RhinoJazz(s) (42 St-Victor sur Loire): Sidney Bechet Memory All Stars (concert à 21h00 ; Théâtre de Verdure Chateau de St-Victor 42 St-Victor sur Loire; 15 € ; voir le site)
lundi 26 juillet 2010
- Péristyle (69001 Lyon): Marc Thomas et Olivier Truchot trio (jazz vocal) (Marc Thomas: voix ; Olivier Truchot: piano ; Jérôme Regard: contrebasse; Andy Barron: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mardi 27 juillet 2010
- RhinoJazz(s) (42 Firminy): Hommage à Michael Jackson (concert à 20h00 ; Stade (près du site Le Corbusier) 42 Firminy; Entrée libre ; voir le site)
- Dead men Orchestra
- Film "Moonwalker""
- Péristyle (69001 Lyon): Marc Thomas et Olivier Truchot trio (jazz vocal) (Marc Thomas: voix ; Olivier Truchot: piano ; Jérôme Regard: contrebasse; Andy Barron: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mercredi 28 juillet 2010
- RhinoJazz(s) (42 Pavezin): Duo Yoch'Ko Seffer /Alain Bouhey (concert à 21h00 ; dans les bois route de la Grange Rouet 42 Pavezin; Entrée libre ; voir le site)
- Péristyle (69001 Lyon): Marc Thomas et Olivier Truchot trio (jazz vocal) (Marc Thomas: voix ; Olivier Truchot: piano ; Jérôme Regard: contrebasse; Andy Barron: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
jeudi 29 juillet 2010
- RhinoJazz(s) (42 Saint-Chamond): (concert à 19h00 ; Hotel-Dieu 42 Saint-Chamond; voir le site)
- Charly Bad Beat blues gang (entrée libre)
- Djaque le Notaire & Guezmers (entrée libre)
- Smoky Joe Combo (10€)
- Péristyle (69001 Lyon): Westalk Quartet (jazz west-coast) (Malo Mazurié: trompette ; Jérôme Nicolas: sax baryton ; Jean-Pierre Almy: contrebasse ; Nico Dieudonné: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Festival Rencontres Musicales en Savoie (73): Les Doigts de L'Homme (Olivier Kikteff, Benoit Convert, Yannick Alcocer: guitares ; Tanguy Blum: contrebasse) (concert à 21h00 ; Esplanade de la Grande Roche 73200 Albertville ; 16€ / 18€)
vendredi 30 juillet 2010
- Péristyle (69001 Lyon): Westalk Quartet (jazz west-coast) (Malo Mazurié: trompette ; Jérôme Nicolas: sax baryton ; Jean-Pierre Almy: contrebasse ; Nico Dieudonné: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Parc de Courzieu (69): Assai jazz trio (Matthieu Garreau: batterie ; Stéphane Rivero: contrebasse ; Alexis Requet: sax) (concert à 20h30 ; 69690 Courzieu ; Réservation au Parc de Courzieu 04 74 72 88 28 ; 10€ - 5€ pour les enfants)
samedi 31 juillet 2010
- Péristyle (69001 Lyon): Westalk Quartet (jazz west-coast) (Malo Mazurié: trompette ; Jérôme Nicolas: sax baryton ; Jean-Pierre Almy: contrebasse ; Nico Dieudonné: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
dimanche 1er août 2010
- Ouverture de Crest Jazz Vocal (26 Crest): Blu Mocambo Trio - Tribute to Paolo Conte (Gianmarco Fusari: kazoo, piano, voix ; Roberto Forlini: batterie ; Sandro Paradisi: accordéon) (concert à 21h00 ; Esplanade de la médiathèque 26 Crest ; entrée libre ; voir le site)
lundi 2 août 2010
- Crest Jazz Vocal (26 Crest): Les Papas Rigolos "Vas dire à ta mère qu'on est drôles!" (spectacle jeune public)(Laurent Couvert: chant, guitare ; Pierre Bernard: chant, basse ; Julien Rousset: chant, percussions) (concert à 18h00 ; Espace Soubeyran, avenue Jean Rabot 26 Crest ; 10€ ; voir le site)
- Péristyle (69001 Lyon): Benjamin Guyot Quintet (jazz fusion) (Boris Pokora : sax ; Alex Clayette: guitare ; David Bressat: piano ; Charles Clayette: batterie ; Benjamin Guyot: contrebasse, compositions) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mardi 3 août 2010
- Crest Jazz Vocal (26 Crest): (concert à 21h00 ; Espace Soubeyran, avenue Jean Rabot 26 Crest ; 20€ / 27€ ; voir le site)
- Renaud Garcia-Fons "Linea del Sur" (Flamenco jazz) (Renaud Garcia-Fons: contrebasse ; David Venitucci: accordéon ; Kiko Ruiz: guitare flamenca ; Pascal Rollando: cajon et percussions latines)
- Ibrahim Maalouf (Jazz oriental festif !) (Ibrahim Maalouf: trompette ; Eric Groleau: batterie ; Nenad Gajin: guitare ; Benjamin Molinaro: basse ; Franck Woeste: Fender Rhodes)
- Péristyle (69001 Lyon): Benjamin Guyot Quintet (jazz fusion) (Boris Pokora : sax ; Alex Clayette: guitare ; David Bressat: piano ; Charles Clayette: batterie ; Benjamin Guyot: contrebasse, compositions) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mercredi 4 août 2010
- Crest Jazz Vocal (26 Crest): (concert à 21h00 ; Espace Soubeyran, avenue Jean Rabot 26 Crest ; 20€ / 27€ ; voir le site)
- Grzegorz Karnas quintet (Grzegorz Karnas: voix ; Michal Jaros: basse ; Adam Oles: violoncelle ; Michal Tojaj: piano ; Sebastian Frankiewicz: percussions)
- Youn Sun Nah (Youn Sun Nah: voix ; Ulf Wakenius: guitare ; Lars Danielsson: basse acoustique, violoncelle ; Xavier Desandre Navarre: percussions ; Mathias Eick: trompette)
- Péristyle (69001 Lyon): Benjamin Guyot Quintet (jazz fusion) (Boris Pokora : sax ; Alex Clayette: guitare ; David Bressat: piano ; Charles Clayette: batterie ; Benjamin Guyot: contrebasse, compositions) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
jeudi 5 août 2010
- Crest Jazz Vocal (26 Crest): (concert à 21h00 ; Espace Soubeyran, avenue Jean Rabot 26 Crest ; 20€ / 27€ ; voir le site)
- Nico Morelli : Pizzica & jazz Project (Nico Morelli: piano ; Bruno Ziarelli: batterie ; Regis Igonnet: contrebasse ; Matthias Duplessy: guitare acoustique, flûte, chant, berimbao et percussions ; Tonino Cavallo: chant, tambourin, chitarra "battente", mandoline, nacchere, organetto diatonico ; Claudio del Vecchio: accordéon)
- Abraham Inc. (David Krakauer: clarinette ; SoCalled: voix, échantillonneurs ; Fred Wesley: trombone ; Freddie Hendrix: trompette ; Brandon Wright: sax ténor ; Allen Watsky: guitare rythmique ; Jerome Harris: basse acoustique ; Michael Sarin: batterie ; Raydar Ellis: rap)
- Péristyle (69001 Lyon): Fabrice Tarel trio (jazz contemporain) (Fabrice Tarel: piano, compositions ; Gil Lachenal: contrebasse ; Sébastien Mourant: batterie)(sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
vendredi 6 août 2010
- Crest Jazz Vocal (26 Crest): (concert à 21h00 ; Espace Soubeyran, avenue Jean Rabot 26 Crest ; 20€ / 27€ ; voir le site)
- Roberta Gambarini (Roberta Gambarini: chant ; Tamir Hendelman: piano ; Neil Swainson: basse ; Jake Hanna: batterie)
- Roy Hargrove quintet (Roy Hargrove: trompett, bugle ; Jonathan Batiste: piano ; Ameen Salem: basse ; Montez Coleman: batterie ; Justin Robinson: sax alto sax, flûte)
- Péristyle (69001 Lyon): Fabrice Tarel trio (jazz contemporain) (Fabrice Tarel: piano, compositions ; Gil Lachenal: contrebasse ; Sébastien Mourant: batterie)(sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Bistrot du Port (74 Sevrier): Rodi Fusion quartet (Denis Rodi: chant, guitare ; Hervé Marcadal: chant, guitare ; Jean-Marc Tatessian: contrebasse ; Jean-Marc Ozanne: sax ténor) (concert à 20h00 ; Bistrot du Port - 74 Sevrier ; entrée libre)
samedi 7 août 2010
- Crest Jazz Vocal (26 Crest): (concert à 21h00 ; Espace Soubeyran, avenue Jean Rabot 26 Crest ; 20€ / 27€ ; voir le site)
- lauréat du concours de Jazz Vocal
- Michel Jonasz Trio - La boîte de Jazz
- Auberge de Presles (38): duo Jacquet-Ozanne (Jean-Marc Ozanne: sax ténor & soprano ; Stephan Jacquet: guitar, loops) (concert à 20h00 ; 38680 Presles ; repas concert : 25€ ; réservation : 04 76 36 04 75 ; voir le site)
- Péristyle (69001 Lyon): Fabrice Tarel trio (jazz contemporain) (Fabrice Tarel: piano, compositions ; Gil Lachenal: contrebasse ; Sébastien Mourant: batterie)(sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
dimanche 8 août 2010
- Festival sur Lignon: (concert à 21h00 ; Domaine de Mathias 43430 Fay sur Lignon ; Tél : 04 78 62 86 79 ; 15€)
- I Overdrive trio
- Le Libre ensemble iMuzzic
lundi 9 août 2010
- Parfum de Jazz 2010 - Suze la Rousse (26): Histoire, jazz, poésie : 1936 des fleurs et des pleurs (concert à 21h00 ; Chateau de Suze la Rousse - 26 ; 12€ / 15€ ; voir le site)
- Péristyle (69001 Lyon): Triphase (jazz contemporain) (Joan Eche-Puig: contrebasse ; Anne Pacéo: batterie ; Leonardo Montana: piano)(sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mardi 10 août 2010
- Parfum de Jazz 2010 - Suze la Rousse (26): Histoire, jazz, poésie : 1939 Retirada et désillusions (concert à 21h00 ; Chateau de Suze la Rousse - 26 ; 12€ / 15€ ; voir le site)
- Péristyle (69001 Lyon): Triphase (jazz contemporain) (Joan Eche-Puig: contrebasse ; Anne Pacéo: batterie ; Leonardo Montana: piano)(sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mercredi 11 août 2010
- Parfum de Jazz 2010 - Sahune (26): Vincent Audigier trio joue T. Monk (concert à 21h00 ; Sahune - 26 ; 10€ / 12€ ; voir le site)
- Péristyle (69001 Lyon): Triphase (jazz contemporain) (Joan Eche-Puig: contrebasse ; Anne Pacéo: batterie ; Leonardo Montana: piano)(sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
jeudi 12 août 2010
- Parfum de Jazz 2010 - La Garde Adhémar (26): Denise King quartet (Denise King: voix ; Olivier Hutman: piano ; Andy Barron: batterie) (concert à 21h00 ; Sahune - 26 ; 10€ / 12€ ; voir le site)
- Péristyle (69001 Lyon): Bebey Prince Bissongo Quintet (afro jazz) (Bebey Prince Bissongo: guitare, sanza, voix ; Etienne Kermarc: basse ; Christophe Michel: batterie,voix ; Hugo Quillet: trompette, beat-box, voix ; Akli Bekouche: percussions) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
vendredi 13 août 2010
- Parfum de Jazz 2010 - Clansayes (26): Trio Barolo (Eric Longsworth: violoncelle ; Francesco Castellani: trombone, voix ; Philippe Euvrard: contrebasse) (concert à 21h00 ; Sahune - 26 ; 10€ / 12€ ; voir le site)
- Satellit Café (42 Villerest): Hommage à Miles Davis (Michel Barret: trompette ; Philippe Coulpier: sax ; Olivier Colas: Olivier Colas ; Yann Spinneweber: batterie ; Pierre-Yves Côte: contrebasse) (concert à 21h00 + jam session ; 172 Route de Villemontais - Le Vernoye 42300 Villerest ; Tél : 04 77 78 29 14 ; entrée libre ; voir le site)
- Péristyle (69001 Lyon): Bebey Prince Bissongo Quintet (afro jazz) (Bebey Prince Bissongo: guitare, sanza, voix ; Etienne Kermarc: basse ; Christophe Michel: batterie,voix ; Hugo Quillet: trompette, beat-box, voix ; Akli Bekouche: percussions) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Bistrot du Port (74 Sevrier): Rodi Fusion quartet (Denis Rodi: chant, guitare ; Hervé Marcadal: chant, guitare ; Jean-Marc Tatessian: contrebasse ; Jean-Marc Ozanne: sax ténor) (concert à 20h00 ; Bistrot du Port - 74 Sevrier ; entrée libre)
samedi 14 août 2010
- Parfum de Jazz 2010 - Saint-Ferréol-Trente-Pas (26): Musicos contre mucos avec les musiciens de Parfum de jazz (au profit de la lutte contre la mucoviscidose) (concert à 19h00 ; Saint-Ferréol-Trente-Pas - 26 ; entrée libre ; voir le site)
- Parfum de Jazz 2010 - Saint-Paul Trois Châteaux (26): Nicolas Folmer quartet joue Michel Legrand (concert à 21h00 ; Saint-Paul Trois Châteaux - 26 ; 10€ / 12€ ; voir le site)
- Auberge de Presles (38): Paul Kempson & son quartet: "The Hungry Ape" (Paul Kempson: claviers ; Andrzej Brych: trompette ; Jean-Yves Alloin: contrebasse ; Grégory D'Addario: batterie) (concert à 20h00 ; 38680 Presles ; repas concert : 25€ ; réservation : 04 76 36 04 75 ; voir le site)
- Péristyle (69001 Lyon): Bebey Prince Bissongo Quintet (afro jazz) (Bebey Prince Bissongo: guitare, sanza, voix ; Etienne Kermarc: basse ; Christophe Michel: batterie,voix ; Hugo Quillet: trompette, beat-box, voix ; Akli Bekouche: percussions) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
dimanche 15 août 2010
- Parfum de Jazz 2010 - Nyons (26): 1944 Libération ! Spectacle musical et poétique autour de la libération de la Drôme en août 1944 (Théâtre de la Lance et des Baronnies, Serge Pauthe - Création) (concert à 18h00 ; Nyons - 26 ; entrée libre ; voir le site)
- Parfum de Jazz 2010 - Novezan/ Venterol (26): Une nuit à St Germain des Prés (E Luter New-Orleans band, JP Fontaine, JJ Taïb, JP Jackson: A Gobbato ; JR Dubuy, C Mornet) (concert à 21h00 ; Novezan/ Venterol - 26 ; 10€ / 12€ ; voir le site)
lundi 16 août 2010
- Parfum de Jazz 2010 - Montbrun les Bains (26): Sydney Bechet for ever (Jean-Jacques Taïb sextet: E Luter, C Roy, JP Jackson, JR Dubuy, A Gobbato, C Mornet) (concert à 21h00 ; Montbrun les Bains - 26 ; 10€ / 12€ ; voir le site)
- Parfum de Jazz 2010 - Saint-Restitut (26): C'est la fête à Django (Luc Fenoli en quartet) (concert à 21h00 ; Saint-Restitut - 26 ; 10€ / 12€ ; voir le site)
- Péristyle (69001 Lyon): Trio Barolo (Philippe Euvrard: contrebasse ; Francesco Castellani: trombone, voix ; Eric Longsworth: violoncelle) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mardi 17 août 2010
- Parfum de Jazz 2010 - Buis les Baronnies (26): (concert à 21h00 ; jardins du cinéma - Buis les Baronnies - 26 ; 12€ / 15€ ; voir le site)
- Bataille de saxophones (Baby Clavel, Christian Roy, Pierre Bertrand, Jean-Jacques Taïb, Vincent Audigier)
- projection de Bird de Clint Eastwood
- Péristyle (69001 Lyon): Trio Barolo (Philippe Euvrard: contrebasse ; Francesco Castellani: trombone, voix ; Eric Longsworth: violoncelle) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mercredi 18 août 2010
- Parfum de Jazz 2010 - Buis les Baronnies (26): AKPE Motion (Alain Brunet: Trompette, voix ; Lionel Peraldo: basse ; Romain Simeray: guitare, voix, loops, programmation ; Pascal Bouterin: batterie, voix, machines, loops) (concert à 21h00 ; Buis les Baronnies - 26 ; 12€ / 15€ ; voir le site)
- Péristyle (69001 Lyon): Trio Barolo (Philippe Euvrard: contrebasse ; Francesco Castellani: trombone, voix ; Eric Longsworth: violoncelle) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
jeudi 19 août 2010
- Parfum de Jazz 2010 - Buis les Baronnies (26): Tania Maria trio (concert à 21h00 ; Buis les Baronnies - 26 ; 12€ / 15€ ; voir le site)
- Péristyle (69001 Lyon): Karim Maurice Quintet (jazz contemporain) (Pierre Drevet: trompette ; Eric Prost: saxophones ; Christophe Telbian: batterie; Etienne Kermarc: basse ; Karim Maurice: piano/compositions) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
vendredi 20 août 2010
- Parfum de Jazz 2010 - Saint Paul Trois Châteaux (26): Tania Maria trio (concert à 21h00 ; Saint Paul Trois Châteaux - 26 ; 12€ / 15€ ; voir le site)
- Parfum de Jazz 2010 - Buis les Baronnies (26): Soirée Amérique latine (orchestre de la chanteuse Maria Alejandra et du saxophoniste Pablo Gil et leurs invités) (concert à 21h00 ; Buis les Baronnies - 26 ; 12€ / 15€ ; voir le site)
- Péristyle (69001 Lyon): Karim Maurice Quintet (jazz contemporain) (Pierre Drevet: trompette ; Eric Prost: saxophones ; Christophe Telbian: batterie; Etienne Kermarc: basse ; Karim Maurice: piano/compositions) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Bistrot du Port (74 Sevrier): Rodi Fusion quartet (Denis Rodi: chant, guitare ; Hervé Marcadal: chant, guitare ; Jean-Marc Tatessian: contrebasse ; Jean-Marc Ozanne: sax ténor) (concert à 20h00 ; Bistrot du Port - 74 Sevrier ; entrée libre)
samedi 21 août 2010
- Parfum de Jazz 2010 - Buis les Baronnies (26): (Buis les Baronnies - 26 ; 12€ / 15€ ; voir le site)
- Balade pédestre et musicale à Sainte-Trophime avec les musiciens de Parfum de jazz (départ à 15h0)
- C'est la fête à Django (Steeve Laffont trio jazz manouche) (21h00)
- Péristyle (69001 Lyon): Karim Maurice Quintet (jazz contemporain) (Pierre Drevet: trompette ; Eric Prost: saxophones ; Christophe Telbian: batterie; Etienne Kermarc: basse ; Karim Maurice: piano/compositions) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
dimanche 22 août 2010
- Parfum de Jazz 2010 - Vaison la Romaine (26): Histoire, jazz, poésie : 1936 Des fleurs et des pleurs (concert à 21h00 ; Théâtre du Nymphée - Vaison la Romaine - 26 ; 12€ / 15€ ; voir le site)
lundi 23 août 2010
- Parfum de Jazz 2010 - Vaison la Romaine (26): Histoire, jazz, poésie : 1939 Retirada et désillusions (concert à 21h00 ; Théâtre du Nymphée - Vaison la Romaine - 26 ; 12€ / 15€ ; voir le site)
- Péristyle (69001 Lyon): Philippe Brassoud Trio (jazz swing) (Philippe Brassoud: contrebasse ; Ludovic De Preissac: piano ; Gilles Réa: guitare) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mardi 24 août 2010
- Péristyle (69001 Lyon): Philippe Brassoud Trio (jazz swing) (Philippe Brassoud: contrebasse ; Ludovic De Preissac: piano ; Gilles Réa: guitare) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mercredi 25 août 2010
- Péristyle (69001 Lyon): Philippe Brassoud Trio (jazz swing) (Philippe Brassoud: contrebasse ; Ludovic De Preissac: piano ; Gilles Réa: guitare) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
jeudi 26 août 2010
- Péristyle (69001 Lyon): David Sauzay quintet (David Sauzay: sax, flûte ; Wilhelm Coppey: piano ;Christophe Métra: trompette ; Michel Rosciglione, contrebasse ; Mourad Benhammou, batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
vendredi 27 août 2010
- Auberge de Presles (38): duo Jacquet-Ozanne (Jean-Marc Ozanne: sax ténor & soprano ; Stephan Jacquet: guitar, loops) (concert à 20h00 ; 38680 Presles ; repas concert : 25€ ; réservation : 04 76 36 04 75 ; voir le site)
- Péristyle (69001 Lyon): David Sauzay quintet (David Sauzay: sax, flûte ; Wilhelm Coppey: piano ;Christophe Métra: trompette ; Michel Rosciglione, contrebasse ; Mourad Benhammou, batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Festival de Clermont en Genevois (74270): (concert à 19h30 ; Jazz Club d'Annecy ; Billeterie Office de tourisme de la région d'Annecy : Tél: 04 50 45 00 33 ; 27€ / 30€)
- Moutin Réunion quartet (François Moutin: contrebasse ; Louis Moutin: batterie ; Rick Margitza: saxophone ; Jean Kapsa, piano)
- Mirabassi-Boltro-Rossi quintet: (Giovanni Mirabassi: piano ; Flavio Boltro: trompette ; Roberto Rossi: trombonne ; Gianluca Renzi: contrebasse ; Fabio Sferra: batterie.)
- Bistrot du Port (74 Sevrier): Rodi Fusion quartet (Denis Rodi: chant, guitare ; Hervé Marcadal: chant, guitare ; Jean-Marc Tatessian: contrebasse ; Jean-Marc Ozanne: sax ténor) (concert à 20h00 ; Bistrot du Port - 74 Sevrier ; entrée libre)
samedi 28 août 2010
- RhinoJazz(s) (42 Sainte-Croix en Jarez): JP Alessi's All Night Stars (concert à 20h30 ; Cloître ancienne Chartreuse 42 Sainte-Croix en Jarez; 10 € ; voir le site)
- Péristyle (69001 Lyon): David Sauzay quintet (David Sauzay: sax, flûte ; Wilhelm Coppey: piano ;Christophe Métra: trompette ; Michel Rosciglione, contrebasse ; Mourad Benhammou, batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Festival de Clermont en Genevois (74270): (concert à 19h30 ; Jazz Club d'Annecy ; Billeterie Office de tourisme de la région d'Annecy : Tél: 04 50 45 00 33 ; 27€ / 30€)
- Red Planet (Mathieu Rossignelly: piano ; Manuel Gesseney: saxophone ; Manu Hagmann: basse ; Bruno Duval: batterie)
- Roy Hargrove quintet (Roy Hargrove: trompette ; Justin Robinson: saxophone ; Jonathan Batiste: piano ; Ameen Saleem: basse ; Montez Coleman: batterie)
dimanche 29 août 2010
- RhinoJazz(s) (42 Sainte-Croix en Jarez): (à partir de 17hh30 ; Ancienne Chartreuse 42 Sainte-Croix en Jarez; voir le site)
- Visite avec déambulation du Mystère des Eléphants + concert du Mystère des Eléphants du soir (17h30 ; 12€)
- Le Mystère des Eléphants (20h30 ; 10€)
- Festival de Clermont en Genevois (74270): (concert à 19h30 ; Jazz Club d'Annecy ; Billeterie Office de tourisme de la région d'Annecy : Tél: 04 50 45 00 33 ; 27€ / 30€)
- Mike Reinhardt quartet (Mike Reinhardt: guitare ; Thierry Eliez:: orgue Hammond ; Hervé Meschinet: saxophone ; François Morin: batterie)
- Jamie Davis quintet (Jamie Davis: chant ; Ludovic de Preissac: piano ; Nicolas Dary: saxophone ; Andréa Michelutti: batterie ; Philippe Brassoud: basse)
lundi 30 août 2010
- Péristyle (69001 Lyon): Trio Origlio / Regard / Barron (jazz contemporain) ''(Alfio Origlio: piano ; Jérôme Regard: contrebasse ; Andy Barron: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mardi 31 août 2010
- Péristyle (69001 Lyon): Trio Origlio / Regard / Barron (jazz contemporain) ''(Alfio Origlio: piano ; Jérôme Regard: contrebasse ; Andy Barron: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mercredi 1er septembre 2010
- Péristyle (69001 Lyon): Trio Origlio / Regard / Barron (jazz contemporain) ''(Alfio Origlio: piano ; Jérôme Regard: contrebasse ; Andy Barron: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
jeudi 2 septembre 2010
- Péristyle (69001 Lyon): Silver Mood quintet (hard bop) ''(Stéphane Vincenza: piano ; Jon Boutellier: sax ténor ; David Enhco: trompette ; Romain Sarron: batterie ; Patrick Maradan: contrebasse) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
vendredi 3 septembre 2010
- Péristyle (69001 Lyon): Silver Mood quintet (hard bop) ''(Stéphane Vincenza: piano ; Jon Boutellier: sax ténor ; David Enhco: trompette ; Romain Sarron: batterie ; Patrick Maradan: contrebasse) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
samedi 4 septembre 2010
- Péristyle (69001 Lyon): L'O.E.U.F. big band (Jean-François Baud, Christophe Métra, Hervé Salamone, Vincent Stephan: trompette, bugle ; Boris Pokora: sax alto, soprano, flûte ; Hervé Francony: sax alto, clarinette, clarinette basse, flûte ; Rodolphe Guillard, Eric Prost: sax ténor, soprano ; Jean-Michel Pirollet: sax baryton, alto ; Pierre Baldy-Moulinier: trombone, euphonium, flûte à bec ; Hervé Humbert: batterie ; Olivier Destephany: trombone, euphonium ; Jérôme Regard: contrebasse, basse ; Jean Crozat: trombone basse ; Bruno Simon: guitare ; Stéphane Visini: tuba, euphonium ; David Bressat: piano, claviers ; Fabien Rodriguez: percussions) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
samedi 11 septembre 2010
- Salle Fontalon (42300 Roanne): Big-Band de Roanne (Jean-Paul Briffaux, Michel Barret, Jean-Charles Montibert, Emmanuel Casagranda : trompettes ; Yannick Thinon, Jean-Marc Creuzet, Adrien Briffaux: trombones ; Nadège Emorine: tuba ; Christophe Loppin, David Chargros: sax alto ; Julien Tessier, Philippe Coulpier: sax ténor ; Loïc Gergelet: sax baryton ; Olivier Colas: piano ; Serge Terlikowski: basse ; Léo Dumont ou Yann Spinneweber: batterie) (concert à 20h30 au profit de la Ligue contre le cancer ; Salle Fontalon parking de la patinoire 42300 Roanne ; ??€)
vendredi 1er octobre 2010
- Théâtre de Villefranche / Saône (69): Ballaké Sissoko & Vincent Segal : Chamber Music (Ballaké Sissoko: kora ; Vincent Segal: violoncelle) (concert à 20h30 ; place des arts 69400 Villefranche sur Saône ; billetterie 04 74 68 02 89 ; 6€ / 26.50€ ; voir le site)
mardi 5 octobre 2010
- RhinoJazz(s) (42 Saint-Chamond): Lancement du RhinoJazz(s) 32ème édition (20hh30 ; Salle Aristide Briand 42 St-Chamond; entrée libre ; voir le site)
- Le cadeau du Rhino
- French reservation (New Orleans)
mercredi 6 octobre 2010
- RhinoJazz(s) (42 Saint-Etienne): Nina Hagen (21h00 ; Fil 21 bd Thiers 42000 St-Etienne; 28 € ; voir le site)
jeudi 7 octobre 2010
- RhinoJazz(s): (voir le site)
- Fred Nardin & Jon Boutellier 4et (19h00 ; salle Condorcet 42 Saint-Chamond ; entrée libre)
- Thomas Savy trio & Jean Louis (20h30 ; Salle Aristide Briand 42 St-Chamond ; 10€/13€)
vendredi 8 octobre 2010
- RhinoJazz(s): (voir le site)
- J.B. Hadrot trio (19h00 ; salle Condorcet 42 Saint-Chamond ; entrée libre)
- Laurent Mignard Duke Orchestra (20h30 ; Salle Aristide Briand 42 St-Chamond ; 16€/18€
- RhinoJazz(s): (voir le site)
- Traviata Song Books (20h30 ; Le Radiant 69 Caluire ; 12€ / 21€)
samedi 9 octobre 2010
- RhinoJazz(s): (voir le site)
- M. Pesqué & R. Pignault (19h00 ; salle Condorcet 42 Saint-Chamond ; entrée libre)
- Greg Zlap & Joe Louis Walker (20h30 ; Salle Aristide Briand 42 St-Chamond ; 16€/18€)
dimanche 10 octobre 2010
- RhinoJazz(s) (42 Saint-Chamond): (voir le site)
- Le Trio DulaBo (16h00 ; Musée d'Art Moderne 42 St-Priest en Jarez ; 3€)
- Michael Wollny solo (17h30 ; Eglise 42 La Terrasse/Dorlay ; 10€ / 13€)
- Cornegidouille (20h30 ; Restaurant Le Bonheur est dans le Pré 42 Roanne ; 40€ diner-concert)
lundi 11 octobre 2010
- RhinoJazz(s) (42 Firminy): (voir le site)
- Moutin Reunion quartet (20h30 ; Le Majesctic 42 Firminy ; 16€ / 18€)
mardi 12 octobre 2010
- RhinoJazz(s) Le Radiant (69 Caluire): You Sun Nah (20h30 ; Le Radiant 69 Caluire ; 15€/24€ ; (voir le site)
mercredi 13 octobre 2010
- Le Sémaphore (69 Irigny): Antonio Placer (Jean-Marie Machado: piano ; Stracho Temelkovski: guitares ; Jean-François Baez: accordéon ; Andrea Ruggeri: batterie) (concert à 20h30 ; Sémaphore, Chemin de Boutan 69540 Irigny ; Billeterie: 04 72 30 47 90 ; 8€ / 16€)
jeudi 14 octobre 2010
- RhinoJazz(s): (voir le site)
- Thierry Maillard & Débora Seffer 4et (20h30 ; Salle des fêtes 42 L'Horme ; 10€/13€)
- Peter Nathanson solo (20h30 ; Le Pax 42 Saint-Etienne ; 10€/13€)
- Le Sémaphore (69 Irigny): Antonio Placer (Jean-Marie Machado: piano ; Stracho Temelkovski: guitares ; Jean-François Baez: accordéon ; Andrea Ruggeri: batterie) (concert à 20h30 ; Sémaphore, Chemin de Boutan 69540 Irigny ; Billeterie: 04 72 30 47 90 ; 8€ / 16€)
vendredi 15 octobre 2010
- RhinoJazz(s): (voir le site)
- Awek (20h30 La Grange Crozet 42 Doizieux ; 10€/13€)
- Ilene Barnes (20h30 ; l'Ecluse 42 Lorette ; 10€/13€)
samedi 16 octobre 2010
- RhinoJazz(s): (voir le site)
- Sebastien Giniaux trio (20h30 ; Eglise 42 Génilac ; 10€/13€)
- Peter Nathanson solo (20h30 ; Auberge Laffont 42 Dargoire ; 10€/13€)
- Ukandanz feat. Asnaqué Guebreyes (20h30 ; L'Escale 42 Veauche ; 13€/16€)
dimanche 17 octobre 2010
- RhinoJazz(s): (voir le site)
- Sandra Nkaké & Jî Drû (Concert jeune public maternelles & primaires ; salle Aristide Briand 42 Saint-Chamond ; 3€)
- Programmation en cours (17h00 ; Salle du Cercle 42 Saint-Joseph ; 10€/13€)
- Elisabeth Kontomanou duo (18h00 ; Eglise 42 Villars ; 10€/13€)
mardi 19 octobre 2010
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- RhinoJazz(s): (voir le site)
- Sandra Nkaké & Jî Drû (Concert jeune public maternelles & primaires ; salle Aristide Briand 42 Saint-Chamond ; 3€)
- Céline Bonacina trio (20h30 ; Salle du Prieuré 42 St-Just-St-Rambert ; 8€/12€)
mercredi 20 octobre 2010
- RhinoJazz(s) (69 Caluire): Céline Bonacina trio (20h30 ; Le Radiant 69 Caluire ; 10€/16€ ; voir le site)
jeudi 21 octobre 2010
- RhinoJazz(s) (42 St-Priest en Jarez): (voir le site)
- Sandra Nkaké & Jî Drû (Concert jeune public maternelles & primaires ; L'Ecluse 42 Lorette ; 3€)
- Dhafer Youssef 4et (20h30 ; NEC 42 St-Priest en Jarez ; 18€/22€)
- RhinoJazz(s) (69 Caluire): Céline Bonacina trio (20h30 ; Le Radiant 69 Caluire ; 10€/16€ ; voir le site)
vendredi 22 octobre 2010
- RhinoJazz(s): (voir le site)
- Sandra Nkaké & Jî Drû (Concert jeune public maternelles & primaires ; L'Ecluse 42 Lorette ; 3€)
- Pic'Pulses (20h30 ; Parc du Mollard 42 Chateauneuf ; 10€/13€))
- Duo Damiano & Sarzier (20h30 ; Eglise 42 Saint-Paul en Jarez ; 10€/13€)
- Ngyuen Lé "Celebrating Jimi hendrix" (20h30 ; L'Echappé 42 Sorbiers ; 10€/13€)
samedi 23 octobre 2010
- RhinoJazz(s) (42 Saint-Chamond): (voir le site)
- Samy Daussat trio (20h30 ; Eglise 42 Pavezin ; 10€/13€))
- Daniel Givone quintet (20h30 ; La Loge du Trêve 42 Farnay ; 10€/13€)
- RhinoJazz(s) (69001 Lyon): Dhafer Youssef 4et (20h30 ; AmphiOpéra 69001 Lyon ; 25€ ; voir le site)
samedi 30 octobre 2010
- RhinoJazz(s)(42800 Rive de Gier) en association avec "Roanne Table Ouverte": Big-Band de Roanne (Jean-Paul Briffaux, Michel Barret, Jean-Charles Montibert, Emmanuel Casagranda : trompettes ; Yannick Thinon, Jean-Marc Creuzet, Adrien Briffaux: trombones ; Nadège Emorine: tuba ; Christophe Loppin, David Chargros: sax alto ; Julien Tessier, Philippe Coulpier: sax ténor ; Loïc Gergelet: sax baryton ; Olivier Colas: piano ; Serge Terlikowski: basse ; Léo Dumont ou Yann Spinneweber: batterie) (concert à 20h30 ; Restaurant la Renaissance - 41 rue Antoine Marrell 42800 Rive de Gier ; ??€)
vendredi 12 novembre 2010
- Théâtre de Villefranche / Saône (69): Django 100 (swing manouche) (Boulou Ferré, Elios Ferré, Romane, David Reinhardt, Mathieu Chatelain, Rocky Gresset, Louis Winsberg, Pierre Manetti, Jean-Michel Kajdan ...) (concert à 20h30 ; place des arts 69400 Villefranche sur Saône ; billetterie 04 74 68 02 89 ; 15€ / 30€ ; voir le site)
vendredi 28 janvier 2011
- Le Sémaphore (69 Irigny): I remember Ella (Frédérique Brun: voix ; Philippe Khoury: piano,direction musicale ; Patrick Maradan: contrebasse ; Andy Barron: batterie ; Laurent Alex: saxophones ; Rbinson Kyoury: trombone, choeurs) (concert à 20h30 ; Sémaphore, Chemin de Boutan 69540 Irigny ; Billeterie: 04 72 30 47 90 ; 8€ / 16€)
samedi 29 janvier 2011
- Le Sémaphore (69 Irigny): I remember Ella (Frédérique Brun: voix ; Philippe Khoury: piano,direction musicale ; Patrick Maradan: contrebasse ; Andy Barron: batterie ; Laurent Alex: saxophones ; Rbinson Kyoury: trombone, choeurs) (concert à 20h30 ; Sémaphore, Chemin de Boutan 69540 Irigny ; Billeterie: 04 72 30 47 90 ; 8€ / 16€)
samedi 5 février 2011
- Briscope (69 Brignais): Diane Tell "Dr Boris et Mr Vian" (concert à 20h30 ; 28 Rue Général de Gaulle 69530 Brignais ; Tèl.: 04 78 05 3113)
samedi 19 mars 2011
- Avoriaz-Jazz-Up: Nicolas Folmer (concert à 18h30 ; 20€) voir le site
dimanche 20 mars 2011
- Avoriaz-Jazz-Up: Stephi Haik (sous réserve) (concert à 18h30 ; 20€) voir le site
lundi 21 mars 2011
- Avoriaz-Jazz-Up: Didier Lockwood (concert à 18h30 ; 20€) voir le site
mardi 22 mars 2011
- Avoriaz-Jazz-Up: Tremplin Jazz - Concerts de Jeunes Talents (concert à 18h30 ; 20€) voir le site
mercredi 23 mars 2011
- Avoriaz-Jazz-Up: Tremplin Jazz - Concerts de Jeunes Talents (concert à 18h30 ; 20€) voir le site
vendredi 1er avril 2011
- Théâtre de Villefranche / Saône (69): Tigran Hamasyan - Aratta Rebirth Quintet (Tigran Hamasyan: piano ; Areni: voix ; Ben Wendel: saxophone ténor et soprano ; Sam Minaie: contrebasse ; Nate Wood: batterie) (concert à 20h30 ; place des arts 69400 Villefranche sur Saône ; billetterie 04 74 68 02 89 ; 14€ / 23€ ; voir le site)
Si vous avez une info à placer dans l'agenda de Jazz-Rhone-Alpes.com n'hésitez pas à nous passer un mail à contact@jazz-rhone-alpes.com