Jazz-Rhone-Alpes.com

36^ème édition Jazz à Vienne :

Ce qu'il s'est passé le mardi 5 juillet 2016 2016

Le croquis et la chronique de François Robin

Mon grand-père avait un don, certainement travaillé, qui fascinait les enfants: il faisait bouger ses oreilles! Et plus encore, usant d'une savante gymnastique du visage, les muscles de son crâne baladaient son béret d'avant en arrière, ce qui déclenchait immanquablement les rires de ses nombreux petits-enfants. Je reste passionnément amoureux de ces visages sculptés par la vie, pommes ridées, pattes d'oies, fines ridules ou larges sillons qui sont autant de coups de gouge  dans le masque de la jeunesse et qui dégagent jour après jour la beauté profonde des gens. Ils disent la force comme l'épreuve, la joie comme la tristesse et aussi l'indifférence ou le mépris, ce refus de communiquer qui finit par fermer ce miroir - mon beau miroir - au regard de l'autre.

Voir la suite sur le blog de François Robin

La sélection de Christophe Charpenel

En quelques années Christophe Charpenel, un des "vraitographes" réguliers de l'équipe de Jazz-Rhone-Alpes.com s'est fait une belle réputation dans la communauté des photographes de jazz. Il collabore désormais à de nombreux médias et a réalisé de belles expositions tant en France qu'à l'étranger. Pour cette édition nous lui avons demandé de nous proposer chaque jour sa sélection. La photo qu'il souhaite mettre en avant.

Blick Bassy Club de Minuit

Sur la scène de Cybèle

Le big band du conservatoire de Vienne

Comme à son habitude c'est à une promenade dans l'histoire du jazz des grandes formations que va nous convier Philippe Khoury, responsable du département jazz au conservatoire de Vienne.

Avec son big band il nous donnera à entendre Chicago de Fred Fisher, In a mellow tone de Duke Ellington sur l'arrangement d'Oliver Nelson avec un Nicolas Delaunay très présent aux percussions.
Les soufflants d' "Intermed" vus la veille au soir ici-même sont sur le devant, il n'y a pas de repos pour les braves.

Quelques notes du Concerto d'aranjuez par Eric Lechartier en intro à Spain de Chick Corea .

Three and one de Tad Jones, un "morceau de bravoure" pour big band dixit Philippe Khoury.

Straight no chaser de Monk dans la version du big band de Buddy Rich, autre "morceau de bravoure ".

La gracieuse Elodie Andrianantenaina  se met au piano pour Deed I do de Fred Rose et chante également, cette jeune fille que l'on suit depuis plusieurs années est décidément pleine de talents.

Final très latino sur Mueva los huésos (Shake your bones) de Gordon Goodwill.

Pascal Derathé & photos Jazz-Rhone-Alpes.com

Magnetic Orchestra & friends

Où l'on retrouve en "matinée" à Cybèle nos amis du trio "Magnetic Orchestra".

Les trois amis se connaissent par cœur alors quand ils commencent un morceau de leur répertoire, ici, Top clean on ne sait jamais quel chemin il empruntera.

Aujourd'hui c'est au pianiste, Benoît Thévenot, de faire des propositions. Les citations fusent et les réponses de François Gallix ou Nicolas Serret ne tardent jamais.

Ils enchaînent sur Yardbird suite.

Ces trois-là réinventent leur répertoire en permanence. Et ça va vite mais jamais un dérapage.

Ensuite la première surprise ils appellent leur amie Anne Sila présente dans le public qui entame In bloom de Kurt Cobain. Puis seconde surprise ils appellent le guitariste Sébastien Giniaux qui accompagne Anne sur une magnifique interprétation de Tends moi les bras.

Ça fait plaisir de revoir Anne Sila sur une scène d'un festival de jazz.

Mais le timing est serré à Cybèle alors le groupe doit quitter le public qui en redemandait.

Pascal Derathé & photos Jazz-Rhone-Alpes.com

"Chet!"

Depuis de nombreuses années, Lettres sur cour, dans le cadre et avec le soutien de Jazz à Vienne, poursuit son œuvre de promotion de la littérature tout en en cultivant le lien avec le jazz. Cette année c'est le lien entre jazz et poésie qui est mis en évidence. Ce lien est évident et il existe depuis les origines du jazz. Au travers des chorus c'est sa propre poésie intime que chaque musicien exprime tout comme le poète se laisse porter par son monde intérieur, à la limite du dicible, toujours sur le fil.
Chet Baker (déploration)*, c'est un long poème de Zéno Bianu, écrivain français et poète contemporain, amateur de jazz qui ne dédaigne pas lui-même d'effectuer des lectures publiques avec des musiciens qui l'accompagnent non pas comme un lecteur, mais comme un musicien, les lectures de Zéno Bianu sont des duos.

Ce n'est pas le choix fait ici, sauf pour le premier texte dit avec ferveur par Miguel Gonzalez, comédien et metteur en scène, sur la musique d'Alone Together.
Ce texte incandescent, sombre et lumineux à la fois, comme en fusion débute par ces mots,

je ne sais plus où j'en suis
cela fait des heures que je tombe

et condense ensuite dans ce temps de la chute tout ce qui fait l'univers de Chet, la musique, ses amis, ses amours et ses admirations, ses addictions, sa perception du monde, sa mystique du son parfait et de la note exacte; les titres, comme des bornes, imbriqués dans les étapes d'une vie musicale et mentale imaginée par le poète, éprouvé serait-on tenté de dire tant l'accent de vérité profonde nous fait entrapercevoir les affres et les beautés de l'âme tourmentée de Chet. Il éclaire par touches et déconstruit le mythe pour lui rendre sa dimension d'être humain, avec un respect infini. Le travail du comédien, par ses choix, apporte un supplément de compréhension au lecteur solitaire venu entendre à haute voix cette poésie hors du commun.

Pour fournir un accompagnement musical à un texte d'une telle ampleur il fallait des musiciens d'une grande sensibilité, porteur également d'une poésie qui leur est propre. David Enhco et Florent Nisse, au travers des titres choisis**, nous donnent a entendre nos fêlures, nos bonheurs et leur propres expériences sublimées en musique. Ne dédaignant ni force ni fragilité, ils ont su se mettre au service du texte de Zéno Bianu.

Michel Mathais & photos Jazz-Rhone-Alpes.com

* La déploration, suivant les époques, peut être un genre littéraire, un genre musical ou un poème en musique concernant un être aimé ou admiré.
** Alone Together, How Deep The Ocean, I Will Remember April, Just Friends, I Fall in Love Too Easily.

Blick Bassy

En début de soirée dans les Jardins de Cybèle à Vienne, les techniciens s'activent sur la scène. Blick Bassy met la main à la pâte avant de rencontrer le public.

Il commence son concert avec une première mélodie d'abord chantée a capella, reprise en écho par le violoncelle, nous dévoilant immédiatement la connivence entre les deux musiciens. Le registre de la voix est très étendu, le trombone, sensible, l'accompagne finement. Puis les rugissements, les souffles du trombone et de la contrebasse nous emmènent à travers la savane camerounaise. Le banjo, saccadé, rapide, accentue la course.
Humour, entrain, joie de vivre, Blick, très décontracté sur scène, sort un curieux instrument, sorte d'harmonica à deux cornes, pour un émouvant blues : Ndjé Yém
Puis un appeau, leurre pour simuler l'appel des oiseaux, avec la voix en écho, nous emmène dans la forêt.....
Blick nous explique qu'il y a deux cent soixante langues parlées au Cameroun en plus du français et de l'anglais. Afin d'en préserver le plus possible, il chante uniquement en bassa, sa langue natale. Des cris plaintifs, la voix prolongée par le trombone, le violoncelle joué à l'archet, il s'envole, tout en haut...
"En fait, nous ne vivons que pour l'amour", une belle introduction pour One Love, chansonnette estivale très appréciée. Blick rayonne, le public l'ovationne !

Nous retrouvons le trio au ravissant théâtre de Vienne pour le Club de Minuit. Cette fois, la sonorisation est impeccable. Blick s'avance seul sur scène pour un solo dans lequel l'amplitude de sa voix impressionne par sa sobriété et son élégance. Elle résonne si bien avec le violoncelle et le trombone à coulisses !
Le même programme musical que celui joué en fin d'après-midi se déroule ce soir, mais les voix et instruments explosent de sensibilité et de tendresse. Une intimité se crée avec la salle, avec affection. Clameur émouvante, plainte bouleversante sont mariées avec les gémissements du trombone et les cris stridents du violoncelle.
Aucune lassitude malgré l'heure tardive ! Le public renouvelle  son adhésion à cette musique et cette voix si poignantes.

Blick donne plusieurs concerts cet été pas bien loin d'ici, pour une soirée que vous n'oublierez pas !

Chantal Hardy & photos Jazz-Rhone-Alpes.com

(Blick Bassy : guitare, banjo, voix; Clément Petit : violoncelle;  Johan Blanc : trombone, claviers)

Cybèle en soirée

Place aux jeunes ! Cybèle accueille ce soir deux formations où tous les musiciens ont moins de dix-huit ans.

La junior Jam de Cédric Perrot

Cédric Perrot est connu comme batteur mais il est également reconnu comme excellent pédagogue. Il a eu la formidable idée de proposer à ses jeunes élèves de participer à des jam sessions qui leur sont exclusivement réservées.

Ça a commencé à la Clef de Voûte, puis cela s'est décliné à Jazz à Fareins dans l'Ain sous forme d'un  tremplin jazz réservé aux très jeunes musiciens. Il y a deux ans on avait retrouvé l'exercice au Péristyle de l'Opéra de Lyon où les concerts avaient fait un malheur.

Et les voilà à Vienne ! Une vingtaine de jazzmen en herbe de 7 à 17 ans se partagent la scène du kiosque qui a dû être agrandie pour l'occasion.  Cédric Perrot dirige son petit monde assisté par les "vétérans", Maxime, Héliodore ou Cléobulle (17, 15 et 13 ans) que l'on verra ensuite  avec le 2PM Quartet.

C'est super sympa et frais de voir les jeunes se succéder sur la scène, partager les pupitres pour reprendre ensemble des morceaux d'Horace Silver, Freddie Hubbard, Dexter Gordon et autres géants du jazz. Certains sont un tantinet crispés, d'autres au contraire déjà rompus à la scène ne montrent aucun trac.

Le public resté très nombreux fait preuve d'une belle écoute et même les clients du bar voisin font preuve de quasi discrétion, c'est dire!

Pascal Derathé & photos Jazz-Rhone-Alpes.com

2PM Quartet

A 22h dans les Jardins de Cybèle à Vienne, il fait encore chaud ! Au kiosque, on s'affaire. A l'initiative de Cédric Perrot, musicien de jazz bien connu dans la région, de jeunes artistes âgés de dix à dix-sept ans se préparent à nous éblouir. Le 2PM quartet a invité ce soir, un jeune musicien (dix ans), Jules Regard-Jacobez, au trombone.

Le ton est donné avec Rabin' and Scrapin' de Harold Mabern. Piano, contrebasse et batterie introduisent le morceau sur un rythme très appuyé. Les cuivres les rejoignent, bien présents.

Elisa Metra au piano lance la mélodie de Moanin' avec puissance. Jules, attentif, consciencieux reste très zen au trombone. Cléobule Perrot à la trompette mène le groupe. Héliodore Perrot maîtrise parfaitement sa contrebasse. Suit un bel ensemble mélancolique, Out Of The Past de Benny Golson, où Maxime Prebet, très assuré à la batterie, souriant, nous charme de son regard de jeune premier.

Suivront quelques standards de jazz, où l'ensemble se fait tantôt puissant, rapide, joyeux avec un solo de piano, fin et gai, tantôt plus tendre, suave, sourdines aux cuivres, piano subtil....

La surprise fut Cléobule qui nous ravit de sa voix très haute et pleine de charme sur Autumn Leaves. Le public enthousiaste, est conquis.
L'ensemble, dynamique, s'envole sur Yes I can, No You Can't de Lee Morgan. La trompette est triomphante ! Le public les accompagne, heureux !

Le 2PM quartet et son invité nous ont éblouis d'abord par la qualité de l'ensemble, leur fraîcheur, leur bonhommie. Quel plaisir !

Fort logiquement ce groupe avait été désigné Lauréat 2014 du Quatrième Tremplin Jazz à Fareins. Nous ne manquerons pas de les retrouver !

Au Théâtre Antique

Hugh Coltman "Shadows - Songs of Nat King Cole"

Le plus parisien des bluesmen anglais a pris délibérément un virage jazz assumant sa propre conception du crooner à travers son album "Shadows - Songs of Nat King Cole" (Okeh /Sony Music 2015). Il explique que c'est  sa rencontre avec le pianiste Eric Legnini qui l'a sollicité pour sa tournée "The Vox" et ensuite pour son album "Sing Twice" en 2013 qui a été déterminante pour cette évolution surtout quand cette liberté propre au jazz a trouvé écho chez lui à la musique que lui faisait écouter sa mère. Le choix d'un album autour de Nat King Cole s'est imposé assez naturellement à la fois parce que sa mère en était fan mais aussi parce qu'il trouvait fascinante la vie du crooner qui, malgré ses  grands succès artistiques, avait gardé  un côté indésirable chez ses voisins blancs de Beverly Hills au point de recevoir des menaces du Ku Kluck Klan. Hugh Coltman a su percevoir ce côté un peu désespéré et résigné dans les choix de Cole tel que par exemple l'expose les premières paroles de Pretend où il chante "Pretend you're happy when you're blue  It isn't very hard to do...". Révéler cette  part d'ombre présente chez Cole est très vite rentré  dans les intentions de Hugh Coltman en se confrontant avec sa passion de toujours pour le blues.

Pour la réalisation de l'album c'est naturellement Eric Legnini qui s'est imposé aux claviers à côté de Misja Fitzegarld Michel aux guitares (Hugh Coltman  avait auparavant apporté son concours à l'harmonica sur  l'album du guitariste consacré à Nick Drake "Time of no reply") complétés par quelques autres bonnes pointures comme Franck Agulhon (batterie) et Laurent Vernerey (basse).Ce soir pour la scène excepté le batteur Raphael Chassin qui a participé aux sessions de l'album , Hugh Coltman est entouré de trois solides  musiciens  Thomas Naim à la guitare, Gael Rakotondrabe au piano et Christophe Mink à la basse.

Dans un set d'une dizaine de compositions  prennent place quelques standards  très connus de Nat King Cole associés à  des titres plus rares. Pretend arrive très tôt dans le concert  dans une version très investie et appuyée par une impeccable diction. C'est ensuite  un tempo plus lent Meet me at no special place qui est choisi pour continuer  suivi de Smile composition autant liée à Charlie Chaplin et au film les "Temps Modernes" qu'à Nat King Cole. Dans sa version, Hugh Coltman transmet aux gradins toute la nostalgie et l'émotion que chacun a pu ressentir un jour face à cette chanson avec  les images qui lui sont associées. Sur Nature Boy c'est le quartet qui est mis en avant avec un chorus décisif de Thomas Naim et un jeu appuyé de Raphael Chassin à la batterie. C'est ensuite une version fabuleuse de Mona Lisa à la fois tendre et assez appuyé pour faire une nouvelle fois frissonner les gradins de plaisir.

Hugh Coltman démontrera qu'il reste bien un chanteur de blues en saisissant son harmonica  pour donner une version particulièrement électrique et électrisante  de Walkin" qui déclenche une ovation d'un public venu d'abord pour Diana Krall mais qui aura découvert un chanteur à la fois chaleureux et efficace bien plus décisif ce soir que dans les deux titres qu'il avait proposé dans la soirée "Autour de Chet". En rappel ce sera Morning star avec un simple accompagnement piano  pour unir dans un même hommage   son admiration pour Nat King Cole et son amour pour sa mère. Tout simplement émouvant !
 

Gérard Brunel & photos Ilsen

Diana Krall : quiet night in Vienne

Le joli "contrat" imposé aux photographes accrédités par le management de Diana Krall

 

Le spectateur rhônealpin ne veut et ne peut être objectif... Chacun a son histoire avec Diana Krall : ceux qui l'ont découverte à Vienne, ceux qui l'avaient déjà écoutée à Crest, à la Salle 3000, à la Halle Tony Garnier... Chacun y va de ses commentaires sur sa discographie parfois hétéroclite, son attitude sur scène ou que sais-je encore ? Mais tout le monde est au rendez-vous pour faire le point avec ses états d'âme ! La lumière s'éteint, le quartet entre en scène.

L'étincelant Steinway & Sons a remplacé le modeste Yamaha pour s'offrir aux doigtés de la Canadienne, les pédales seront sollicitées par les escarpins noirs vernis de la star vêtue d'une robe style lingerie en dentelle noire, elle aussi,  pour s'assortir au piano et contraster avec la blondeur des cheveux et la blancheur de la peau.

La contrebasse de Robert Hurst (évoquant le regretté Ray Brown) est en partie cachée par le piano.

La batterie Sakae grise et noire est aux prises avec les membres d'un expert : Karriem Riggins.

La guitare électro-acoustique Gibson Byrdland est l'instrument de prédilection du fidèle Anthony Wilson. C'est ce dernier qui est le déclencheur de la plupart des chansons jouées par le quartet.

Avec un répertoire de standards incontournables puisés dans presque tous ses disques (de "Let's fall in love" à "Quiet nights" en passant par "Just you, just me"), Diana Krall se joue des clichés attribués aux chanteuses de jazz, laissant une large place à ses partenaires qui nous offrent de somptueux soli. Après Hugh Coltman, elle rend un hommage plus classique à Nat King Cole ("You call it madness"...).

Elle nous propose un zoom de trois titres (The look of love, A case of you,  Angel eyes) en piano-voix pendant lequel ces messieurs "vont boire un coup !".
Elle ne cherche pas à séduire, fait confiance à la musique et aux musiciens, dit quelques mots entre les morceaux, remercie le public et le festival, se montre tour à tour concentrée puis souriante. Dans Cheek to cheek, absorbée par  la musique, elle en oublie même, un instant, d'être chanteuse ! Elle n'oublie pas de signaler l'anniversaire de son ancien producteur Tommy LiPuma (80 ans ce 5 juillet).
Le son est impeccable, la moindre note est entendue. Les lumières sont sobres, projecteurs et écrans du fond de scène sont une succession de monochromes au gré des douze chansons. Répondant à une première standing-ovation, Madame et messieurs saluent en bord de scène.

Au premier rappel (Boulevard of broken dreams), le guitariste utilise sa Gibson acoustique.

Au second (Frim fram sauce), il reprend la Byrdland et en final une blanche Fender électrique.

Le film s'achève, nous avons partagé un beau moment de jazz. Beaucoup de swing, un peu de bossa, des ballades, un contrebassiste plein de finesse, un batteur virevoltant, un guitariste très inspiré au service d'une pianiste délicate et d'une chanteuse unique. Seconde standing-ovation...

Y'a pas photo, Diana Krall mérite son statut de star !

Christian Ferreboeuf & non photos et dessins de l'ensemble de l'équipe de Jazz-Rhone-Alpes.com

[NDLR: Pour le concert de Madame Krall, les photographes accrédités sur le festival se sont vus imposer des conditions aberrantes par un contrat léonin et illégal, même les illustrateurs se sont vus interdire l'accès au Théâtre Antique ! Nous avons préféré vous montrer le contrat plutôt que des photos de la star]

Dans Vienne

Toute la ville bruisse de jazz jours après jours.

Au hasard de nos déambulations nous avons surpris dans la rue des orfèvres ces jeunes du CRR de Lyon qui en voulaient encore après leur concert du midi à Cybèle. Alors ils se sont posé et ont sorti les instruments, créant un bouchon de piétons dans cette rue au fort passage.

Bonus

Episode 7