35ème édition Jazz à Vienne :

Ce qu'il s'est passé le mardi 30 juin 2015

 

f-robin-110x110 Le croquis et la chronique de François Robin


Marcus Miller. Souche et racines.

150630-miller-frobin-600x346

150630-multicolor-feeling-241x241Longtemps ignorant du jazz contemporain, je dois - en 1987 - mon premier blast musical à un titre d'Eddy Louiss qui passait sur FIP : Le retour de la Baleine bleue, un petit bijou de locomotive où l'orgue du Martiniquais groove sur une rythmique électro irrésistible. Après m'en être fait donner le titre au téléphone par la voix délicieusement sucrée d'un fipette, je courus acheter l'album au titre-programme - Sang Mêlé -que j'écoute régulièrement depuis, lorsque j'ai besoin de prendre soin de moi. C'est dire si le géant qui a disparu ce jour a eu de l'influence sur mon évolution musicale. De lui, je garde bien sûr mon amour de l'orgue Hammond, avec en particulier le maelström jubilatoire enregistré avec Michel Petrucciani*, mais aussi - et certainement d'abord - l'extraordinaire métissage qui a été son cheval de bataille.

"Ces musiques sont faites d'abord pour rassembler.", disait-il. "Si, au départ, l'isolement a pu faire la force et l'originalité de ces musiques, une nouvelle force viendra, maintenant, en les mélangeant."


Il est remarquable de noter qu'il disparaît alors que le festival de Jazz à Vienne rend hommage à la Nouvelle Orléans. J'imagine que le Come On D.H. ** de son Multicolor Feeling Orchestra n'aurait pas dépareillé dans la parade de vendredi. Une énorme fanfare entraînée par le sax de Daniel Huck vers une marche irrésistible qui sent bon la fraternité musicale.

Curieusement, c'est à elle que je pense en voyant l'Orchestre National de Lyon sur la scène du théâtre antique, un combo inattendu pour servir d'écrin au magicien de la basse, le très charismatique Marcus Miller. La similitude ne tient pas tant au nombre des musiciens qu'à cette volonté des deux artistes de croiser avec persévérance tous les styles de musique. Soyons clair : sous quelque forme que ce soit, le jeu de Marcus Miller est reconnaissable entre tous - un jeu de slap inimitable, un groove profond, un phrasé remarquable. Mais il y a cette envie toujours renouvelée de chercher encore plus loin ses racines. 150630-miller-frobin-232x268Dans cette chasse, Marcus est allé jusqu'à faire un test ADN : "On fait juste un prélèvement de salive. L'échantillon est envoyé à des laboratoires. Au bout de quelques semaines, vous recevez le résultat. Je ne me souviens pas des taux exacts, mais j'ai lu quelque chose du genre : Vous avez 23% d'ADN du Nigeria, 29% du Cameroun...  Il y en avait aussi d'Espagne, d'Angleterre... Avec les Noirs américains, il y a eu un vrai mélange. Maintenant, j'ai le sentiment que mon histoire est plus grande ! "

On se souvient, lors de son concert Renaissance ici-même à Vienne, du titre Gorée qu'il avait écrit en hommage aux victimes de l'esclavage. Il n'a pas échappé non plus à la directrice de l'Unesco qui lui a demandé de devenir artiste pour la paix et porte-parole d'un projet baptisé "Route de l'Esclave".
Son dernier album "Afrodeezia" fera donc cette Route des Esclaves, engrainant au passage la contribution de musiciens de rencontre. Les voix africaines font leur entrée dans cette musique fusion, de même que le gembri - la basse marocaine - les percussions africaines et caribéennes. Sans oublier d'autres influences plus inattendues, comme cet air d'un Opéra de Bizet qu'il revisite en duo avec le violoncelliste Edouard Sapey-Triomphe. Une infinie délicatesse dans un univers musical bouillonnant.

Face à ce foisonnement racinaire, je ne peux m'empêcher de penser avec tristesse à cette revendication de primauté des " Français de souche". La souche, c'est ce qu'il reste d'un arbre qui ne porte plus de fruit. On le coupe et on l'arrache, à moins qu'il ne moisisse, couvert de mousse. Les racines, au contraire, étendent leur réseau pour se nourrir à toutes les sources, là où la vie se donne sans regarder.

Contemplant la posture caractéristique du génial bassiste, je l'imagine armé d'une pioche, ancré dans le chant planétaire de la musique. Comme lui, nous avons deux chantiers : aérer les racines et arracher les souches.

150630-miller-frobin-600x304

François Robin, texte & illustrations

 

* "Conférence de presse", sorti en 1994

** à écouter
https://www.youtube.com/watch?v=i6D66CI4LQI
https://www.youtube.com/watch?v=nPWe8-q3O3U

Voir la page Facebook de François Robin

trait-gris-fonce-600x10

daniel-peyreplane-110x110 Du coin de l'œil de Daniel Peyreplane

 

 150705-clin-d-oeil-dp-9715

Point trop n'en faut,
Mais pour la funk,
Stetson brillant comme un diamant,
Veste rosée qui décoiffe,
Le technicien est aux abois...

trait-gris-fonce-600x10

Sur la scène de Cybèle

Le Big Band de Fontaine pour l'apéro de midi

150630-01-big-band-fontaine-cybele-11285-600x161

Le chef et vibraphoniste Sylvain Charrier l'annonce d'entrée de jeu ça sera latin jazz " mais pas que" (après le programme funky de l'année passée)
Un répertoire gorgé du soleil d'Espagne avec pour commencer Chu Cho de Paquito D'Rivera puis fort naturellement le Spain de Corea

Arrive le moment du "mais pas que": Just a round the corner d'Hancock arrangé pour big band par le chef, façon funky et "shaft".

Retour au latin jazz avec El caborojeño de Bob Mintzer puis Why not de Michel Camilo.

Un beau programme qui met bien en évidence la solide section rythmique et deçi delà de chouettes envolées de cuivres dont un long et beau chorus de Pierre Mayade sur le morceau de Mintzer.


Pour finir c'est encore une pièce de Michel Camilo: Caribe. Pour un final muy caliente.

trait-gris-300x11

Le duo Célia Kaméni & Thibaud Saby ouvre l'après midi

150630-02-c-kameni-t-saby-cybele-21524-600x235

Célia Kaméni est un ange, un ange de douceur pétri de talent qui, égrenant les standards, instille aux cœurs des auditeurs des myriades de petits bonheurs sans prétention, que celle de faire partager un moment musical rare aux amateurs de jazz vocal, aux curieux de découvertes musicales et à ceux qui étaient venus simplement se mettre à l'ombre et ne l'ont pas regretté, son timbre de voix et son expressivité sans affectation sont empreints d'un naturel spontané, bien servi par le piano rutilant de Thibaud Saby dont la main droite accroche des brillants aux pointes des petites étoiles que l'on imagine sortir de la bouche de la chanteuse, pendant que la main gauche dessine les contours de l'assise rythmique, moment de grâce, la cohérence du duo tend vers la perfection et leur musique exorcise les petits blues du quotidien qui nous chagrinent l'âme.


Michel Mathais & photos Jazz-Rhone-Alpes.com

trait-gris-300x11

Changement de style avec l'Organic C3 Trio

150630-03-organic-c3-trio-cybele-21537-600x173

Une jeune formation orientée funk qui propose ses compositions pêchues. A l'orgue Rémi Mercier, à la guitare Stéphane Dumon et à la batterie Romain Fayet. Les compositions sont de Rémi et Stéphane.

Ils sont tout heureux de jouer à Cybèle avec un beau son et un public chaleureux qui défie la canicule qui s'installe.

trait-gris-300x11

 Dans la même veine arrive Abigoba avec la chanteuse Sabine Kouli

150630-04-abigoba-cybele-11336-600x194

Vienne et Abigoba c'est une vieille histoire : Jean-Luc Briançon, son leader,nous rappelle que le groupe a fait sa première apparition en public ici même à Cybèle le 4 juillet 2004!
Un groupe un peu remlanié mais avec toujours le même credo du bon funk grooooovy et cuivré bien léché pour faire bouger le popotin et plaire à l'oreille.

Aujourd'hui ils invitent Sabine Kouli qui connaît bien le répertoire et commence sur un Chinatown obsession qui met tout le monde d'accord.
Suit une ballade Stand remaniée par Jean-Luc pour la voix de Sabine. Nous entendrons entre autres un Darwin's nightmare bien mis en valeur par Sabine.

En entendant cet excellent set on se met à regretter de ne pas voir ce groupe plus souvent sur des scènes à leur dimension.

trait-gris-300x11

Duo Abati - Gasparotto : "Monsieur Jobim..."

150630-05-abati-gasparotto-cybele-11362-600x192 

Amateurs de bossa lente, ce set était fait pour vous.

trait-gris-300x11

et enfin le duo Heiting-Soucasse

150630-06-duo-heiting-soucasse-cybele-21663-600x200

Où l'on retrouve ce duo explosif, elle lyrique, lui énervé sur son piano.  Un set bien jazz avec ces clins d'oeil au classique, au hip-hop, bref un show "no limit". Un mélange des genres qui a surpris et a plu au public de Cybèle resté nombreux toute la soirée.

 

trait-gris-fonce-600x10

Au théâtre Antique

Marcus Miller avec l'ONL

150630-07-m-miller-onl-vienne-21628-600x199

Avant de se rendre au concert on est en droit de se demander à quoi on va s'attendre, surtout si l'on a déjà assisté à bon nombre de représentations de l'artiste, que l'on connait donc son répertoire et que l'on a déjà vu quelques semaines auparavant un concert de cette même tournée, mais, que la soirée s'annonce différente pour bien des raisons. Ce qui fut mon cas concernant Marcus Miller programmé dans sa tournée Afrodeezia avec l'Orchestre National de Lyon sur la grande scène de Jazz à Vienne.

Autant le dire il y a un monde entre l'écoute sur disque et la prestation d'une formation jazz fusion sur scène, il y a un autre monde entre ce qui se passe au sein d'une scène nationale de 1200 places et la scène du théâtre antique où Marcus Miller est dans son élément. Il y a encore une autre étape à franchir lorsque une grande formation s'associe un septet.

Avec l'ONL que pouvait-il se passer ? Soit un truc complètement kitch comme ce fut déjà le cas avec ce genre de prestation, soit une mise en place de l'orchestre qui apporte une théâtralité à l'œuvre un peu à la façon de certaines musiques de film.

C'est bien sur cette deuxième voie que nous fument emmenés pour cette unique rencontre entre la soixantaine de musiciens de l'ONL conduits par Damon Gupton et la formation de Marcus Miller qui ne réservait que peu de surprise dans la mesure où le gros des troupes tourne ensemble depuis au moins 2012 à savoir le merveilleux Alex Han aux saxophones, le tonitruant Adam Agati à la guitare, Mino Cinelu aux percussions et Louis Cato à la batterie , seuls Brett Williams au piano âgé de vingt quatre ans dont la jeunesse se fait quelques fois entendre et Lee Hogans à la trompette apportaient un sang nouveau.
Le concert attaqua sur B's River interprétation de la beauté indescriptible d'une rivière qui coule en Zambie, pays où travailla au sein d'une ONG, Brenda, l'épouse de Marcus Miller et lui narra son émotion de ce spectacle. L'introduction se fait au guembri instrument à cordes pincées traditionnellement joué par les gnawas, touaregs et berbères

L'union entre les deux formations donne alors une autre grandeur à l'œuvre. Le septet est réduit à une grande rigueur, à une attention constante, à un investissement permanent à cette discipline qui règne dans le milieu de la musique classique. On est loin de la débauche propre au jazz fusion. Tout est dans la retenue Marcus Miller le dira en début en seconde partie "maintenant quelque chose de plus fun" car cette première partie demande une certaine concentration une écoute afin d'atteindre une symbiose entre deux univers.

Bien que le niveau sonore des musiciens d'avant scène ait eu tendance à écraser celui de l'ONL la magie opère et pour le deuxième morceau on retrouve toute l'ambiance de la Motown sur Papa was a rolling stone, qui fut à la grande époque aussi jouée par The Temptations et grand ensemble.
L'instant magique arriva avec I still believe I hear tiré de Je crois entendre encore issu de l'opéra de Georges Bizet "les Pêcheurs de perles". Pour ce morceau le soliste est Édouard Sapey-Triomphe le premier violoncelliste de l'ONL, pièce qui fait étrangement penser à la bande son du film "in the mood for love", mais surtout ce qui m'est venu à l'esprit à l'écoute de ce morceau dans ce cadre est la l'interprétation du concerto d'Aranjuez par Miles Davis fait assez étonnant car en réécoutant ce concert sur France Inter je constate qu'Elsa Boublil a a proposé Saeta du "Sketch of Spain"...

Cette première partie fut relativement courte, trop courte, il est clair que vu l'activité des uns et des autres la mise au point de cet exercice n'a pas dû être des plus simples pour preuve une seule répétition a été possible. Nous avons toutefois pu apprécier Preacher's kid et Xtraordinary tous ces morceaux arrangés pour la circonstance par Gil Goldstein.

Cette histoire est encore disponible sur le site de France Inter jusqu'à demain le 07/07 avec une prise de son digne de Radio France et pour vous plonger encore plus profondément dans la genèse de ces morceaux tout en écoutant cette rediffusion, rendez-vous sur le site de Marcus Miller qui apporte, pour chaque compositions, les détails nécessaires à laisser vagabonder votre esprit dans cette tranche de vie.

Philippe Morel & photos Sébastien Cholier

Lien de réécoute du concert http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=1119251
Page Afrodeezia sur le site de M.Miller http://www.marcusmiller.com/blog/about-afrodeezia/

trait-gris-300x11

Marcus Miller avec son septet

150630-07-m-miller-onl-vienne-21606-600x212

"Ça va Jazz à Vienne ?",  "C'est cool !"


C'est avec ces mots, puis dans un français excellent que Marcus Miller emmène le public dans sa deuxième partie de concert.

Après avoir été transcendé et propulsé par l'Orchestre National de Lyon, le groupe de jeunes loups et des deux vieux lions prend possession de la scène du Théâtre Antique. Le bassiste a présenté Mino Cinelu en rappelant que c'était l'un de ses collègues avec qui il a joué chez Miles Davis dans les années 80'. Les autres musiciens sont plus jeunes et semblent travailler avec Marcus Miller depuis quelques années. On a vu la plupart d'entre eux à Vienne il y a deux ans. Après un changement de plateau et de tee-shirt pour les musiciens le leader lance : "Vous prêt pour la fête maintenant Vienne ?"


C'est sur cette proposition que le leader ouvre sa deuxième partie Afrodeezia, avec Tutu le thème éponyme de l'album qu'il a composé pour Miles Davis. Même avec la pression de tenir le rôle du Prince des Ténèbres, le trompettiste Lee Hogans est dans le groove et sur la sonorité du maître. Le saxophoniste Alex Han, prend le solo suivant sur la même intensité. Puis c'est au tour du guitariste Adam Agati qui se lance dans un solo rock digne des guitaristes que Miles Davis choisissait à cette époque. Le public qui danse est tout de suite dans l'ambiance, même pour les plus jeunes qui n'ont pas eu l'occasion de voir le célèbre trompettiste lors de l'un de ses quatre passages sur la scène du Théâtre Antique. Le morceau s'achève sur la reprise en duo du chorus par le saxophoniste et le trompettiste.
Marcus Miller poursuit son programme avec le morceau Jekyll & Hyde de l'album "Renaissance". Il ponctue toujours ses interludes d'un "C'est cool !", puis "Ça va Jazz à Vienne ?". Pour ce thème, on retrouve une structure de Blues interprétée par la rythmique et le chorus joué en duo par le saxophoniste et le trompettiste. Puis l'accélération du tempo vient sur un rythme Rock pour passer au Jazz dans la foulée ; on ressent une très grande maîtrise de tous les styles. Le soutien rythmique est très puissant avec le pianiste Brett Williams et le batteur Louis Cato en plus de la basse. Mino Cinelu exprime un sourire de plaisir pendant un solo de saxophone d'une grande technicité. Chapeau à la Hendricks sur la tête, le guitariste prend la suite pour un solo très rock. Le groupe est lancé dès le deuxième morceau sur le groove avec une cohésion parfaite et une intensité maximum. C'est au tour du pianiste qui montre son haut niveau pendant un solo. Très concentré son visage exprime des mimiques tandis que le bassiste slappe sur son instrument et que le batteur appuie de sa frappe sèche et ferme.
Le morceau interprété du nouvel album, "Afrodeezia", est Hylife. Des couleurs musicales sont rehaussées par le chant de Mino Cinelu, rapidement suivi par Marcus Miller. Le plaisir est toujours aussi présent dans le public qui danse devant la scène. Les soli se suivent, celui de la trompette est accompagné par les percussions. Le leader distribue les soli et met en valeur ses musiciens, c'est maintenant au pianiste de prendre le relais. On remarque à nouveau le sourire quasi permanent de Mino Cinelu qui exprime son bonheur de jouer avec le groupe.

Marcus Miller va nous surprendre avec un titre en nouveauté créé récemment lors d'une Jam au Brésil, en hommage à Georges Duke. Il joue la mélodie à la basse sur un accompagnement rythmique des percussions et de la batterie qui donne la couleur sud-américaine du morceau. L'hommage sera chanté en cœur par le duo des anciens sidemen de Miles Davis : Mino Cinelu et Marcus Miller à la manière des airs brésiliens. Le guitariste exécutera cette fois un solo bluesy sur le trio rythmique ; basse, batterie et percussions.

Le bassiste nous propose ensuite un morceau "triste mais avec de l'espoir". Gorée évoque l'esclavage qui passait par l'île du même nom au large du Sénégal. Il avait déjà joué ce morceau en avant-première lors de son dernier passage à Vienne. L'émotion est toujours très intense ; avant de commencer il rappelle les drames de 2015 pour lesquels il est touché. L'introduction est très sensible au piano puis volontairement troublée par les percussions et la batterie. Marcus Miller démarre cette très belle mélodie à la clarinette basse sur laquelle il est rapidement soutenu par les deux autres cuivres. Les autres musiciens sont présents avec une rythmique discrète. On sent Marcus Miller sincèrement ému. Mino Cinelu l'accompagne au cajon tandis que le leader danse sur le solo du saxophone soprano et sur les percussions. Mino Cinelu le suit à présent aux percussions dans un style Caraïbes avec la batterie. Cela donne au morceau une dimension spirituelle en hommage aux ancêtres déportés de leur terre natale.

Le set se poursuit dans la grande classe. Un spectateur interpelle et demande : "So What Marcus !". Pour toute réponse la bassiste démarre le standard et exécute une version d'anthologie dans laquelle chaque musicien va montrer l'étendue de son talent. Marcus Miller entame la mélodie immédiatement suivi par la trompette aux sonorités davisiennes. L'accompagnement de la batterie donne le rythme avec la dimension aérienne des cymbales et le piano retranscrit parfaitement le style modal initial de l'album de Miles Davis. Le saxophoniste se lance dans la bagarre avec un long solo très maîtrisé. Toutes les sonorités de l'époque de Kind of Blue sont là. Avec une dextérité impressionnante ils jouent So What au pied levé comme dans une jam. On ne voudrait pas que le morceau s'arrête. L'âme de Miles semble encore planer sur la scène du Théâtre Antique, il serait très certainement fier de l'exécution exemplaire de ce titre qui a dépassé les frontières du Jazz ! Marcus Miller reprend le solo du célèbre standard à la basse pour terminer.

Après cet immense plaisir redémarrage de slaps tonitruants avec une guitare rock, les claviers électroniques et les percussions. Le public est en liesse sur Blast ce morceau de l'album "Free" sur lequel on reconnait des inspirations indiennes, africaines, orientales, mais qui est surtout festif. Mino Cinelu se lance dans un solo digne de celui de l'époque de l'album live "We Want Miles". Le jeune batteur le suit sans difficultés avec visiblement beaucoup de plaisir. Le bassiste fait hurler son instrument sur le solo de la fin du morceau pour un final en trombe.

Une acclamation très méritée fera revenir le groupe pour un rappel, comme à son habitude maintenant, sur un Come Together interprété façon rock. Durant ce rappel, le bouquet final présentera un enchaînement de soli démonstratifs de la part de tous les musiciens. Une deuxième acclamation fera revenir Marcus Miller seul pour un solo à la basse. Il interprètera à la façon d'une berceuse, pour que tout le monde reprenne ses esprits; I'll be there des Jackson Five, reprise présente sur son album "Renaissance".

Marcus Miller avait promis la fête en début de deuxième partie. C'est un florilège. La jeune génération qui l'accompagne, démontre qu'elle sait jouer toutes les musiques et connait parfaitement le Jazz de ses origines à ses influences. Le passage est fait entre ceux qui ont connu et joué avec Miles Davis et les plus jeunes qui démontrent qu'ils maîtrisent les standards et vont au-delà vers la modernité. Le bassiste conclu : "Merci Vienne pour votre cœur et votre esprit".

Jean-François Viaud & photos Sébastien Cholier

trait-gris-300x11

 

trait-gris-fonce-600x10

Au Club de Minuit

Laurent Coulondre Trio

150630-09-l-coulondre-trio-club-11417-600x203

Une belle démonstration de la technique et de l'univers de ce trio lauréat de La Défense l'année passée et que l'on retrouvera sur la grande scène du Théâtre Antique le 8 juillet en ouverture de Sting.

trait-gris-fonce-600x10

Au JazzMix

Aziz Sahmaou & Univeristy of Gnawa

150630-10-a-sahmaoui-university-of-gnawas-jazz-mix-11429-600x190

 

trait-gris-fonce-600x10

La galerie de photos de Jazz-Rhone-Alpes.com

Les concerts du



 

(Les photos publiées ici ne sont pas libres de droit et appartiennent à leurs auteurs qui seuls peuvent vous accorder un droit de reproduction. Si vous souhaitez en utiliser une ou plusieurs, prendre contact avec la rédaction de Jazz-Rhone-Alpes.com)

 

Archives

Choisissez un n° ou une date ci-dessous pour voir les pages précédentes

n°679 : 04/09/2017

n°678 : 28/08/2017

n°677 : 21/08/2017

n°676 : 14/08/2017

n°675 : 07/08/2017

n°674 : 05/08/2017

n°673 : 04/08/2017

n°672 : 03/08/2017

n°671 : 02/08/2017

n°670 : 31/07/2017

n°669 : 24/07/2017

n°668 : 17/07/2017

n°667 : 10/07/2017

n°666 : 03/07/2017

n°665 : 26/06/2017

n°664 : 19/06/2017

n°663 : 12/06/2017

n°662 : 05/06/2017

n°661 : 29/05/2017

n°660 : 22/05/2017

n°659 : 15/05/2017

n°658 : 08/05/2017

n°657 : 01/05/2017

n°656 : 24/04/2017

n°655 : 17/04/2017

n°654 : 10/04/2017

n°653 : 03/04/2017

n°652 : 27/03/2017

n°651 : 20/03/2017

n°650 : 13/03/2017

n°649 : 06/03/2017

n°648 : 27/02/2017

n°647 : 20/02/2017

n°646 : 13/02/2017

n°645 : 06/02/2017

n°644 : 30/01/2017

n°643 : 23/01/2017

n°642 : 16/01/2017

n°641 : 09/01/2017

n°640 : 02/01/2017

----------
2016
----------

n°639 : 19/12/2016

n°638 : 12/12/2016

n°637 : 05/12/2016

n°636 : 28/11/2016

n°635 : 21/11/2016

n°634 : 14/11/2016

n°633 : 07/11/2016

n°632 : 31/10/2016

n°631 : 24/10/2016

n°630 : 17/10/2016

n°629 : 10/10/2016

n°628 : 03/10/2016

n°627 : 26/09/2016

n°626 : 19/09/2016

n°625 : 12/09/2016

n°624 : 05/09/2016

n°623 : 29/08/2016

n°622 : 22/08/2016

n°621 : 15/08/2016

n°620 : 08/08/2016

n°619 : 06/08/2016

n°618 : 04/08/2016

n°617 : 03/08/2016

n°616 : 01/08/2016

n°615 : 30/07/2016

n°614 : 25/07/2016

n°613 : 18/07/2016

n°612 : 11/07/2016

n°611 : 04/07/2016

n°610 : 27/06/2016

n°609 : 20/06/2016

n°608 : 13/06/2016

n°607 : 06/06/2016

n°606 : 30/05/2016

n°605 : 23/05/2016

n°604 : 16/05/2016

n°603 : 09/05/2016

n°602 : 02/05/2016

n°601 : 25/04/2016

n°600 : 18/04/2016

n°599 : 11/04/2016

n°598 : 04/04/2016

n°597 : 28/03/2016

n°596 : 21/03/2016

n°595 : 14/03/2016

n°594 : 07/03/2016

n°593 : 29/02/2016

n°592 : 22/02/2016

n°591 : 15/02/2016

n°590 : 08/02/2016

n°589 : 01/02/2016

n°588 : 25/01/2016

n°587 : 18/01/2016

n°586 : 11/01/2016

n°585 : 04/01/2016

----------
2015
----------

n°584 : 21/12/2015

n°583 : 14/12/2015

n°582 : 07/12/2015

n°581 : 30/11/2015

n°580 : 23/11/2015

n°579 : 16/11/2015

n°578 : 09/11/2015

n°577 : 02/11/2015

n°576 : 26/10/2015

n°575 : 19/10/2015

n°574 : 12/10/2015

n°573 : 05/10/2015

n°572 : 28/09/2015

n°571 : 21/09/2015

n°570 : 14/09/2015

n°569 : 07/09/2015

n°568 : 31/08/2015

n°567 : 24/08/2015

n°566 : 17/08/2015

n°565 : 10/08/2015

n°564 : 08/08/2015

n°563 : 07/08/2015

n°562 : 06/08/2015

n°561 : 05/08/2015

n°560 : 03/08/2015

n°559 : 27/07/2015

n°558 : 20/07/2015

n°557 : 13/07/2015

n°556 : 06/07/2015

n°555 : 29/06/2015

n°554 : 22/06/2015

n°553 : 15/06/2015

n°552 : 08/06/2015

n°551 : 01/06/2015

n°550 : 25/05/2015

n°549 : 18/05/2015

n°548 : 11/05/2015

n°547 : 04/05/2015

n°546 : 27/04/2015

n°545 : 20/04/2015

n°544 : 13/04/2015

n°543 : 06/04/2015

n°542 : 30/03/2015

n°541 : 23/03/2015

n°540 : 20/03/2015

n°539 : 16/03/2015

n°538 : 09/03/2015

n°537 : 02/03/2015

n°536 : 23/02/2015

n°535 : 16/02/2015

n°534 : 09/02/2015

n°533 : 02/02/2015

n°532 : 26/01/2015

n°531 : 19/01/2015

n°530 : 12/01/2015

n°529 : 05/01/2015

----------
2014
----------

n°528 : 22/12/2014

n°527 : 15/12/2014

n°526 : 08/12/2014

n°525 : 01/12/2014

n°524 : 24/11/2014

n°523 : 17/11/2014

n°522 : 10/11/2014

n°521 : 03/11/2014

n°520 : 27/10/2014

n°519 : 20/10/2014

n°518 : 13/10/2014

n°517 : 06/10/2014

n°516 : 29/09/2014

n°515 : 22/09/2014

n°514 : 15/09/2014

n°513 : 08/09/2014

n°512 : 01/09/2014

n°511 : 25/08/2014

n°510 : 18/08/2014

n°509 : 11/08/2014

n°508 : 09/08/2014

n°507 : 08/08/2014

n°506 : 07/08/2014

n°505 : 06/08/2014

n°504 : 04/08/2014

n°503 : 28/07/2014

n°502 : 21/07/2014

n°501 : 14/07/2014

n°500 : 07/07/2014

n°499 : 30/06/2014

n°498 : 23/06/2014

n°497 : 16/06/2014

n°496 : 09/06/2014

n°495 : 02/06/2014

n°494 : 26/05/2014

n°493 : 19/05/2014

n°492 : 12/05/2014

n°491 : 05/05/2014

n°490 : 28/04/2014

n°489 : 21/04/2014

n°488 : 14/04/2014

n°487 : 07/04/2014

n°486 : 31/03/2014

n°485 : 24/03/2014

n°484 : 17/03/2014

n°483 : 10/03/2014

n°482 : 03/03/2014

n°481 : 24/02/2014

n°480 : 17/02/2014

n°479 : 10/02/2014

n°478 : 03/02/2014

n°477 : 27/01/2014

n°476 : 20/01/2014

n°475 : 13/01/2014

n°474 : 06/01/2014

----------
2013
----------

n°473 : 23/12/2013

n°472 : 16/12/2013

n°471 : 09/12/2013

n°470 : 02/12/2013

n°469 : 25/11/2013

n°468 : 18/11/2013

n°467 : 11/11/2013

n°466 : 04/11/2013

n°465 : 28/10/2013

n°464 : 21/10/2013

n°463 : 14/10/2013

n°462 : 07/10/2013

n°461 : 30/09/2013

n°460 : 23/09/2013

n°459 : 16/09/2013

n°458 : 09/09/2013

n°457 : 02/09/2013

n°456 : 26/08/2013

n°455 : 19/08/2013

n°454 : 12/08/2013

n°453 : 10/08/2013

n°452 : 09/08/2013

n°451 : 08/08/2013

n°450 : 07/08/2013

n°449 : 05/08/2013

n°448 : 29/07/2013

n°447 : 22/07/2013

n°446 : 15/07/2013

n°445 : 13/07/2013

n°444 : 12/07/2013

n°443 : 11/07/2013

n°442 : 10/07/2013

n°441 : 09/07/2013

n°440 : 08/07/2013

n°439 : 07/07/2013

n°438 : 06/07/2013

n°437 : 05/07/2013

n°436 : 04/07/2013

n°435 : 03/07/2013

n°434 : 02/07/2013

n°433 : 01/07/2013

n°432 : 30/06/2013

n°431 : 29/06/2013

n°430 : 24/06/2013

n°429 : 17/06/2013

n°428 : 10/06/2013

n°427 : 03/06/2013

n°426 : 27/05/2013

n°425 : 20/05/2013

n°424 : 13/05/2013

n°423 : 06/05/2013

n°422 : 29/04/2013

n°421 : 22/04/2013

n°420 : 15/04/2013

n°419 : 08/04/2013

n°418 : 01/04/2013

n°417 : 25/03/2013

n°416 : 18/03/2013

n°415 : 11/03/2013

n°414 : 04/03/2013

n°413 : 25/02/2013

n°412 : 18/02/2013

n°411 : 11/02/2013

n°410 : 04/02/2013

n°409 : 28/01/2013

n°408 : 21/01/2013

n°407 : 14/01/2013

n°406 : 07/01/2013

----------
2012
----------

n°405 : 31/12/2012

n°404 : 24/12/2012

n°403 : 17/12/2012

n°402 : 10/12/2012

n°401 : 03/12/2012

n°400 : 26/11/2012

n°399 : 19/11/2012

n°398 : 12/11/2012

n°397 : 05/11/2012

n°396 : 29/10/2012

n°395 : 22/10/2012

n°394 : 15/10/2012

n°393 : 08/10/2012

n°392 : 01/10/2012

n°391 : 24/09/2012

n°390 : 17/09/2012

n°389 : 10/09/2012

n°388 : 03/09/2012

n°387 : 27/08/2012

n°386 : 20/08/2012

n°385 : 13/08/2012

n°384 : 06/08/2012

n°383 : 04/08/2012

n°382 : 03/08/2012

n°381 : 02/08/2012

n°380 : 01/08/2012

n°379 : 30/07/2012

n°378 : 23/07/2012

n°377 : 16/07/2012

n°376 : 13/07/2012

n°375 : 12/07/2012

n°374 : 11/07/2012

n°373 : 10/07/2012

n°372 : 09/07/2012

n°371 : 08/07/2012

n°370 : 07/07/2012

n°369 : 06/07/2012

n°368 : 05/07/2012

n°367 : 04/07/2012

n°366 : 03/07/2012

n°365 : 02/07/2012

n°364 : 01/07/2012

n°363 : 30/06/2012

n°362 : 29/06/2012

n°361 : 28/06/2012

n°360 : 25/06/2012

n°359 : 18/06/2012

n°358 : 11/06/2012

n°357 : 04/06/2012

n°356 : 28/05/2012

n°355 : 21/05/2012

n°354 : 14/05/2012

n°353 : 07/05/2012

n°352 : 30/04/2012

n°351 : 23/04/2012

n°350 : 16/04/2012

n°349 : 09/04/2012

n°348 : 02/04/2012

n°347 : 26/03/2012

n°346 : 19/03/2012

n°345 : 12/03/2012

n°344 : 05/03/2012

n°343 : 27/02/2012

n°342 : 20/02/2012

n°341 : 13/02/2012

n°340 : 06/02/2012

n°339 : 30/01/2012

n°338 : 23/01/2012

n°337 : 16/01/2012

n°336 : 09/01/2012

n°335 : 02/01/2012

----------
2011
----------

n°334 : 26/12/2011

n°333 : 19/12/2011

n°332 : 12/12/2011

n°331 : 05/12/2011

n°330 : 28/11/2011

n°329 : 21/11/2011

n°328 : 14/11/2011

n°327 : 07/11/2011

n°326 : 31/10/2011

n°325 : 24/10/2011

n°324 : 17/10/2011

n°323 : 10/10/2011

n°322 : 03/10/2011

n°321 : 26/09/2011

n°320 : 19/09/2011

n°319 : 12/09/2011

n°318 : 05/09/2011

n°317 : 29/08/2011

n°316 : 22/08/2011

n°315 : 15/08/2011

n°314 : 08/08/2011

n°313 : 06/08/2011

n°312 : 05/08/2011

n°311 : 04/08/2011

n°310 : 03/08/2011

n°309 : 02/08/2011

n°308 : 01/08/2011

n°307 : 25/07/2011

n°306 : 18/07/2011

n°305 : 13/07/2011

n°304 : 12/07/2011

n°303 : 11/07/2011

n°302 : 10/07/2011

n°301 : 09/07/2011

n°300 : 08/07/2011

n°299 : 07/07/2011

n°298 : 06/07/2011

n°297 : 05/07/2011

n°296 : 04/07/2011

n°295 : 03/07/2011

n°294 : 02/07/2011

n°293 : 01/07/2011

n°292 : 30/06/2011

n°291 : 29/06/2011

n°290 : 27/06/2011

n°289 : 20/06/2011

n°288 : 13/06/2011

n°287 : 06/06/2011

n°286 : 30/05/2011

n°285 : 23/05/2011

n°284 : 16/05/2011

n°283 : 09/05/2011

n°282 : 02/05/2011

n°281 : 25/04/2011

n°280 : 18/04/2011

n°279 : 11/04/2011

n°278 : 04/04/2011

n°277 : 28/03/2011

n°276 : 21/03/2011

n°275 : 14/03/2011

n°274 : 07/03/2011

n°273 : 28/02/2011

n°272 : 26/02/2011

n°271 : 21/02/2011

n°270 : 14/02/2011

n°269 : 07/02/2011

n°268 : 31/01/2011

n°267 : 24/01/2011

n°266 : 17/01/2011

n°265 : 10/01/2011

n°264 : 03/01/2011

----------
2010
----------

n°263 : 27/12/2010

n°262 : 20/12/2010

n°261 : 13/12/2010

n°260 : 06/12/2010

n°259 : 29/11/2010

n°258 : 22/11/2010

n°257 : 15/11/2010

n°256 : 08/11/2010

n°255 : 01/11/2010

n°254 : 25/10/2010

n°253 : 18/10/2010

n°252 : 11/10/2010

n°251 : 04/10/2010

n°250 : 27/09/2010

n°249 : 20/09/2010

n°248 : 13/09/2010

n°247 : 06/09/2010

n°246 : 30/08/2010

n°245 : 23/08/2010

n°244 : 16/08/2010

n°243 : 09/08/2010

n°242 : 07/08/2010

n°241 : 06/08/2010

n°240 : 05/08/2010

n°239 : 04/08/2010

n°238 : 03/08/2010

n°237 : 02/08/2010

n°236 : 26/07/2010

n°235 : 19/07/2010

n°234 : 12/07/2010

n°233 : 09/07/2010

n°232 : 08/07/2010

n°231 : 07/07/2010

n°230 : 06/07/2010

n°229 : 05/07/2010

n°228 : 04/07/2010

n°227 : 03/07/2010

n°226 : 02/07/2010

n°225 : 01/07/2010

n°224 : 30/06/2010

n°223 : 29/06/2010

n°222 : 28/06/2010

n°221 : 27/06/2010

n°220 : 26/06/2010

n°219 : 25/06/2010

n°218 : 21/06/2010

n°217 : 14/06/2010

n°216 : 07/06/2010

n°215 : 31/05/2010

n°214 : 24/05/2010

n°213 : 17/05/2010

n°212 : 10/05/2010

n°211 : 03/05/2010

n°210 : 26/04/2010

n°209 : 19/04/2010

n°208 : 12/04/2010

n°207 : 05/04/2010

n°206 : 29/03/2010

n°205 : 22/03/2010

n°204 : 15/03/2010

n°203 : 08/03/2010

n°202 : 01/03/2010

n°201 : 22/02/2010

n°200 : 15/02/2010

n°199 : 08/02/2010

n°198 : 01/02/2010

n°197 : 25/01/2010

n°196 : 18/01/2010

n°195 : 11/01/2010

n°194 : 04/01/2010

----------
2009
----------

n°193 : 21/12/2009

n°192 : 14/12/2009

n°191 : 07/12/2009

n°190 : 30/11/2009

n°189 : 23/11/2009

n°188 : 16/11/2009

n°187 : 09/11/2009

n°186 : 02/11/2009

n°185 : 26/10/2009

n°184 : 19/10/2009

n°183 : 12/10/2009

n°182 : 05/10/2009

n°181 : 28/09/2009

n°180 : 21/09/2009

n°179 : 14/09/2009

n°178 : 07/09/2009

n°177 : 31/08/2009

n°176 : 24/08/2009

n°175 : 17/08/2009

n°174 : 10/08/2009

n°173 : 08/08/2009

n°172 : 07/08/2009

n°171 : 06/08/2009

n°170 : 05/08/2009

n°169 : 04/08/2009

n°168 : 03/08/2009

n°167 : 27/07/2009

n°166 : 20/07/2009

n°165 : 13/07/2009

n°164 : 10/07/2009

n°163 : 09/07/2009

n°162 : 08/07/2009

n°161 : 07/07/2009

n°160 : 06/07/2009

n°159 : 05/07/2009

n°158 : 04/07/2009

n°157 : 03/07/2009

n°156 : 02/07/2009

n°155 : 01/07/2009

n°154 : 30/06/2009

n°153 : 29/06/2009

n°152 : 28/06/2009

n°151 : 27/06/2009

n°150 : 22/06/2009

n°149 : 15/06/2009

n°148 : 08/06/2009

n°147 : 01/06/2009

n°146 : 25/05/2009

n°145 : 18/05/2009

n°144 : 11/05/2009

n°143 : 04/05/2009

n°142 : 27/04/2009

n°141 : 20/04/2009

n°140 : 13/04/2009

n°139 : 06/04/2009

n°138 : 30/03/2009

n°137 : 23/03/2009

n°136 : 16/03/2009

n°135 : 09/03/2009

n°134 : 02/03/2009

n°133 : 23/02/2009

n°132 : 16/02/2009

n°131 : 09/02/2009

n°130 : 02/02/2009

n°129 : 26/01/2009

n°128 : 19/01/2009

n°127 : 12/01/2009

n°126 : 05/01/2009

----------
2008
----------

n°125 : 22/12/2008

n°124 : 15/12/2008

n°123 : 08/12/2008

n°122 : 01/12/2008

n°121 : 24/11/2008

n°120 : 17/11/2008

n°119 : 10/11/2008

n°118 : 03/11/2008

n°117 : 27/10/2008

n°116 : 20/10/2008

n°115 : 13/10/2008

n°114 : 06/10/2008

n°113 : 29/09/2008

n°112 : 22/09/2008

n°111 : 15/09/2008

n°110 : 08/09/2008

n°109 : 01/09/2008

n°108 : 25/08/2008

n°107 : 11/08/2008

n°106 : 09/08/2008

n°105 : 08/08/2008

n°104 : 07/08/2008

n°103 : 06/08/2008

n°102 : 04/08/2008

n°101 : 28/07/2008

n°100 : 21/07/2008

n°99 : 14/07/2008

n°98 : 11/07/2008

n°97 : 10/07/2008

n°96 : 09/07/2008

n°95 : 08/07/2008

n°94 : 07/07/2008

n°93 : 06/07/2008

n°92 : 05/07/2008

n°91 : 04/07/2008

n°90 : 03/07/2008

n°89 : 02/07/2008

n°88 : 01/07/2008

n°87 : 30/06/2008

n°86 : 29/06/2008

n°85 : 28/06/2008

n°84 : 26/06/2008

n°83 : 23/06/2008

n°82 : 16/06/2008

n°81 : 09/06/2008

n°80 : 02/06/2008

n°79 : 26/05/2008

n°78 : 19/05/2008

n°77 : 12/05/2008

n°76 : 05/05/2008

n°75 : 28/04/2008

n°74 : 21/04/2008

n°73 : 14/04/2008

n°72 : 07/04/2008

n°71 : 31/03/2008

n°70 : 24/03/2008

n°69 : 17/03/2008

n°68 : 10/03/2008

n°67 : 03/03/2008

n°66 : 27/02/2008

n°66 : 18/02/2008

n°65 : 11/02/2008

n°64 : 04/02/2008

n°63 : 28/01/2008

n°62 : 21/01/2008

n°61 : 14/01/2008

n°60 : 07/01/2008

----------
2007
----------

n°59 : 24/12/2007

n°58 : 17/12/2007

n°57 : 10/12/2007

n°56 : 03/12/2007

n°55 : 26/11/2007

n°54 : 19/11/2007

n°53 : 12/11/2007

n°52 : 05/11/2007

n°51 : 29/10/2007

n°50 : 25/10/2007

n°49 : 24/10/2007

n°48 : 23/10/2007

n°47 : 22/10/2007

n°46 : 19/10/2007

n°45 : 18/10/2007

n°44 : 17/10/2007

n°43 : 15/10/2007

n°42 : 14/10/2007

n°41 : 13/10/2007

n°40 : 12/10/2007

n°39 : 11/10/2007

n°38 : 10/10/2007

n°37 : 08/10/2007

n°36 : 07/10/2007

n°35 : 06/10/2007

n°34 : 05/10/2007

n°33 : 04/10/2007

n°32 : 03/10/2007

n°31 : 01/10/2007

n°30 : 16/09/2007

n°29 : 30/08/2007

n°28 : 05/08/2007

n°27 : 04/08/2007

n°26 : 03/08/2007

n°25 : 02/08/2007

n°24 : 31/07/2007

n°23 : 30/07/2007

n°22 : 29/07/2007

n°21 : 27/07/2007

n°20 : 26/07/2007

n°19 : 14/07/2007

n°18 : 13/07/2007

n°17 : 12/07/2007

n°16 : 11/07/2007

n°15 : 10/07/2007

n°14 : 09/07/2007

n°13 : 08/07/2007

n°12 : 07/07/2007

n°11 : 06/07/2007

n°10 : 05/07/2007

n°9 : 04/07/2007<

n°8 : 03/07/2007<

n°7 : 02/07/2007<

n°6 : 01/07/2007<

n°5 : 30/06/2007<

n°4 : 29/06/2007<

n°3 : 28/06/2007<

n°2 (indisponible)

n°1 (indisponible)


Mis en ligne par l'association Jazz-en-Rhone-Alpes