Une interview

Ibrahim Maalouf
le 22 janvier 2012 juste avant son concert au FIL
par Michel Mathais de Jazz-Rhone-Alpes.com et Jenni Bik de Froggy's Delight

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Michel Mathais - Ce qui caractérise ta musique entre autres, ce sont les influences très diversifiées qui la traversent. Qu'est-ce qui te pousse à ces croisements?

Ibrahim Maalouf - Ce qui m'inspire c'est d'essayer de faire une musique qui me ressemble et qui soit la plus sincère possible, qui n'appartienne pas à une catégorie, un domaine musical ou un style précis déjà existant ou conventionnel, jazz ou autre chose. Pour réussir à faire ça j'essaie d'amener vers moi des musiques, des instruments, des gens que j'aime et qui ont de l'importance pour moi.
De manière complètement instinctive, je les associe en prenant mon temps. J'ai mis trois ou quatre ans pour faire chacun de ces albums. J'associe tout ça de façon à ce que ce soit le plus naturel possible, à ce que ça ne ressemble pas à un patchwork. De façon à ce qu'on ait l'impression, que c'est naturel. Je construis la musique un peu de cette manière-là en général.

Jenni Bik - Tu composes depuis longtemps ?

IM - Oui, depuis très, très longtemps. Je n'ai aucun souvenir de mes débuts de compositeur. En fait j'ai toujours baigné dedans. On avait un piano à la maison, je crois qu'il existe toujours. Quand j'étais petit, j'ai toujours pianoté dessus en composant en chantant. Je me suis toujours réfugié dans cette manière de chanter, comme ça, de manière tout à fait instinctive, pas des choses déjà connues ou des chansons, juste chanter seul, inventer des trucs, j'ai toujours, toujours, toujours fait ça. D'abord au piano, puis à la trompette. Ça fait partie de mon mode de vie, de ma manière de vivre, je suis tout le temps en train de composer. Mes parents racontent qu'on ne voulait plus me garder au jardin d'enfants parce que je chantais toute la journée et que ça devenait insupportable. Et maintenant c'est toujours comme ça, je chante, je sifflote tout le temps. C'est quoi en fait un compositeur, c'est quelqu'un qui invente des trucs musicaux et qui, à un moment donné, les écrits et finit par les rejouer, ou quelqu'un les joue. On est tous potentiellement des compositeurs, si on chante ou si on invente. Le tout c'est de les écrire, de les enregistrer.

MM - As-tu suivi un enseignement de piano ?

IM - Ma mère est pianiste et ma tante, sa sœur, est également pianiste. Il y a toujours eu un piano à la maison. Je suis complètement autodidacte. À la trompette, c'est inversement proportionnel. Au piano, je suis très, très autodidacte et, à la trompette, j'ai suivi le parcours académique le plus rigide qui soit. D'abord avec mon père extrêmement sévère et rigide en général et encore plus pour l'apprentissage de la trompette, ensuite le conservatoire de Paris et enfin les concours internationaux. Mon père avait fait le conservatoire de Paris

MM - Dans la classe de Maurice André.

IM - Oui, et c'est une histoire incroyable. Mon père était un paysan pauvre de la montagne Libanaise, presque analphabète. Vers vingt-trois ans, il a découvert la trompette, qu'il ne connaissait pas. Il a tout laissé pour se consacrer à cet instrument. Six ans après il est arrivé jusqu'au conservatoire de Paris, ce qui est à peine croyable, dans la classe de Maurice André à qui il a dit, je veux "modifier la trompette" pour jouer la musique arabe. Et, chose extraordinaire, Maurice André lui dit "c'est une idée intéressante, je vais vous mettre en rapport avec des gens de chez Selmer". Deux ans après il sortait leur premier modèle. Cette histoire explique pour moi l'intransigeance et la rigidité dont il a toujours fait preuve. C'est grâce à cette ténacité qu'il pu faire ce qu'il a fait. On parle toujours de l'invention de cette trompette qui permet de jouer la musique arabe. Mais ce qui est bien plus important c'est d'avoir introduit cet instrument dans cette musique. Ce qu'il voulait jouer c'était la musique qu'il connaissait, la musique arabe et la musique byzantine qu'il entendait dans les églises. Et moi j'avais envie d'aller plus loin que le conservatoire pour lui prouver que j'en étais capable.

MM - En trompette classique?

IM - Oui, et, grâce aux concours internationaux, j'ai commencé à faire des concerts comme soliste, seul ou avec des orchestres. Et c'est d'abord comme ça que je me suis fait connaître avant de faire d'autres choses.

MM - Avant d'arriver au jazz ou de passer par d'autres chemins?

IM - J'ai toujours tout fait en même temps. Professionnellement j'étais trompettiste classique et, pendant quelques années, j'ai fait beaucoup plus de concerts classiques. Ensuite j'ai décidé de trouver des compromis pour aller vers d'autres choses qui me ressemblaient davantage. La trompette, l'interprétation des œuvres classiques, ça m'intéresse. Mais je suis compositeur avant d'être trompettiste. La trompette, pour moi, c'est un prétexte, c'est comme un vecteur de création.

MM - Dans tes albums tu joues de plusieurs instruments. Te sens-tu à l'étroit avec la trompette?

IM - La trompette, c'est un instrument que je respectais. Je jouais pour être à côté de mon père, faire des concerts avec lui, mais je n'aimais pas spécialement en jouer.
J'ai commencé à aimer en jouer vers l'âge de vingt, vingt et un an. Il s'est passé quelque chose. J'ai commencé à aimer mon instrument, à lui trouver une raison de faire partie de ma vie, autre que celle de plaire à mon père.
Quand j'étais plus jeune ça a toujours été une contrainte, je n'aimais pas ça. J'ai essayé de trouver ce qui me plaisait dans cet instrument. Depuis je la garde, je ne sais pas si je jouerai longtemps de la trompette, mais, pour l'instant, j'en ai besoin. En fait c'est un instrument qui est tout à fait nouveau, et c'est cette nouveauté-là qui me donne plein d'idée. S'il n'y avait pas ça, sincèrement, je n'aimerais pas, ça ne m'intéresserait pas. S'il n'y avait pas ce piston en plus sur l'instrument qui me permet de joindre une partie énorme de ce que j'ai à dire, dans l'art et dans la musique. Il y a une énorme partie des choses que je veux exprimer qui appartient à cette culture et à cette histoire-là. S'il n'y avait pas ça, je pense que je n'aurais jamais fait de trompette, en tout cas j'aurais depuis longtemps abandonné cet instrument.
Mais il y a eu, comme un basculement, un moment où j'ai pris conscience de plein de choses. Professionnellement, je dis que je fais de la musique grâce à Ben Laden, c'est curieux à dire comme ça mais c'est vrai. En 1998, j'étais accepté au Conservatoire de Paris et dans une classe de prépa moyenne parce que depuis tout petit, mon idée, c'était de devenir architecte. Je me suis dit que j'allais faire de la trompette pendant deux, trois ans et si ça se passait bien on verrait.
Vers la fin du Conservatoire, je me suis dit c'est le moment si je veux faire le truc à fond, il faut que je fasse des concours internationaux. J'en avais passé quelques-uns en France et en Europe dont l'impact est limité. Il y en avait un à Washington qui était le premier d'une série de concours très importants, et je m'étais dit que si ça se passait bien j'irais voir le World Trade Center et j'y prendrai ma décision.
Depuis tout petit je dessinais les tours en grand dans ma chambre, mon vrai rêve c'était de reconstruire ma ville, Beyrouth, comme New York, j'ai grandi en voyant ma ville natale complètement défoncée, je me disais que quand je serai grand, je participerai à la reconstruction. Puis il y a eu le 11 septembre, j'ai eu un grand choc, c'était comme si mes rêves d'enfants s'écroulaient. Je suis quand même allé passer ce concours, ça s'est bien passé, je l'ai gagné, et je suis allé voir le Ground Zero pour prendre ma décision. C'est en voyant ce qui restait après les attentats que je me suis dit, si je construis des choses ça peut toujours être démoli alors que ma musique, personne ne la détruira.

 

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JB - On peut te définir comme quelqu'un de persévérant, tu cherches à perfectionner, à aller de l'avant, à aller plus loin ?

IM - Exactement, je dis tout le temps d'ailleurs que ce que je fais, sur les albums ou sur scène, c'est expérimental, c'est de la recherche. Je n'ai jamais dit que ce que je faisais avec mon groupe c'est quelques choses d'abouti, de cadré. Ce sont des expériences, des essais sur scène. Par exemple, sur cette tournée-là, j'ai avec moi un musicien qui joue de plein d'instruments, et que j'ai rencontré dans le stage de trompette arabe que j'organise au Liban. Et, comme lui est breton et joue de la musique bretonne. Comme il y a dans la musique bretonne également des quarts de ton, il s'est inscrit au stage pour apprendre la trompette à quart de ton. J'ai vu qu'il avait des talents cachés et je lui ai proposé de se joindre à nous. Et voilà, une expérience comme une autre, j'essaie, j'expérimente des choses, c'est un laboratoire.

MM - Tu as créé le projet AITA (Académie International de Trompette Arabe: stage de trompette arabe qui a lieu pendant 15 jours au Liban une fois par an), tu participes au projet de méthode d'enseignement de la musique Histoire d'oiseaux. La transmission, c'est important pour toi ?

IM - Et j'enseigne également, c'est pourquoi, je rentre ce soir après le concert, je serai à Paris vers une heure du matin, et à neuf heures, je serai à Aubervilliers-La Courneuve où j'enseigne pendant une journée. C'est important, parce qu'on est tous les élèves de quelqu'un, dans des domaines différents, et on a eu beaucoup de chance d'avoir des gens qui nous ont enseigné quelque chose. Je trouverai ça très triste et dommage, j'aurais vraiment l'impression d'avoir raté une partie de ma vie si je ne transmettais pas ce que l'on m'a appris, je trouverais ça super égoïste. C'est pour ça que je consacre une journée par semaine, ce qui est énorme, pour transmettre tout ce que je sais en trompette classique. Et je prends dix jours en septembre pour transmettre ce que je sais de la trompette arabe.

JB - Musicalement il ressort un peu de la dureté dont tu es empreint, comme tu as grandi entre l'apprentissage de la musique et la famille. Et des gens qui ne sont pas habitués à cette sorte de musique perçoivent quand même très bien l'émotion, quelque chose de sensible. Est-ce que tu es conscient de ce que tu dégages par ta musique ?

IM - "Diagnostic" conclut vraiment une espèce de psychothérapie commencée avec le premier album et poursuivie avec le second. Quand ça a commencé en 2007, ce n'était pas censé être un album au départ. Mon rêve, c'était de faire de la musique de film. Quelqu'un m'a encouragé à en faire un disque. C'était mon premier album et j'ai vraiment voulu exprimer des millions de choses que j'avais sur le cœur depuis longtemps et je les ai vraiment sorties. Je n'avais aucune conscience de ce que j'avais fait, c'était vraiment de la musique pour la musique. Et plus on me posait des questions, un peu comme ce qu'on est en train de faire en ce moment, plus je me disais, c'est vrai que, là, je fais référence à mon père, c'est vrai que, là, je fais référence à tel truc, c'est vrai que, là, je viens de faire une citation de mon... Et j'ai commencé à me poser des questions sur les raisons pour lesquelles je fais telle ou telle chose, sur la signification de tel ou tel élément, pourquoi j'ai mis des samples de Beyrouth un moment donné, pourquoi j'ai laissé faire un taxi beyrouthin en train d'insulter, je ne sais plus qui, à la fin. J'ai grandi après mon premier album, c'était impressionnant, pas vis-à-vis des autres, juste moi, je me suis senti libéré de quelque chose, et grandi à la fois. Le deuxième album, je me suis dit, il faut continuer, il faut que je creuse, j'étais dans un énorme point d'interrogation. C'est d'ailleurs l'album le moins compris en général, mais c'est celui qui m'a permis le plus d'exorciser des millions de choses, j'ai sorti des trucs, de moi, énormes, je me suis allégé. Et là le dernier, j'ai l'impression de tourner une page, ça représente dix ans de vie, c'est le temps d'une thérapie en fait. C'est vraiment ça, je me suis détaché de plein de complexes, de plein de handicaps que j'avais depuis que j'étais petit, de peurs, du regard de mes parents, du regard des gens importants. J'ai voulu aller à l'essentiel, ni oublier, ni mettre sur un piédestal, juste leur donner leur vraie valeur. Mon dernier album s'appelle "Diagnostic", pour arriver au diagnostic, on fait des bilans, dont un bilan sanguin, et chacun des morceaux est dédié à quelqu'un qui m'est proche par le sang, ma mère, mon père, chacune de mes deux sœurs, et à ma femme évidemment à qui je dédie le petit Diagnostic de la fin, et Beyrouth bien sûr je ne peux pas oublier ma ville natale. J'ai considéré que cette musique-là c'était comme une bande originale de mes dix ans de vie où je n'étais pas bien, où je me suis construit vraiment. J'en suis arrivé à l'essentiel, chacun a sa valeur, je n'ai plus besoin de leur prouver quoi que ce soit ni de culpabiliser. J'ai fait ce que j'avais à faire, maintenant je vais commencer à vivre ma vie, je la vis. Je sais que c'est une vision un peu différente de celle d'autres musiciens qui sont beaucoup plus dans des histoires de styles, d'époques, de tendances ou d'envie d'arrangements Je ne suis pas là dedans, je n'ai pas la culture des mecs qui font du jazz. J'étais dans ma musique, je n'ai pas écouté beaucoup de choses, ces dix dernières années, je les ai passées à être dans la mienne, à essayer de me construire. Ça peut paraître égoïste, mais j'ai eu besoin de ça, sinon je plongeais. Mais maintenant ça y est, je commence à m'intéresser, j'écoute plein de trucs. Je voyage grâce au concert mais aussi en dehors, je découvre plein de styles.

JB - Et tu écoutes quoi, là, en ce moment ?

IM - Là, en ce moment, j'ai découvert une chanteuse asiatique qui enregistre chez Ponderosa, je me souviens qu'il y a Stefano Bollani, Di Battista, je mets des disques, je sais même pas ce que c'est, et puis j'écoute sur Internet, je vais sur YouTube, j'écoute, j'écoute, j'écoute, je zappe, je m'imprègne, je respire.

JB - J'ai vu que tu avais un peu de mal à accepter le fait qu'on te range dans une catégorie, avant on disait jazz maintenant on élargit un peu on dit jazz oriental, qu'est-ce que tu en penses ?

IM - C'est un débat, vous ne pouvez même pas imaginer l'ampleur de ce débat, c'est hallucinant. En fait je tombe régulièrement sur des blog ou des pages Facebook où je me fais insulter par des gens du jazz, je vous jure, je ne mens pas. Alors que je n'ai jamais dit que j'étais un jazzman, en fait je m'en fous complètement, je ne suis pas du tout dans un truc de culture, de machin, je fais juste ma musique, je ne demande rien à personne. Mais en fait j'ai un tourneur qui est dans les milieux jazz, j'ai été récompensé aux Victoires du Jazz alors que je ne m'y attendais pas du tout, j'ai été le premier étonné. Quand mon premier disque est sorti, on l'a mis dans les bacs de jazz, je me suis dit, pourquoi pas. J'admire par-dessus tout Miles Davis, Chet Baker, Don Cherry, Freddie Hubbard. Je les adore et je serai honoré de faire partie de ce monde, mais je ne prétends absolument rien. Il y a des gens, qui sont pour que le jazz évolue, et ils considèrent que je fais partie d'une mouvance qui change les choses, amène de nouvelles couleurs, comme il y en a eu avant moi et comme il y en a plein d'autres aujourd'hui. On me fait appartenir à cette mouvance-là, je n'ai absolument rien contre et je suis ravi. Et il y en a d'autres qui considèrent le jazz comme une musique classique américaine et pour qui le jazz ça commence là et ça se termine là. Or le jazz c'est peut-être une musique actuelle. Moi je ne revendique rien, je laisse les gens décider, de toute façon ce n'est que dans cent cinquante ou deux cents ans qu'on saura si c'est du jazz ou pas.
J'ai retrouvé une citation de Charlie Parker, qui parle du jazz, il dit :"La musique est une expérience personnelle, c'est nos propres pensées, notre propre sagesse, si tu ne la vis pas, ça ne sortira pas de ton instrument, on nous enseigne souvent qu'il y a des frontières, des démarcations entre les styles, mais il n'y a aucune frontière dans le milieu de l'art." Pour moi ça signifie que le jazz, ça n'est pas seulement le swing avec une contrebasse derrière.
L'autre jour, je lisais dans ce domaine, un musicien a déclaré: "Il ne faut pas mélanger les torchons et les serviettes". Qu'est-ce que ça me fait peur.
Il y a une chose qui me fait très peur quand je vais au Liban; les gens qui ne s'acceptaient plus mais se toléraient, maintenant après dix-sept ans de guerre civile, ils ne se tolèrent même plus. Ils n'ont plus honte de dire, moi, je n'aime pas les Sunnites, moi, je n'aime pas les Chiites, moi, je n'aime pas les Catholiques, moi, je n'aime pas les Maronites.
Il faut qu'on arrête dans les milieux du jazz de se tolérer, il va falloir qu'on s'accepte et qu'on travaille ensemble, qu'on crée des choses ensemble.

 

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n°63 : 28/01/2008

n°62 : 21/01/2008

n°61 : 14/01/2008

n°60 : 07/01/2008

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2007
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