t-nguyen-110x110 La carte blanche à Tchen Nguyen

 

L'homme entier

En sortant d'un échange avec Jean-Paul Chazalon, directeur de RhinoJazz(s), à quelques jours du démarrage du festival automnal, j'ai l'impression d'avoir fait du bugne à bugne avec Amédée Doménech. Cela ne vous dit rien? Vous allez voir. Pour moi, ce beau patronyme est à toujours marqué par la noble image d'un deuxième ligne de rugby, ne trichant jamais, dont les coups de gueule n'ont rien à voir avec des esquives fielleuses ou des jeux de mots de gringalet du ciboulot. Un vrai sportif, un homme vrai. Amédée, l'homme de Brive-la-Gaillarde fut le premier seconde ligne moderne français, gaillard et malin. Les plus jeunes n'ont pas connu cette période du début des années 60. Il se trouve que le rugby est le sport collectif préféré de Jean-Paul qui semble aussi être un homme pouvant tenir les deux mi-temps, la troisième et pourquoi pas la quatrième ou la cinquième. Finalement, ce ne sont plus des mi-temps mais des pleins temps, des plus que temps. Je suis sensible aux hommes entiers. On le devine aussi capable d'excès, mais toujours dans la loyauté. RhinoJazz(s) est à son image. Je trouve marrant qu'après avoir osé le symbole bien costaud et défonceur de la bête carapacée, on l'ait modulé par des attributs aériens ou rigolards, ailes et couleurs sympas, bref introduire les contrastes de la vie dans les dimensions monolithiques.


Pour porter et faire vivre un festival comme RhinoJazz(s), il faut avoir la poésie musicale chevillée au corps mais ne pas laisser aux vestiaires les capacités de faire tourner une mêlée dans le sens que l'adversaire déteste, de contourner les obstacles ou les percuter ou encore de faire une passe croisée dans le dos. On n'est quand même pas des enfants de chœur car on connait les vertes prairies bien tondues comme la boue qui colle aux crampons. J'aime RhinoJazz(s) parce que l'animal gambade dans les vallées du Gier et de l'Ondaine sans dédaigner les hauteurs et les terrasses. Il se fait parfois laboureur missionnaire, parfois bête ailée dispersant ses graines, et d'autres fois ouvreur de piste avec ses cornes affutées. Une grande particularité du festival est d'être constitué d'une myriade d'évènements dans un chapelet de sites.

Ce fut en 1979, que Jean-Paul concrétisa son idée de RhinoJazz. Un sacré défi : mettre en œuvre le concept dans ces contrés et dans cette saison. Son déclic d'adolescence avait été un disque de Lionel Hampton dont il ne se rappelle pas comment il lui était arrivé dans les mains et empli les oreilles. Sa culture relevait plutôt du rock d'Elvis, des Shadows (ah oui, les lunettes), des chaussettes noires ..... Ses parents n'écoutaient pas le jazz. Il a fallu se faire une culture bâtie sur le plaisir et développer ses plaisirs en les nourrissant de sa culture progressivement enrichie. Jean-Paul s'est fait l'oreille seul en préférant très vite les concerts au disque mais en constatant le manque de scènes vivantes. Il aime aussi la musique baroque par exemple au festival de la Chaise Dieu. Tiens, le baroque....Question de personnalité? J e lui demande comment marier la proximité de terrain, surtout pour Rhino festival qui parie non pas un seul terrain mais des terrains, ce qui veut dire des publics et des collectivités partenaires très différents, comment marier cette extrême diversité avec l'universalité de la musique, la mondialité, le village-monde que représente la création musicale. Traduire cela dans une programmation. Je suis frappé d'ailleurs que ce ne soit qu'au bout de plus d'une heure d'échange que le mot jazz est employé entre Jean-Paul et moi. Et il insiste bien sûr sur le S auquel il tient dans l'intitulé "RhinoJazz(s)". Depuis les premières éditions, plutôt pointues et après maintenant plus de trente ans d'expérience(s), la boussole et le ciment de son boulot sont le public. Il y a les collectivités partenaires, émanations de ces villes, mais surtout les musiciens et le public. L'identité d'un festival n'est pas le résultat d'une méthode, encore moins d'une recette. Elle se forge dans l'aller-retour entre la confiance acquise auprès du public (une élue de Roanne lui dit qu'elle vient maintenant les yeux fermés) et l'esprit d'aventures déambulatoires des musiciens qui lui font également confiance. Jean-Paul et son équipe, en premier lieu le fiston Ludovic à la programmation, sont des passeurs (je me dis alors que Jean-Paul devient demi de mêlée ou et Ludovic est son demi d'ouverture) mais jamais statiques, toujours à l'affut, fonctionnant à géométrie variable, variant les combinaisons pour avancer au gré des attentes et opportunités. Parfois 10% du public potentiel sera concerné, d'autres fois 90%, d'autres encore 60%. Il n'y a pas de hiérarchie, il faut se déployer dans tous les sens. Ce sont les gens qui comptent. Jean-Paul me confie avoir été interpellé par un évènement. Un concert relativement pointu avec Barre Philips et Barry Guy, deux contrebassistes accomplis et inventifs, avait été unanimement appréciés par le public de connaisseurs mais les élus de la ville de Saint-Joseph se sont montrés moins réceptifs (ce qui n'a d'ailleurs pas altéré leur engagement auprès du festival). Il se dit alors qu'il lui fallait organiser les choses comme un voyage. Donner des points de repère qui peuvent rassurer pour mieux inciter aux découvertes et aux expériences. Dans les premières années, Rhino festival suscitait déjà des retours dans les journaux anglais ou espagnols, à la télévision allemande, mais ne recueillait que très peu d'échos locaux ou régionaux. Son idée est qu'il faut simultanément multiplier les publics et élargir l'esthétique musicale de ceux-ci. L'un va avec l'autre.

Son atout est d'avoir créé un réseau pour détecter les talents originaux, être à l'affut mais pour que l'occasion se présente, il faut aussi montrer sa curiosité pour susciter l'information. Tout un mécanisme sans dosage infaillible, avec du travail sérieux et acharné mais aussi de la magie à insuffler comme une alchimie. Et cela passe tellement par l'équation personnelle. Je me dis que Jean-Paul construit son festival comme un musicien crée et développe sa musique, avec sa technique transpirante mais avec une poésie empirique et en cherchant à pas trop répéter les formules, même celles qui marchent.
Je me rappelle un concert l'année dernière de Jan Vanek dans l'église de Saint t-Paul en Jarez. Un type déjà venu l'année précédente mais que personne ne connaissait et qui est reparti pour redisparaitre sur ses hauteurs, tel un yéti invité par Chazalon père et fils pour mieux filer ensuite réalimenter ses chaudrons créatifs. Je ne sais pas s'il faut que je l'appelle guitariste ou musicien utilisant la guitare ou encore transmutant de son instrument. Lui aussi a une carrure de rugbyman, plutôt de troisième ligne aile, et des paluches de joueur de base-ball, mais avec la souplesse et l'art de l a voltige d'une gymnaste russe, tout en diffusant une impression de sérénité d'un bonze tibétain pour mieux se déchainer dans les instants d'après tel un Johnny Halliday puissance dix. Dès la fin du premier morceau, nous nous regardons au premier rang de l'église. On respire un bon coup après avoir été pris à la gorge d'entrée. On est groggy mais chaviré de bonheur. Où sommes-nous exactement ? Que se passe-t-il ? Que va-t-il se passer ? Une quasi standing ovation pratiquement permanente, bénie par la grâce de la création et de la nativité en train de s'opérer sous nos yeux ébahis et emplissant nos oreilles esbaudies. Un moment comme cela vous tombe dessus sous la voûte divine, comme la jubilation d'un chercheur d'or au moment de la découverte de la pépite, dans ces contrées à l'ouest de notre région. Pour le mériter, il faut essayer, réessayer, monter et descendre, traverser toutes les étapes d'un festival. Comme dans les grandioses paysages de l'Ouest, il faut aussi se dire qu'il n'y pas que l'or qui compte, car cela rend fou d'en être obsédé. Il faut aussi goûter aux autres plaisirs. C'est le mérite d'un festival. Jean-Paul insiste sur cette dimension « sur la longueur et la diversité » de l'évènement, la capacité à tenir la distance pour aiguiser la curiosité au lieu de la tarir au fur et à mesure que se développent les épisodes. «Un bon festival est celui qui ouvre le champ des plaisirs».

"Monter un projet, c'est du business avec un périmètre économique invisible et inconnu du grand public" Et son entreprise à lui doit marcher trois mois par an, chaque année, en ayant été préparée le reste du temps. Dans son vécu c'est lourd : s'arrêter, redémarrer... Il s'inquiète de la réforme des collectivités territoriales qui créée une inconnue. En cherchant à recentrer chaque type de collectivité sur ses compétences spécifiques, on appauvrit, voire assèche, les motifs et terrains de coopération entre elles (région, département, communautés de pays, communes) et du coup les formules de financements croisés peuvent être restreintes. Alors, Jean-Paul va encore remonter au créneau. Certaine collectivité lui a bien fait défection il n'y a pas longtemps. Le festival n'en n'est pas mort. Je repense aux entrées en mêlée dans le rugby : force et subtilité. Malgré les apparences, une mêlée, c'est beaucoup de technique, le résultat d'une grande culture rugbystique, donc humaine, et c'est une épreuve de vérité. Y aller, encore y aller, le faire ensemble. Mais il faut se dire aussi que faire vivre un festival, c'est plus que monter un projet. Il faut dépasser l'invisible de ce qui se passe sous la mêlée pour faire vivre la balle quand elle émerge du paquet et a envie de voler de mains en mains.

C'est ainsi que Jean-Paul pense d'abord au public pour mieux songer aux partenariats. Nous nous rejoignons. Souvent les réunions de travail auxquelles il assiste évoquent essentiellement les collectivités à solliciter et les organismes spécialisés à mobiliser. Au bout d'une heure ou deux le mot « public », surtout la réalité à laquelle on est renvoyé, a peut-être été évoqué deux ou trois fois. Au grand maximum. Cela me fait penser à mes réunions à l'université dans lesquelles on parle de programme de travail ( surtout pluriannuel !), de recherches, de thèses, de subventions, de règlements (au deux voire trois sens) mais très, très rarement, plus que rarement, d'étudiants.

Jean-Paul n'a pas voulu de mon tire-bouchon sophistiqué pour ouvrir les bouteilles de Saint Chinian 2002 et Côte Rôtie 1997. Il préfère le classique intégré au couteau, celui qu'on tient bien main. Il a l'air d'aimer cette sensation de bien tenir en main. Enfoncer la vrille, sentir la butée, remonter fermement mais en délicatesse, en maîtrise du mouvement jusqu'au joli toc.... de l'extraction finale, prometteur du glou glou de la suite. Et rigoler....
Je vous laisse consulter le programme sur notre site, et j'ai mes petites idées. Pas seulement en ce qui concerne l'ami Nguyên(Lê). Je me fais l'écho de Jean-Paul. OSEZ en toute CONFIANCE, vous tomberez forcément sur un nouveau Jan Vanek, Michel Pétrucciani, Salif Keita ou Roy Hargrove qui furent ici encouragés dans la germination de leurs (alors) jeunes talents. Vous pourrez alors vous dire que les miracles sont de l'ordre de l'humain dans le labeur et la légèreté. Mais vous devez le mériter par votre recherche et pas seulement par votre chéquier.


Finalement les obstacles du début du festival, comme dans toute aventure réussie mais toujours menacée, se sont avérés être des éléments d'identité attachants. Je retiens les idées qui se rattachent au mot "voyage". Voyages et méandres musicaux pour le public. Rencontres de terrain pour les musiciens. Balade dans les contrées du Gier et de l'Ondaine pour tous (vive quand même le GPS et une grosse bise à Françoise). Réseaux de travail pour l'organisation.
Oui, après les étourdissements de l'été et avant les froidures de l'hiver, vivement que je reprenne la route pour traverser les brumes de la terre qui tiédit, se refroidit et qui fume en fin de journée automnale (je n'ai pas besoin qu'on me dise "tu situes ?" et je ne pas allusion ici à ma chère Françoise du GPS) et retrouver la chaleur des femmes et des hommes qui musicalisent, jazzifient, festoient, festivalisent.

 

 

 

 

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