EDITO
Nous venons de vivre à Vienne, une semaine avec beaucoup de "hauts" et quelques "bas". Bien évidemment, nous ne garderons en mémoire que les "hauts" ainsi est faite la nature humaine. Sans vouloir être exhaustif on citera, et sans ordre : Avishaï Cohen ; Ornette Coleman ; Stefano di Battista ; Rosario Giuliani quintet avec Flavio Boltro ; Laurent Assoulen ; Eska ; Pierre Christophe trio avec Michèle Hendricks et enfin Buddy Guy. Ca fait beaucoup non ? C'est tant mieux.
Pour cette semaine viennoise il nous reste encore Maria Schneider ; John McLaughlin ; Sonny Rollins ; Chick Corea ; Jean-Luc Ponty ; Claude Bolling ; Stacey Kent ... Ca devrait le faire aussi, non ?
Bonne semaine à tous
L'équipe de Jazz-Rhone-Alpes.com
Le croquis de François Robin
Soirée Blues à Vienne
Les actualités de François Robin
Le billet d'humeur de Pierre "Tiboum" Guignon
Dimanche 6 juillet 2008
Le "Tiboum" a fait un peu trop la fête à jouer de la batterie en Bourgogne ... il doit se reposer afin d'être au top pour la semaine à venir. Rendez vous demain.
Le programme du jour à Vienne
Théâtre Antique
Maria Schneider Orchestra puis John McLaughlin & the 4th dimension
Le Club de Minuit:
Géraldine Laurent : "Time out trio"
Jazz Mix: Pas de JazzMix le lundi soir .... snirf !
Cybèle
16h00: Académie Musique de Film
17h30: Crescent Super Band
19h00: One O'clock Lab Band
Caravan'Jazz
18h00: Fanfare Zéphyrologie, place Charles de Gaulle
Profitez-en pour découvrir 20 000 lieues sous le Jazz à la Salle de Fêtes de Vienne
Les improvisations picturales
Chaque jour deux peintres improvisent sur la musique de la scène de Cybèle.
Oeuvres du 6 juillet 2008:
Pérégrinations jazzistiques
vu lundi 30 juin 2008
Stefano Di Battista chauffe la scène du Théâtre Antique
Le groupe de Stéfano Di Battista ouvrait cette soirée du lundi 30 juin à Vienne. Le groupe était composé du leader donc au sax alto et soprano, de Fabrizio Bosso à la trompette, de Baptiste Trotignon à l'orgue Hammond B3 flanqué de sa Leslie(!) et de Greg Hutchinson à la batterie.
Et les musiciens ne perdent pas de temps, en démarrant sur un morceau avec un tempo rapide et des chorus joués à fond la caisse! Tout le concert sera sur cette lancée, avec beaucoup d'énergie.
On aura apprécié la très bonne tenue de la section rythmique avec un Baptiste Trotignon à l'aise à l'orgue et surtout un Greg Hutchinson très à l'affut à la batterie, qui accompagne et dynamise très bien l'ensemble avec beaucoup de subtilité et de créativité.
Le trompettiste Fabrizio Bosso a lui beaucoup de puissance dans le son, et était très bavard dans ses chorus (comme Stéphano Di Battista en l'occurence). Il a aussi beaucoup utilisé la sourdine et était peut-être encore plus convaincant avec. Le saxophoniste a de son côté montré toute l'étendue de sa technique, peut-être trop par moment, car on avait pas le temps de souffler lors du concert...
Le public fut tout de même conquis par l'énergie du groupe et par l'humour très sympa du leader. Concernant les compositions en elles-mêmes, elles n'étaient pas inoubliables: en faisant beaucoup de bavardage on peut toujours masquer certains manques... En tous cas le public a clairement apprécié ce concert au vu du dynamisme du groupe et de la bonhommie du leader. Heureusement d'ailleurs, vu le concert qui suivait.
Herbie Hancock
Beaucoup de gens attendaient ce concert avec impatience...Herbie Hancock est en effet un des plus grand musiciens de jazz actuels de par tout ce qu'il apporté à cette musique depuis les années 60: outre sa particpitation au 2e quintet "historique" de Miles Davis, il a largement apporté sa contribution au jazz, que ce soit en formation accoustique avec des albums comme "Maiden Voyage" ou encore "Speak like a child", ou avec des formations plus électriques comme les Headhunters pâr exemple et leur fameux tube "Chameleon".
Au vu de tous les succès qu'il a obtenu récemment avec son projet sur la musique de Joni Mitchell (il a reçu deux Grammy Award (Meilleur album de Jazz contemporain et Album de l'année), fait rarisime pour un album jazz) et de par le pédigrée des musiciens, cette soirée promettait donc d'être un grand moment de Jazz à Vienne 2008. Les musiciens: Chris Potter au sax ténor, Dave Holland à la basse et à la contrebasse, Vinnie Colaiuta Batterie, et Lionel Loueke à la guitare, chacun "Maîtres" sur leurs instruments respectifs.
Le concert fut hélas une déception !!
Pourtant il commençait sur les chapeaux de roues: tout d'abord avec "Actual Proof", morceau dynamité Jazz-Funk de la période Headhunters, puis en enchainant 3 morceaux avec 2 chanteuses: Amy Keys et Sonya Kitchell... Cette dernière interprète superbement un thème de Joni Mitchell, et démontre toutes ces qualités (voie suave, s'investissant corps et âme dans le champ, et sans forcément hurler comme le fond tant de ses collègues) ... Amy Keys tirait son épingle du jeu, sans être toutefois ausi convaincante que Sonya Kitchell.
Les chanteuses reparties en coulisses, le reste du concert fut nettement moins intéressant. Chacun y allait de sa plage en solo: Dave Holland, Lionel Loueke, puis Herbie au piano pour en solo d'environ 30 minutes, particulièrement soporifique ... Le début prometteur du concert était oublié. A la fin nous eûmes droit à "Cantaloup Island" et "Chameleon", des thèmes célèbres d'Herbie certes mais qui tournait en boeuf plus ou moins bien controlé entre musiciens ...Au final, on retiendra que Chris Potter était le plus convaincant et était heureusement là pour dynamiser l'ensemble. A l'inverse les interventions de Lionel Loueke tournaient à la démonstration sans convaincre, en étant rarement mélodique, si bien qu'on pouvait se demander ce soir-là ce que tout le monde trouvait de si prodigieux à ce guitariste...
C'est vraiment dommage car on attendait de la part d'Herbie Hancock, si grand monsieur du jazz, un projet réellement abouti, ce qu'il avait pourtant souvent fait lors de ses précédentes apparitions à Vienne. Une déception donc.
Olivier Morard
Cheik Tidiane Seck se transforme en "groove killer"
Après avoir enflammé la scène du théâtre antique lors de l'édition 2007, le malien Cheik Tidiane Seck investit ce lundi soir le jazz mix pour une soirée intitulée " Groove Killer". Pour l'occasion, le chanteur/compositeur/claviériste a réuni sur scène des musiciens africains de talents : le bassiste Linley Marthe, la chanteuse Sandra Nkaké, le balafoniste Lansiné Kouyaté et enfin le batteur Marque Gilmore.
Faisant la part-belle au "Mandingroove" qui a fait son succès, le concert débute sur des airs de balafon, avant de sombrer dans la jungle et la drum n'bass. La présence de Marque Gilmore à la batterie y est pour beaucoup, lui qui s'est fait le spécialiste de la jungle acoustique, mais aussi du bassiste Linley Marthe qui se plait à explorer le "futuristique sound", sorte de mélange entre la basse traditionnelle et l'exploration électronique.
Pour autant, ce qui s'annonçait comme l'un des concerts les plus prometteurs de la programmation du Jazz Mix 2008 n'a pas tenu toutes ses promesses. Cette réunion de musiciens techniquement irréprochable pâtit de l'absence revendiquée de répétitions, le cafouillage musical n'étant jamais très loin. Mais le Boss parvient toujours à calmer les ardeurs de chacun, à les canaliser et ainsi à faire partager au public la ferveur de ses musiciens.
Au final, Cheick Tidiane Seick nous a offert un concert qui lui ressemble, fidèle à sa philosophie : un spectacle à taille humaine, éclectique et improvisé, certes un peu décousu, mais tellement attachant.
vu le mardi 1er juillet 2008
Carla Bley et Wayne Shorter : Jazz au sommet
Depuis l'annonce du programme du festival, les vrais jazzophiles savouraient à l'avance cette soirée mettant à l'affiche deux grandes légendes du jazz :
Madame Carla Bley égérie de toute une génération, pianiste mais surtout grande compositrice d'œuvres qui ont marqué l'histoire du jazz comme "A Genuine Tong Funeral" et surtout "Escalator over the hill" parfois qualifié d'opéra jazz et joué il y a quelques années à Vienne en grande formation.
Monsieur Wayne Shorter saxophoniste et compositeur qui depuis les années 60 a travaillé au coté d'Art Blakey dans les Jazz Messengers , dans le quintet de Miles Davis et à créé ensuite une formation de référence avec Weather Report. Il poursuit aujourd'hui sa carrière avec un quartet d'exception participant à des projets ambitieux comme en 2003 à Vienne avec l'orchestre national de Lyon ou il a créé un concerto pour saxophone et orchestre.
Pour cette soirée Carla Bley présentait son dernier projet "The Lost Chords find Paolo Fresu" réalisé en quintet et ou apparaît bien sûr son bassiste et copagnon attentionné Steve Swallow mais accompagné cette fois par une paire de cuivre fonctionnant en totale télépathie Andy Sheppard aux saxophones (complice de longue date des projets de Carla Bley) et Paolo Fresu au bugle et trompette qui était véritablement désiré et attendu par le quartet pour ce projet.
Le concert débute avec la pièce phare du projet : une suite intitulée "The Banana Quintet" en 5 parties + "une banane de plus". C'est une pièce somptueuse tournant autour du chiffre cinq, qui permet à chaque musicien d'exposer tout son art : précision absolue pour Steve Swallow et Bill Drummond, clarté pour Paolo Fresu, chaleur pour Andy Sheppard.
Le concert se poursuit avec "Liver of life" et le thème fréquemment repris par Carla Bley "la Paloma" qui a dû rappeler plein de bons souvenir (nostalgie, nostalgie ! ) à beaucoup de spectateurs déjà complètement sous le charme de ce quintet de rêve.
Le morceau de rappel a permis à Paolo Fresu d'exposer tout son lyrisme à la trompette cette fois, Andy Sheppard donnant des répliques profondes et concises pour sa part.
Merci Madame Carla Bley pour ces compositions et pour ce concert généreux (plus de 90 minutes) et sublime de bout en bout.
Une mention particulière au son qui était à la hauteur de la musique
En 2eme partie, Wayne Shorter avait choisi une nouvelle fois de se remettre en question en invitant un quintet de musique de chambre new-yorkais Imani Winds composé d'un basson, flutes, hautbois, clarinette et cor.
C'est seul que ce quintet ouvre le concert en interprétant deux morceaux : une composition spécialement écrite par Wayne Shorter "Terre inconnue" et un deuxième morceau arrangé autour d'un thème de tango d'Astor Piazzolla. On est agréablement surpris par toute la palette sonore et harmonique qui est abordé.
Ensuite place au quartet habituel de Wayne Shorter dans sa composition immuable depuis 2001 avec Brian Blade (batterie), John Patitucci (basse) et Danilo Perez ( piano) qui interprète deux longues pièces dans la veine de son album de 2005 "Beyond the Sound Barrier".
La machine se cherche et finit bien sur par se trouver (work in progress ou chemin faisant comme vous voulez !) pour délivrer des climats, des constructions et des envolés de toute beauté et finalement nous surprendre au moment ou on s'y attend le moins.
Pour la dernière partie c'est bien sûr une rencontre entre le quartet jazz et le quintet classique qui se produit autour de thèmes très ciselés et délicats. Nous entendons alors un festival sonore de haut vol, scellant la complémentarité entre musique contemporaine et jazz.
En quittant les gradins, nous nous plaisions à penser que des "seniors du jazz" (qu'il soit Madame ou Monsieur) peuvent encore se montrer exigeants, créatifs et généreux avec le public et que c'est finalement pour cela qu'on revient chaque fois.
vu le mercredi 2 juillet 2008
Une infidélité à Vienne: AME trio au Péristyle
AME c'est Laurent Assoulen (Piano), Maurane Meniri (basse) et Sangoma Everett (batterie), vous comprenez un peu mieux pourquoi j'ai déserté Vienne pour quelques temps. C'était le troisième et dernier soir de ce trio au Péristyle. Il ne fallait pas manquer ça.
Bravant le temps des vacances et la concurrence des festivals voisins, le Péristyle continue son œuvre mécénale au profit du jazz et programme de nouveau ce pianiste avec un accompagnement monté de toutes pièces... et au final un beau résultat. On y retrouve bien sûr des compositions de Laurent Assoulen, de son premier CD "Reasonnances" et du second à venir, mais aussi des reprises tel un "Caravan" très enlevé. Le public pas toujours attentif apprécie néanmoins la qualité des morceaux proposés. La passion de Laurent Assoulen et l'enthousiasme de Sangoma Everett sont communicatifs.
Mama Africa is back
Vienne, mercredi soir, vers 20h30 heure locale. Toumani Diabaté rentre en scène, dans son habit traditionnel malien, équipé de son instrument fétiche, la Kora. Ses musiciens se mettent en place sous un tonnerre d'applaudissement, et, doucement, ses doigts commencent à effleurer les cordes. Quasi-instantanément, la magie opère.
De cette musique mandingue directement importée du Mali, le théâtre antique de Vienne en perçoit les moindre détails, et se retrouve transporté vers des destinations que seul le maître de cérémonie connait. Grâce à un septet d'envergure, le virtuose de la kora fait étalage de son talent, en véritable expert des transports émotionnels.
Après un hommage au premier homme ayant découvert l'Amérique, qui selon lui était évidemment malien, Toumani présente l'instrument de sa gloire entre deux compositions originales : une calebasse traditionnelle recouverte de peau de vache, munie d'un manche aux 21 cordes lui permettant de faire en même temps la ligne de basse, la mélodie et l'improvisation sur trois octaves.
La discussion musicale qui s'engage alors au sein du clan Diabaté, notamment entre Toumani et son fils Fodé Lassana, restera gravée dans les mémoires comme un moment de symbiose musicale rare et unique, dont chacun des quelques 7 000 spectateurs présents se souviendra longtemps.
La bonne humeur de Salif Keita
Puis vient le moment de l'entrée en scène de l'incroyable Salif Keita. Si Toumani Diabaté représente le coté traditionnel de la musique mandingue, l'iconoclaste Salif la remet au gout du jour de manière énergique. Les hymnes de la musique malienne revêtent ici des accents contemporains, renforcée par un riff de batterie à la régularité inébranlable, offrant un terrain musical propice aux improvisations.
S'appropriant le concept de citoyen du monde - expatrié dès l'âge de 19 ans, ses 35 ans de carrière l'on conduit aux quatre coins du monde-, Salif Keita se révèle être une synthèse de ce que certain appellent "la world music", prouvant du même coup qu'il est difficile de coller une étiquette a chaque musicien.
Le son qu'il offre vogue entre les influences mandingues, les solos de basse digne des meilleurs concerts de rock et des choristes à la voix délicieusement soul, le tout sur une musique certes répétitive mais tellement entrainante, transformant le Théâtre Antique en véritable salle de dance géante.
Pour cette soirée passée sous le signe de la mère Afrique, les organisateurs ont choisi ce qui se fait de mieux sur la scène musicale africaine ; une soirée riche en émotions, surtout pour les quelques spectateurs qui ont eut la chance de monter se déhancher sur scène en compagnie du maître de cérémonie en toute fin de concert.
Ensuite direction le JazzMix où "le Tigre des platanes" fusionne avec Eténèsh Wassié dans une "éthio-jazz expérience"
Le jazz mix a lui aussi été envahi par l'ambiance venue d'Afrique qui planait ce soir sur Vienne. C'est vers l'Ethiopie que nous emmène le quartet le Tigre des Platanes accompagnée de la chanteuse Eténèsh Wassié.
Dès les premières mesures, on devine que les musiciens du "Tigre des Platanes" se sont rencontrés au sein d'une fanfare, la trompette, le bugle et le saxophone occupant une grande part de l'espace musical. Sur ce son cuivré vient se poser la voix de la chanteuse originaire d'Addis-Abeba, dont le phrasé évoque une sorte d'espéranto éthiopien, typique des improvisations de la caste des griots Azmarie dont elle provient.
Cette rencontre de deux styles musicaux bien représentatifs de deux continents bien différents donne naissance à d'étranges sonorités, comme si le train du jazz faisait une halte dans les montagnes éthiopiennes. Cette expérience d'éthio-jazz se transforme en voyage au cœur des chants traditionnels de ce pays lointain, dont la musique ne dispose pas de la même aura médiatique que ses consœurs du Mali ou du Sénégal.
Après leur prestation devant un public plus que disparate, peut-être un peu effrayé par le risque d'orage et la programmation en milieu de semaine, les musiciens ont préféré délaisser leur répertoire habituel pour inviter les quelques musiciens de Toumani Diabaté et de Salif Keita descendus pour échanger quelques notes à monter sur scène.
Un concert qui clôt cette soirée passée sous le signe de l'Afrique sur une note de convivialité.
vu le jeudi 3 juillet 2008
Laurent Assoulen en concert solo au Radisson, dans le cadre de Jazz à Vienne.
L'endroit est beau, on a bien évidemment une vue imprenable sur une partie de Lyon, mais l'endroit se prête plutôt mal à un concert de piano acoustique. On y retrouve une clientèle plutôt business , de l'hôtel ou du quartier des affaires de Lyon. Celle-ci se remet de sa dure journée à gagner de l'argent et à en brasser. On y retrouve donc autour d'un cocktail (quasiment pas de bière sur les tables basses)et on popote (beaucoup). Difficile dans ces conditions pour le "monsieur qui joue de la musique" de se concentrer.
Malgré tout , Laurent Assoulen a rempli son contrat vaille que vaille.
Au théâtre Antique: encore du jazz des sommets avec le Rosario Giulani Quintet et surtout avec le retour du Maître Ornette Coleman
Rosario Giulani a présenté son projet "Anything Else" avec le trompettiste Flavio Boltro déclaré meilleur trompettiste du monde par Wynton Marsalis lui-même ! Pour l'américain, la concurrence serait européenne maintenant !
Le répertoire empruntait largement à l'album "Anything Else" avec notamment une très belle intro au sax de Rosario Giulani sur ce morceau titre. A noter également de bonnes compositions du solide pianiste Dado Moroni notamment "Three Angels" et comme pour faire un lien avec la suite une très belle composition d'Ornette Coleman "Invisible" qui permet au quintet de se montrer sous son meilleur jour.
Ornette Coleman s'est présenté en quartet avec deux bassistes : le monument de la contrebasse acoustique Charnett Mack Moffet, complété par une basse électrique et à la batterie le fils d'Ornette Coleman , Denardo Coleman.
Sagement rangé derrière ses 7 micros (rien que ça !) et ses deux pupitres, toujours svelte dans son costume foncé décoré or, la légende au sax alto blanc nous a délivré une musique de la plus grande richesse tout à fait dans la ligne de son dernier enregistrement également en quartet paru en 2006 "Sound Grammar".
Musique teinté de blues, de free, de classique (une citation des suites de Bach pour violoncelle), autour de pièces assez courtes soulignées par instant de quelques lignes de trompette ou de violon, il n'y pas un seul instant de répit ni de faiblesse pendant les 75 minutes à l'issue desquelles le Maître visiblement ému a quitté la scène après avoir longuement et lentement salué un public reconnaissant et enthousiasmé.
Gérard Brunel
Gnawa't else?
Après nous avoir fait voyager à travers les montagnes d'Ethiopie, les plaines du Mali jusqu'aux bas-fonds londoniens, la navette Jazz Mix s'arrête en cette soirée ce jeudi sur les rivages de notre bonne vieille "mare nostrum" en accueillant Zetlab accompagné de Jawed El Garouj. Au programme, un mélange de Jazz et de musique traditionnelle marocaine, le Gnawa.
Fait assez rare pour être signalé, c'est l'invité Jawed qui entame les festivités. Excellent dans l'art de jouer du guembri -sorte de guitare qui s'apparente à l'oud lui permettant de jouer le rythme de base et la mélodie en même temps, importé par les esclaves guinéens au Maroc -, il commence ce concert en chantant la bienvenue aux spectateurs sur des airs typiques gnawis, une tradition qui se perd de ce côté de la méditerranée.
Puis, avec l'entrée en scène du quintet Zetlab, l'atmosphère change de couleur pour adopter des teintes plus free-jazz aux sonorités similaires à ce qu'Ornette Coleman a offert sur la scène du Théâtre Antique quelques minutes plus tôt. Les musiciens faisant même preuve d'une belle maîtrise malgré leur apparente jeunesse.
Le saxophone et la trompette dégagent une ligne cuivrée qui s'adapte parfaitement aux mélodies traditionnelles. Une fusion entre le jazz et le gnawa qui prouve le côté précurseur et visionnaire de cette musique vieille de plusieurs siècles.
Il n'aura suffi que de quelques morceaux pour transformer le jazz-mix en piste de danse, les riffs rythmés et répétitifs aidant les plus rétifs à se déhancher. Un mariage de passion qui a visiblement plu à un public resté nombreux jusqu'à des horaires plus que tardifs.
Pascal Percie du Sert
vu le vendredi 4 juillet 2008
JazzMix: Ramiro Musotto et l'Orchestra Sudaka invite Omar Sosa :
Un voyage à travers l'Amérique latine très "caliente"
Loin de l'esprit "rentre dedans" du concert de Chico César au Théâtre Antique, la prestation de Ramiro Musotto et son Orchestre Sudaka avec Omar Sosa comme invité semble cousu de fil d'or. Ici, on rentre dans le royaume de la finesse et de la précision, deux éléments caractéristique du pianiste cubain.
Avec la présence sur scène d'une dizaine d'instruments de percussions différents, il semble logique que la rythmique prime sur l'aspect mélodique ; les morceaux joués revendiquent haut et fort leur appartenance au répertoire brésilien, coups de sifflet à l'appui.
Par quelques notes disséminées par ci par là, Omar Sosa se transforme en véritable chirurgien du son dans sa grande tunique blanche. Il insuffle un air de liberté sur le jeu de Ramiro qui s'échine au bérimbaus avec l'application d'un enfant devant son cahier d'écolier.
Cet instrument traditionnel brésilien, qui ressemble à un grand arc monocorde, devient un jouet pour cet argentin d'origine. Une rencontre de deux musiques voisines mais si différentes produit un savant mélange de riffs traditionnels, d'envolée mélodique et de sons électronique très modernes.
Un concert sous le signe du métissage culturel qui rencontre un franc succès auprès du public venu en nombre. Pour preuve, c'est la première fois que l'on peut voir des danseuses s'en donnant a cœur joie sur la piste avant l'entrée en scène des artistes ; les organisateurs étant même obligé de freiner l'entrée des spectateurs pour éviter la saturation du Jazz Mix qui ne peut accueillir "que" 300 personnes.
Pascal Percie du Sert
vu le samedi 5 juillet
Davell Crawford tout seul, comme un Grand
Pourtant programmé initialement en compagnie de son ensemble appelé "the Davell Crawford movement" en toute humilité, c'est tout seul que celui qui se fait appeler "The Crown Prince of new Orléans" (re-humilité) est monté sur la grande scène du théâtre antique le 5 juillet au soir.
Collant parfaitement à l'esprit "soul" de cette soirée, le jeune chanteur louisianais adopte un répertoire ambitieux.
Dans une reprise de "Georgia", il pose sa voix avec la douceur d'une chanteuse de gospel, pour terminer sur un "Many Rivers to Cross" d'envergure.
Malgré son jeune âge et son côté "bling-bling" assumé, il a réussi à s'imposer dans un univers où les chanteurs de plus de soixante-dix ans sont légions, reprenant totalement le lourd héritage de la musique de la Nouvelle Orléans. Et c'est avec courage et détermination que Davell a joué sans son orchestre, offrant une première partie au concert de Roberta Flack aux sonorités acoustiques bienvenue dans l'écrin du théâtre antique.
Le publick s'est pris une Flack : la "diva" aux 600 chansons
Puis Roberta Flack et sa chevelure de feu ont fait leur entrée sur scène après s'être un peu fait priée par le public impatient.
Reprenant l'aspect tranquille du concert de Davell Crawford, la diva de caroline du sud a offert un show très inspiré de ce qui se fait outre-atlantique : grosses restrictions pour le droit à l'image(Pas de photos pendant les balances, ni dans les coulisses, ni pendant le concert, malgré l'intercession de la Direction du Festival qui n'a pu faire entendre raison à la "production" de l'artiste, du quasi-jamais vu, pour une première et dernière visite à Vienne la Flack a marqué son territoire, s'est fait des inimitiés, allant même jusqu'à demander l'appareil d'un des spectateurs), des musiciens aussi charismatique que soumis aux désidératas de la diva vêtue d'une veste à paillettes dans le plus pur style années 80.
De jazz, ce concert n'en avait en fait que le nom : loin de profiter de la présence sur scène de musiciens de talents, Miss Flack tombe rapidement dans une variété décevante, un style sans adrénaline que son choriste principal Nova Payton a l'air d'affectionner tout particulièrement. Un concept consensuel, qui baigne dans un "easy listening" débordant de bons sentiments, manque cruellement de peps pour ravir le cœur des fans et enfin transformer ce concert en moment inoubliable.
Offrant une ré-interprétation suave de son tube "Killing me softly with his song", dont la re-renommée planétaire est à mettre à l'actif des Fugees, Roberta Flack peine a convaincre, même si effectivement personne ne pourra ne lui en vouloir de rester fidèle à elle-même, douce et mélancolique, suave et surannée.
Une Etta James, prévu initialement, aurait été plus convaincante. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement.
Pascal Percie du Sert
Jî Mob invite Stéphane Belmondo au JazzMix et Push up the volume !
Du Gros Son !
Samedi soir, c'est au tour de Jî Mob d'investir le Jazz Mix escorté par un collectif de chanteurs judicieusement appelé : "Push Up the Volume !"», le tout accompagné par Stéphane Belmondo au saxophone/bugle, présent la veille sur la scène du Théâtre Antique. Un concert au gros son parfaitement adapté à sa programmation tardive.
Au départ plutôt basé sur des mélodies très Dub aux rythmiques lentes et à la flûte aérienne, la réunion de ces musiciens plein d'énergie a vite tournée en débauche de gros sons. Alimenté par sa voix sans cesse retouchée par l'électronique, sa musique nous entraîne dans un univers entièrement façonné par ce musicien atypique venu... d'Amiens.
Le saxophone de Stéphane Belmondo semble pris d'une crise de frénésie, la batterie se fait de plus en plus présente, les mélodies semblent se répéter à l'infini... tout dans cette prestation a été pensé pour faire bouger le public, avec un résultat évident. Mais derrière les rythmes basiques se cache une vraie création musicale.
Leur composition "Power to the people", au texte travaillé, restera dans les mémoires notamment grâce à la prestation de la chanteuse Sandra Nkaké, déjà aperçue au côté de Cheik Tidiane Seck.
Fidèle à sa vision moderne des choses, ce collectif réussi tout de même l'exploit de satisfaire les esthètes du jazz grâce à la flûte précise de Jî Mob et au sax fou de Stéphane Belmondo, tout en réservant des rythmes solides, des basses profondes pour les amateurs de gros sons.
Un concert qui loupe le sans faute à cause de ses qualités : cette profusion de bonnes idées et de musiciens de talents amène une certaine confusion parmi les 5 chanteurs !
Pascal Percie du Sert
vu le dimanche 6 juillet 2008
Le dimanche après-midi à Vienne
Forcément Cybèle ... Météo oblige les concerts ont été transférés au Théâtre Municipal, le même que celui du Club de minuit. Et bien, ça a permis à nombre de "clients" de la scène de Cybèle de découvrir ce charmant petit théâtre à l'italienne.
C'est la dernière journée du tremplin du Rézzo. On commence par le groupe La Palma, un classique trio piano, basse et batterie... et on continue par le groupe Jean Kapsa trio, un classique trio piano, basse et batterie. Agréable à écouter mais rien de bien folichon.
Le dimanche soir à Vienne
Du BLUES du vrai !
Après deux trois accords de pentatonique, le Théâtre Antique oublie la pluie
Pour débuter la soirée Eric Bibb se lance seul en scène armé de son chapeau, de sa guitare et de sa belle gueule...
et ça envoie !
Et quel blues !
En plus d'avoir cette voix profonde et au grain si particulier des bluesmen du début du XXème siècle, ce guitariste de talent nous emmène vers un blues épuré, puissant, sur fond de contrebasse. Et c'est au moment du duo avec Jean-Jacques Milteau que la pluie s'est arretée, laissant place à l'énergie grandissante de ce duo magique ! Ca sent Nashville à plein nez et ça sent bon.
Et c'est au sec qu'Eddy "the chief" Clearwater est apparu,
mettant l'accent sur le spectacle et contrastant avec ses musiciens dans son costume coloré et ... empanaché dans une magnifique coiffe de plume ! Ils enchainent alors des morceaux aux penchants très rock'n'roll sur fond de solos d'harmonica. Le mélange est détonnant, énergique, entrainant. L'alerte jeune-homme de plus de 70 ans, sortira un blues lourd, rauque, efficace, qui marche au charbon. Simple à comprendre. Efficace encore.
Mais place à Buddy Guy, le grand, le très grand ...
On sent qu'il est attendu, et une seule note de guitare suffit à comprendre pourquoi ! Le jeu est élégant, dans la finesse. Tout réside dans les contrastes, habile alchimie entre silences et murmures, solos criants et accords puissants. En survêtement, ce "grand-père" du blues saute partout, cour, rit, joue et toujours avec le sourire. Les échanges entre les musiciens sont habilement menés, les solos en question/réponse enflammés. Très proche de la foule, Buddy Guy n'hésite pas à partir à l'assaut du théâtre, traversant la fosse et grimpant dans les gradins, toujours la guitare à la main et suivi par un micro : "you give me fever this night !". Mais c'est quand l'intro de Voodoo Child a résonné que ce génie nous a transporté à Woodstock, reprenant un solo avec ses dents et frappant sa guitare avec sa serviette. Oui, définitivement, Buddy Guy : "you're a voodoo child" !
Claire Jalmain & Pascal Derathé
La galerie de photos de Jazz-Rhone-Alpes.com
Quelques souvenirs du 30 juin au 6 juillet 2008.
(Les photos publiées ici ne sont pas libres de droit et appartiennent à leurs auteurs qui seuls peuvent vous accorder un droit de reproduction. Si vous souhaitez en utiliser une ou plusieurs, prendre contact avec la rédaction de Jazz-Rhone-Alpes.com)
Agenda
lundi 7 juillet 2008
- Jazz à Vienne: Théâtre antique: Maria Schneider Orchestra / John McLaughlin & the 4th Dimension (20h30)
- Jazz à Vienne: Scène de Cybèle: Académie Musique de Film (concert à 16h00 ; entrée libre)
- Jazz à Vienne: Scène de Cybèle: Crescent Super Band (concert à 17h30 ; entrée libre)
- Jazz à Vienne: Scène de Cybèle: One o'Clock Lab Band (concert à 19h00 ; entrée libre)
- Péristyle (Lyon 01): Triphase (jazz contemporain) (Anne Paceo: batterie ; Léonardo Montana: piano ; Joan Eche-Puig: contrebasse) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mardi 8 juillet 2008
- Jazz à Vienne: Théâtre antique: Sonny Rollins (20h30)
- Jazz à Vienne: Scène de Cybèle: Ateliers Jazz du SIM (concert à 16h00 ; entrée libre)
- Jazz à Vienne: Scène de Cybèle: Maze septet (Marie Joannon: voix ; Baptiste Germser: cor ; Benoit Richou: trompette ; Geoffroy Gesser: sax ; Yannick Lestra: piano ; Brice Berrerd: contrebasse ; Roland Merlinc: batterie)(concert à 17h30 ; entrée libre)
- Jazz à Vienne: Scène de Cybèle: Mountlake Terrace High School (concert à 19h00 ; entrée libre)
- Jazz à Vienne: Club de Minuit: Steve Grossman two tenors quintet (concert après celui du théâtre antique ; entrée libre)
- Jazz à Vienne: Jazz mix: Thôt invite Stéphane Galland et DJ Grazzhoppa
- Jazz à Vienne: "Le ciel de Lyon" (bar de l'hotel Radisson ; 19h00): Mystère trio (Swing manouche ; Jean-Pierre Gruel: guitare ; Cyril Salvagnac: guitare ; Laurent Meyer: batterie)
- Péristyle (Lyon 01): Triphase (jazz contemporain) (Anne Paceo: batterie ; Léonardo Montana: piano ; Joan Eche-Puig: contrebasse) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Festival la Guill' en fête: Cornegidouille ! (jazz manouche ; Boris Cassone: contrebasse ; Nicolas Gréaux & Julien Tombois: Guitare) (concert à 20h00 ; Place Voltaire 69003 Lyon ; 04 78 60 64 01 ; entrée libre)
mercredi 9 juillet 2008
- Jazz à Vienne: Théâtre antique: Donald Brown & Bill Mobley Space time All Stars & guests / Return to forever with Chick Corea, Stanley Clarke, Al Di Meola, Lenny White (20h30)
- Jazz à Vienne: Scène de Cybèle: Académie "Hommage à Ella Fitzgerald" (concert à 16h00 ; entrée libre)
- Jazz à Vienne: Scène de Cybèle: Big Band CNR (concert à 17h30 ; entrée libre)
- Jazz à Vienne: Scène de Cybèle: Folsom Jazz Choir 'A' (concert à 19h00 ; entrée libre)
- Jazz à Vienne: Club de Minuit: Anat Cohen quartet (concert après celui du théâtre antique ; entrée libre)
- Jazz à Vienne: Jazz mix: Grand Pianoramax feat. Mike Laad invite Ambrose Akinmusire
- Péristyle (Lyon 01): Triphase (jazz contemporain) (Anne Paceo: batterie ; Léonardo Montana: piano ; Joan Eche-Puig: contrebasse) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
jeudi 10 juillet 2008
- Jazz à Vienne: soirée SPEDIDAM: Tribute to Frank Zappa
- Jazz à Vienne: Théâtre antique: Jean-Luc Ponty & his band / Ensemble de Basse-Normandie (Dominique Debart) "The big note Frank Zappa alchimiste (20h30)
- Jazz à Vienne: Scène de Cybèle: Académie Blues (concert à 16h00 ; entrée libre)
- Jazz à Vienne: Scène de Cybèle: Le Contreband de Jazz Action Valence (concert à 17h30 ; entrée libre)
- Jazz à Vienne: Scène de Cybèle: Limbus (concert à 19h00 ; entrée libre)
- Jazz à Vienne: Club de Minuit: Walter Smith III quinte feat. Ambrose Akinmusire (concert après celui du théâtre antique ; entrée libre)
- Jazz à Vienne: Jazz mix: Soil & Pim session with special guest José James
- Jazz à Vienne: "Le ciel de Lyon" (bar de l'hotel Radisson ; 19h00): Pierre Pothin quartet (Pierre Pothin: sax ; Frédéric Nardin: piano ; Brice Berrerd: contrebasse ; Romain Sarron: batterie)
- Péristyle (Lyon 01): Claire Geraghty quintet (jazz vocal) (Claire Geraghty: voix ; Olivier Truchot: piano ; Jon Boutellier: saxophone ; Patrick Maradan: contrebasse ; Stéphan Ranaldi: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes)
vendredi 11 juillet 2008
- Jazz à Vienne: "All night jazz"
- Jazz à Vienne: Théâtre antique: Paradox (lauréat Rezzo 2007) / Claude Bolling Big Band & Dany Doriz: Tribute to Lionel Hampton / Stacey Kent / Jean-Pierre Bertrand Boogie Woogie trio / The Big 3 Palladium perform the the music of Tito Puente, Machito & Tito Rodriguez / Boney Fields & The Bone's project (20h30)
- Jazz à Vienne: Scène de Cybèle: Académie Création (concert à 16h00 ; entrée libre)
- Jazz à Vienne: Scène de Cybèle: Bigre ! (concert à 17h30 ; entrée libre)
- Jazz à Vienne: Scène de Cybèle: Ouranos Quartet (concert à 19h00 ; entrée libre)
- Péristyle (Lyon 01): Claire Geraghty quintet (jazz vocal) (Claire Geraghty: voix ; Olivier Truchot: piano ; Jon Boutellier: saxophone ; Patrick Maradan: contrebasse ; Stéphan Ranaldi: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes)
samedi 12 juillet 2008
- Péristyle (Lyon 01): Claire Geraghty quintet (jazz vocal) (Claire Geraghty: voix ; Olivier Truchot: piano ; Jon Boutellier: saxophone ; Patrick Maradan: contrebasse ; Stéphan Ranaldi: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes)
dimanche 13 juillet 2008
- Nuits de Fourvière (Lyon): Pink Martini / Thomas Dutronc (concert à 21h30 ; Grand Théâtre ; 35€ ; voir le site )
lundi 14 juillet 2008
- Péristyle (Lyon 01): Sinti Swing (jazz manouche) (Sébastien Félix: guitare solo ; Youri Félix: guitare rythmique ; Bernard Chalon: contrebasse) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mardi 15 juillet 2008
- Péristyle (Lyon 01): Sinti Swing (jazz manouche) (Sébastien Félix: guitare solo ; Youri Félix: guitare rythmique ; Bernard Chalon: contrebasse) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Open Jazz EDF - MJC Beaulieu (42 - St-Etienne): Tremplin Open Jazz EDF(concert à 20h30 ; Nouveau Théâtre Beaulieu ; 28 boulevard de la Palle 42100 Saint Etienne ; entrée libre)
mercredi 16 juillet 2008
- Nuits de Fourvière (Lyon): Goran Bregovic et l'Orchestre des Mariages et des Enterrements (concert à 21h30 ; Grand Théâtre ; 26€ ; voir le site )
- Péristyle (Lyon 01): Sinti Swing (jazz manouche) (Sébastien Félix: guitare solo ; Youri Félix: guitare rythmique ; Bernard Chalon: contrebasse) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Open Jazz EDF - St-Victor sur Loire (42): Bireli Lagréne et le Gipsy Project trio (concert à 21h ; Château de St Victor sur Loire ( 42) ; 18 / 22€)
jeudi 17 juillet 2008
- Péristyle (Lyon 01): Frognstein (electro-groove-jazz) (Cédric Hanriot: Fender Rhodes/claviers ; Bertrand Beruard: contrebasse/basse ; Guillaume Perret: saxophones ; Mathieu Devaux: voix ; Yoann Serra: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Festival de jazz du Crescent (71 - Macôn): T.N.T. trio (G.Théveniau: Basse ; B.Thévenot: Piano ; H.Humbert: Batterie) + Pierre de Bethmann septet (P.De Bethmann: piano ; J.Added: voix ; S.Guillaume: sax ; D.El-Malek: sax ; M.Felderbaum ; V.Artaud ; F.Agulhon: batterie) (concert à 20h30 ; 83 rue Rambuteau - 71000 Mâcon)
vendredi 18 juillet 2008
- Péristyle (Lyon 01): Frognstein (electro-groove-jazz) (Cédric Hanriot: Fender Rhodes/claviers ; Bertrand Beruard: contrebasse/basse ; Guillaume Perret: saxophones ; 2th (Matthieu Devaux): voix ; Yoann Serra: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Open Jazz EDF (42 - St Etienne ): soirée "Bô Mélange": le gagnant de l'Open Jazz E.D.F. + Daby Touré + Raùl Paz (concert à 20h00 ; Parc de l'Europe - St-Etienne ; entrée libre)
- Festival de jazz du Crescent (71 - Macôn): Concert des profs (E.Prost ; C.Métra ; L.Réchard ; F.D'Oelsnitz ; F.Marcoz ; L.Sarrien ) + Projet Vandoren "Tenor Sax Generation" (Michael Cheret ; Nicolas Montier ; Olivier Témime ; David Prez ; Francis Bourrec ; Eric Prost ; Philippe Soirat ; Jérôme Regard ; Emmanuel Duprey) (concert à 20h30 ; 83 rue Rambuteau - 71000 Mâcon)
samedi 19 juillet 2008
- Péristyle (Lyon 01): Frognstein (electro-groove-jazz) (Cédric Hanriot: Fender Rhodes/claviers ; Bertrand Beruard: contrebasse/basse ; Guillaume Perret: saxophones ; 2th (Matthieu Devaux): voix ; Yoann Serra: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Festival de jazz du Crescent (71 - Macôn): Concert des stagiaires + Time Out Trio (Géraldine Laurent ; Yoni Zelnik ; Frédéric Delestre) (concert à 20h30 ; 83 rue Rambuteau - 71000 Mâcon)
lundi 21 juillet 2008
- Péristyle (Lyon 01): David Bressat trio (jazz d'aujourd'hui) (David Bressat: piano ; Florent Nisse: contrebasse ; Charles Clayette: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mardi 22 juillet 2008
- Péristyle (Lyon 01): David Bressat trio (jazz d'aujourd'hui) (David Bressat: piano ; Florent Nisse: contrebasse ; Charles Clayette: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mercredi 23 juillet 2008
- Péristyle (Lyon 01): David Bressat trio (jazz d'aujourd'hui) (David Bressat: piano ; Florent Nisse: contrebasse ; Charles Clayette: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
jeudi 24 juillet 2008
- Péristyle (Lyon 01): VTT trio (jazz d'aujourd'hui) (Bruno Teruel: accordéon ; Emmanuel Valogne: basse ; Pierre "Tiboum" Guignon, batterie + invité Ludovic Murat: sax) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
vendredi 25 juillet 2008
- Nuits de Fourvière (Lyon): Keith Jarrett - Gary Peacok - Jack DeJohnette (concert à 21h00 ; Grand Théâtre ; 40€ ; voir le site )
- Péristyle (Lyon 01): VTT trio(jazz d'aujourd'hui) (Bruno Teruel: accordéon ; Emmanuel Valogn: basse ; Pierre "Tiboum" Guignon, batterie + invité Ludovic Murat: sax) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
samedi 26 juillet 2008
- Péristyle (Lyon 01): VTT trio (jazz d'aujourd'hui) (Bruno Teruel: accordéon ; Emmanuel Valogn: basse ; Pierre "Tiboum" Guignon, batterie + invité Ludovic Murat: sax) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
lundi 28 juillet 2008
- Péristyle (Lyon 01): Trio Jean Kapsa (jazz moderne) (Jean Kapsa: piano ; Antoine Reininger; contrebasse ; Maxime Fleau, batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
lmardi 29 juillet 2008
- Péristyle (Lyon 01): Trio Jean Kapsa (jazz moderne) (Jean Kapsa: piano ; Antoine Reininger; contrebasse ; Maxime Fleau, batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mercredi 30 juillet 2008
- Péristyle (Lyon 01): Trio Jean Kapsa (jazz moderne) (Jean Kapsa: piano ; Antoine Reininger; contrebasse ; Maxime Fleau, batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
jeudi 31 juillet 2008
- Péristyle (Lyon 01): Jon Boutellier new quintet (jazz d'aujourd'hui) (Menzel Mutzke: trompette ; Jon Boutellier: saxophone ; Marc Méan: piano ; Jérémy Bruyère: contrebasse ; David Meier: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes)
vendredi 1er août 2008
- Nuits de Fourvière (Lyon): Manu Katché ; Charles Lloyd & Zakir Hussain (concert à 21h00 ; Grand Théâtre ; 28€ ; voir le site )
- Péristyle (Lyon 01): Jon Boutellier new quintet (jazz d'aujourd'hui) (Menzel Mutzke: trompette ; Jon Boutellier: saxophone ; Marc Méan: piano ; Jérémy Bruyère: contrebasse ; David Meier: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes)
samedi 2 août 2008
- Péristyle (Lyon 01): Jon Boutellier new quintet (jazz d'aujourd'hui) (Menzel Mutzke: trompette ; Jon Boutellier: saxophone ; Marc Méan: piano ; Jérémy Bruyère: contrebasse ; David Meier: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes)
dimanche 3 août 2008
- Crest Jazz Vocal: Laomé (Marion Chrétien: voix ; Lisa Caldognetto & Noémie Lacaf: choeurs ; Blaise Batisse: claviers, voix ; Didier Fourneau: guitare ; Vincent Guyot: Basse ; Christophe Michel: batterie + Sylvain Felix: sax) (concert à 21h00 ; Mediathèque de Crest ; entrée libre) voir le site
lundi 4 août 2008
- Crest Jazz Vocal: Momes en blues (Alain Vedeche: guitare, chant ; Djamel Touil: guitare,chant,batterie, percussions ; Gérard Vedeche: guitare,chant,dobro) (concert à 18h00 ; Espace Soubeyran ; 10€) voir le site
- Péristyle (Lyon 01): Amrat Hussain trio (world jazz) (Amrat Hussain: tablas et voix ; Yves Perrin: guitare ; Grégory Jouandon, batterie/cajon) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mardi 5 août 2008
- Crest Jazz Vocal: Julien Lallier Quartet (Julien Lallier: piano ; Jeff Baud: trompette ; Joan Eche-Puig: contrebasse ; Donald Kontomanou: batterie) puis Robin McKelle (Robin McKelle: chant ; Alain Mallet: piano ; Peter Slavov: contrebasse ; Jeremy Clemons: batterie) (concert à 21h00 ; Espace Soubeyran ; 20/27€) voir le site
- Péristyle (Lyon 01): Amrat Hussain trio (world jazz) (Amrat Hussain: tablas et voix ; Yves Perrin: guitare ; Grégory Jouandon, batterie/cajon) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mercredi 6 août 2008
- Crest Jazz Vocal: Tigran Hamasyan Trio (Tigran Hamasyan: piano et claviers ; François Moutin: contrebasse ; Louis Moutin: batterie) puis Louis Winsberg (Louis Winsberg: guitare ; Miguel Sanchez: percussions, cajon ; Mona: Chant, oud ; Antonio Abardonado: guitare flamenca ; Manuel Gutierrez: danse ; Lilian Bencini: contrebasse ; Jean-Luc Difraya: chant, batterie, percussions) (concert à 21h00 ; Espace Soubeyran ; 20/27€) voir le site
- Péristyle (Lyon 01): Amrat Hussain trio (world jazz) (Amrat Hussain: tablas et voix ; Yves Perrin: guitare ; Grégory Jouandon, batterie/cajon) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
jeudi 7 août 2008
- Crest Jazz Vocal: Les Doigts de L'Homme (Olivier Kikteff: guitare, banjo, oud, cajon, chant ; Tanguy Blum: contrebasse, basse ; Yannick Alcocer: guitare, charango, cajon ; Benoit Convert: guitare, banjo) puis Thomas Dutronc et les Esprits Manouches (Thomas Dutronc: voix & guitare ; Stéphane Chandelier: batterie ; Jérôme Ciosi: guitare acoustique & bass ; Bertrand Papy: bass & voix ; Pierre Blanchard: violon) (concert à 21h00 ; Espace Soubeyran ; 20/27€) voir le site
- Péristyle (Lyon 01): Eric Teruel "Phone Home" trio (jazz moderne) (Eric Teruel: Piano/Fender Rhodes/clavier ; Patrick Maradan: contrebasse ; Cédric Perrot, batterie) ) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Festival CinéFil: Cornegidouille ! (jazz manouche ; Boris Cassone: contrebasse ; Nicolas Gréaux & Julien Tombois: Guitare) (concert à 19h00 ; Quai Rambaud niveau square Delfosse 69002 Lyon ; entrée libre)
- Festival de Fay sur Lignon (43): Jean Bolcato, ciné concert Félix le chat (ciné-concert à 21h00 ; à "L'Accueil des randonneurs" (chez Jacqueline et Marc Taberner), Le Bourg 43430 Fay sur lignon ; Tél : 04 71 56 33 69)
vendredi 8 août 2008
- Crest Jazz Vocal: Hadouk Trio (Didier Malherbe: Doudouk, flûtes, ocarina, saxophone soprano, khen ; Loy Ehrlich: Hajouj, kora, sanza, gumbass, claviers ; Steve Shehan: Percussions, archets atmosphériques, hang) puis Rabih Abou-Khalil (Rabih Abou-Khalil: oud ; Luciano Biondini: accordéon ; Ricardo Ribeiro: voix ; Michel Godard: serpent, tuba ; Jarrod Cagwin: batterie) (concert à 21h00 ; Espace Soubeyran ; 20/27€) voir le site
- Péristyle (Lyon 01): Eric Teruel "Phone Home" trio (jazz moderne) (Eric Teruel: Piano/Fender Rhodes/clavier ; Patrick Maradan: contrebasse ; Cédric Perrot, batterie) ) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
samedi 9 août 2008
- Crest Jazz Vocal: --Lauréat du concours de Jazz Vocal puis Emir Kusturica & The No Smoking Orchestra : Attention canicule !!__ (concert à 21h00 ; Espace Soubeyran ; 20/27€) voir le site
- Péristyle (Lyon 01): Eric Teruel "Phone Home" trio (jazz moderne) (Eric Teruel: Piano/Fender Rhodes/clavier ; Patrick Maradan: contrebasse ; Cédric Perrot, batterie) ) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
dimanche 10 août 2008
- Festival sur Lignon (43 - Fay sur Lignon): New Dreams nOw suivi de Louis Sclavis (concert à 21h00 au Domaine de Mathias, 43430 Fay-sur-Lignon ; 04 78 62 86 79 ; 14€ ou formule pass)
lundi 11 août 2008
- Péristyle (Lyon 01): Mystère trio (jazz manouche) (Christophe Gruel: guitare ; Cyril Salvagnac: guitare ; Laurent Meyer: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mardi 12 août 2008
- Péristyle (Lyon 01): Mystère trio (jazz manouche) (Christophe Gruel: guitare ; Cyril Salvagnac: guitare ; Laurent Meyer: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mercredi 13 août 2008
- Péristyle (Lyon 01): Mystère trio (jazz manouche) (Christophe Gruel: guitare ; Cyril Salvagnac: guitare ; Laurent Meyer: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
jeudi 14 août 2008
- Péristyle (Lyon 01): Novo (jazz et musiques improvisées) (Pascal Berne: contrebasse, tuba ; Pierre Baldy-Moulinier: trombonne/flûtes ; Yves Gerbelot: saxophones ; Michel Mandel, clarinettes) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
vendredi 15 août 2008
- Péristyle (Lyon 01): Novo (jazz et musiques improvisées) (Pascal Berne: contrebasse, tuba ; Pierre Baldy-Moulinier: trombonne/flûtes ; Yves Gerbelot: saxophones ; Michel Mandel, clarinettes) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
samedi 16 août 2008
- Péristyle (Lyon 01): Novo (jazz et musiques improvisées) (Pascal Berne: contrebasse, tuba ; Pierre Baldy-Moulinier: trombonne/flûtes ; Yves Gerbelot: saxophones ; Michel Mandel, clarinettes) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
lundi 18 août 2008
- "Parfum de Jazz" (26 Saint-Ferréol Trente Pas): Musicos contre Muco... (J. Caparros, J.M. Proust, B. Paillard, D. Delaguila, Y. Oukrid) (concert à 18h30 dans la cour de l'école)
- Péristyle (Lyon 01): Pasta Project (jazz d'aujourd'hui) (Vincent Peirani: accordéon ; Pierre Perchaud: guitare ; Chris Jennings: contrebasse ; Mathieu Chazarenc: batterie ; Christophe Panzani: saxophones) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mardi 19 août 2008
- "Parfum de Jazz" (26 Buis les Barronies): Le jazz fait sa java: Benoît Paillard piano solo : chanson française / Nicolas Folmer quartet joue Michel Legrand (invité Luc Fenoli) (concert à 21h00 à la salle des fêtes de Buis les Barronies ; 8/10/13 €))
- Péristyle (Lyon 01): Pasta Project (jazz d'aujourd'hui) (Vincent Peirani: accordéon ; Pierre Perchaud: guitare ; Chris Jennings: contrebasse ; Mathieu Chazarenc: batterie ; Christophe Panzani: saxophones) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mercredi 20 août 2008
- Péristyle (Lyon 01): Pasta Project (jazz d'aujourd'hui) (Vincent Peirani: accordéon ; Pierre Perchaud: guitare ; Chris Jennings: contrebasse ; Mathieu Chazarenc: batterie ; Christophe Panzani: saxophones) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
jeudi 21 août 2008
- "Parfum de Jazz" (26 Buis les Barronies): Henri Salvador et le jazz (Gabriel Anfosso, Marc Thomas et leur quintet) (concert à 21h00 à la salle des fêtes de Buis les Barronies ; 8/10/13 €))
- Péristyle (Lyon 01): Remenbering Chet Baker (cool jazz) (Jocelyn Mienniel: flûte ; Gilles Clément: guitare ; Guido Zorn: contrebasse) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
vendredi 22 août 2008
- Péristyle (Lyon 01): Remenbering Chet Baker (cool jazz) (Jocelyn Mienniel: flûte ; Gilles Clément: guitare ; Guido Zorn: contrebasse) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
samedi 23 août 2008
- "Parfum de Jazz" (26 Buis les Barronies): Soirée du 10ème anniversaire: jazz dansant (grand orchestre de Parfum de Jazz) (concert à 21h00 à la salle des fêtes de Buis les Barronies ; 8/10/13 €)
- Péristyle (Lyon 01): Remenbering Chet Baker (cool jazz) (Jocelyn Mienniel: flûte ; Gilles Clément: guitare ; Guido Zorn: contrebasse) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
lundi 25 août 2008
- Péristyle (Lyon 01): Soprano(s) (jazz moderne) (Antoine Bost: sax soprano ; Michael Castricchini: sax soprano ; Carine Bianco: piano ; Nicolas Bianco: contrebasse ; Sébastien Mourant: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mardi 26 août 2008
- Péristyle (Lyon 01): Soprano(s) (jazz moderne) (Antoine Bost: sax soprano ; Michael Castricchini: sax soprano ; Carine Bianco: piano ; Nicolas Bianco: contrebasse ; Sébastien Mourant: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mercredi 27 août 2008
- Péristyle (Lyon 01): Soprano(s) (jazz moderne) (Antoine Bost: sax soprano ; Michael Castricchini: sax soprano ; Carine Bianco: piano ; Nicolas Bianco: contrebasse ; Sébastien Mourant: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
jeudi 28 août 2008
- Péristyle (Lyon 01): Humano a mano (jazz électro) (Thierry Beaucoup: saxophones ; Marc Wolf: batteur ; Olivier Sebillotte: ingénieur du son ; Nico Ticot: VJ) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
vendredi 29 août 2008
- Péristyle (Lyon 01): Humano a mano (jazz électro) (Thierry Beaucoup: saxophones ; Marc Wolf: batteur ; Olivier Sebillotte: ingénieur du son ; Nico Ticot: VJ) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Festival de Clermont en Genevois (74): Geoffrey Secco Groupe (Geoffrey Secco: saxophone ; Armel Dupas: piano ; Ronan Courty: basse ; Fred Chapperon: batterie) puis Jean Luc Ponty Band (Jean Luc Ponty: violon ; William Lecomte: claviers ;Guy Nsangue Akwa: basse ; Damien Schmitt batterie) (concert à 19h30 ; 27/30€ ; voir le site)
samedi 30 août 2008
- Péristyle (Lyon 01): Humano a mano (jazz électro) (Thierry Beaucoup: saxophones ; Marc Wolf: batteur ; Olivier Sebillotte: ingénieur du son ; Nico Ticot: VJ) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
- Festival de Clermont en Genevois (74): China Moses: "Gardenias for Dinah" (China Moses: voix ; Raphael Lemmonier: piano ; Daniel Huck: sax et squatt ; Fabien Marcoz: basse ; Anne Paceo: batterie) puis Steve Grossman / Sangoma Everett quartet (Steve Grossman: saxophone ; Alain Jean-Marie: Piano ; Mathias Allamane: basse ; Sangoma Everett: batterie) (concert à 19h30 ; 27/30€ ; voir le site)
dimanche 31 août 2008
- Festival de Clermont en Genevois (74): Gabriel Zufferey trio (Gabriel Zufferey: piano ; Popol Lavanchi: basse ; Jean Rochat: batterie) puis Pierre Boussaguet quintet: From Duke to the King (Pierre Boussaguet: contrebasse ; Denis Leloup: trombone ; Stéphane Belmondo: trompette ; David Reinhard: guitare ; Simone Prattico: batterie) (concert à 19h30 ; 27/30€ ; voir le site)
lundi 1er septembre 2008
- Péristyle (Lyon 01): OP. Cit. trio (jazz moderne) (Frédéric Escoffier: piano ; Brice Berrerd: contrebasse ; Emmanuel Scarpa: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mardi 2 septembrte 2008
- Péristyle (Lyon 01): OP. Cit. trio (jazz moderne) (Frédéric Escoffier: piano ; Brice Berrerd: contrebasse ; Emmanuel Scarpa: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
mercredi 3 septembrte 2008
- Péristyle (Lyon 01): OP. Cit. trio (jazz moderne) (Frédéric Escoffier: piano ; Brice Berrerd: contrebasse ; Emmanuel Scarpa: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
jeudi 4 septembre 2008
- Péristyle (Lyon 01): Blakey's Thunder sextet (jazz hard bop) (Stéphane Vincenza: piano ; Michel Buatois: sax alto ; Aurélien Joly: trompette ; Loïc Bachevilier: trombone ; Patrick Maradan: contrebasse ; Cédric Perrot: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
vendredi 5 septembre 2008
- Péristyle (Lyon 01): Blakey's Thunder sextet (jazz hard bop) (Stéphane Vincenza: piano ; Michel Buatois: sax alto ; Aurélien Joly: trompette ; Loïc Bachevilier: trombone ; Patrick Maradan: contrebasse ; Cédric Perrot: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
samedi 6 septembre 2008
- Péristyle (Lyon 01): Blakey's Thunder sextet (jazz hard bop) (Stéphane Vincenza: piano ; Michel Buatois: sax alto ; Aurélien Joly: trompette ; Loïc Bachevilier: trombone ; Patrick Maradan: contrebasse ; Cédric Perrot: batterie) (sets à 19h, 20h15, 22h ; Péristyle de l'Opéra de Lyon ; Entrée libre - Consommations payantes ; voir le site)
Si vous avez une info à placer dans l'agenda de Jazz-Rhone-Alpes.com n'hésitez pas à nous passer un mail