Jazz-Rhone-Alpes.com

A voir cette semaine:

Une semaine "calme", pas de grosse affiche (sauf celle de Jazz à Vienne qui sera présentée le 8 décembre), mais plein de "petits" concerts.

On commence mardi soir, par la clôture du festival Guitares 2007 avec El Hadj N'Diaye à l'Espace Albert Camus à Bron.
Ensuite un saut à Saint-Etienne mercredi soir pour voir (peut-être) Bireli Lagrene et André Ceccarelli, si Bireli est remis....Son remplaçant à Fareins, Eric Prost sera en session au Hot-Club au même moment.
Jeudi 6, à 19h00, ça sera le grand moment pour les collectifs Polycarpe, Grolektif et l'Université Populaire, puisque le Périscope sera enfin inauguré (13 rue Delandine - 69002 Lyon - Tel: 04 72 53 01 32 - 69 - Le Périscope).
A noter le 8 décembre, pour ceux qui n'arpenteront les rues de Lyon, Jazz à Vienne propose Rosario Giuliani quintet au Théâtre Municipal de Vienne (à 20h30)
Par ailleurs, nous retrouverons les activités traditionnelles du Hot-Club et de la Clef de Voute (voir l'agenda)
Bonne semaine à tous

A noter dans l'agenda les dates qui nous ont été communiquées par Robert Lapassade concernant le festival de A Vaulx Jazz du 5 au 15 mars 2008, avec des "avant goût" à compter du 14 février 2008. Ca approche à grands pas.

L'équipe de Jazz-Rhone-Alpes.com

Pérégrinations jazzistiques

Vu mardi 27 novembre 2007

Ilene Barnes dans le cadre du festival Guitares 2007...
Une grande dame de la chanson qui nous a fait l'honneur de s'exprimer dans un français parfait pour se présenter et ses chansons. Une salle pleine au deux tiers était venu applaudir cette chanteuse pur produit du sud des etats-unis. Elle était accompagnée par Jean-Paul Trasfi à la guitare baryton electro-acoustique: Un son lourd et peu courant à la frontière de la guitare traditionnelle et de la basse. Son percussioniste était Javier Estrella. Ilene Barnes a déroulé avec beaucoup de chaleur et de présence son répertoire aux racines bigarrées, principalement son dernier album dont sont extraits "Fear of", "Time" ou encore "Victory song"

The Soundsters à Saint-Etienne

Non, ce n'est pas un concert de free jazz que les Soundsters ont donné mardi dernier à St Etienne, dans le cadre de la programmation Gaga Jazz. Et pourtant, c'est bien un jazz libre que les quatre compères ont livré dans la chaleureuse petite salle du Pax. Libre parce que, tout d'abord, totalement acoustique : pas de micros, pas d'amplis, pas d'effet non plus, un son brut et naturel que l'on a un peu oublié, que l'on entend rarement en concert. Libre, aussi, car presque entièrement improvisé. Pierre Lafrenaye (trompettiste émérite, enseignant au CNR de Lyon et directeur plusieurs big-bands lyonnais) sort de sa poche un morceau de nappe blanche, griffonné une heure plus tôt au restaurant, et confie : "on ne sait pas encore exactement ce que l'on va jouer ce soir, mais, même si vous connaissez certains thèmes, pas sûr que vous les reconnaîtrez !" Avec son accent québécois à couper à l'Opinel, François Théberge (saxophoniste montréalais installé à Paris depuis 17 ans) précise : "j'aime bien la musique improvisée, parce que je ne suis pas obligé de jouer les bons accords !"
En quelques minutes, quelques bons mots mais également avec une mise en scène qui vous fait sourire malgré vous (imaginez deux pingouins qui se dandineraient en marche arrière avec un saxophone et une trompette !), en quelques instants donc, le quartet américano-québécois pose l'esprit de la soirée : oui, l'humour est soluble dans le jazz, et la décontraction n'empêche pas la virtuosité.
The Soundsters dévoilent sans temps morts un répertoire de compositions et d'arrangements personnels. La complicité de jeu des deux cuivres est solidement soutenue par la contrebasse et les généreuses moustaches de Michel Donato (une star du jazz au Québec, paraît-il) et l'inénarrable John Betsch. Batteur originaire de Floride, Betch grimace comme dans un cartoon de Tex Avery, joue longuement les yeux clos et les bras croisés pour mieux laisser s'exprimer ses deux pieds. Un jeu minimaliste en début de concert, un peu déconcertant parfois, mais vite réveillé par un solo prouvant toute la technique et l'expérience du bonhomme.
Dans le public, beaucoup de musiciens sortant de répétition, ce qui explique sans doute pourquoi lors des concerts proposés par Gaga Jazz, on compte bien souvent deux fois plus de spectateurs pour le deuxième set ! L'un d'eux conclu en sortant de la salle : "j'ai franchement rigolé, et en même temps, bon sang, qu'est-ce que ça joue !".
Un dernier détail : The Soundsters terminaient ce soir-là une longue tournée, d'où une certaine impression de soulagement, un léger détachement, une franche et sincère envie de faire partager un jazz décontracté mais efficace, un jazz épris de liberté.
Niko Rodamel

Hot-Club: Big-Band de Saint-Priest

Une grosse formation pour cette cave: Pas moins de 19 musiciens sur scène et dans la salle. Pas difficile dans ces conditions de faire salle comble. Cette formation a repris des éléments classiques du répertoire des big-band : Count Basie; Duke Ellington et d'autres grands. Ce groupe d'amateurs est coaché par Michel Rodriguez qui dirige la formation de main de maître à l'aide de sa clarine multi-usage (métronome, boite à rythme et accompagnement)
Un grand merci à Daniel Peyreplane pour ses magnifiques photos en noir de blanc voir la galerie de photos

Vu mercredi 28 novembre 2007

• Le midi, nous avons loupé à l'Amphi le septet Maze initié par Roland Merlinc, mais qu'à cela ne tienne il y aura une session de rattrapage vendredi.
  
  
• Ouverture du Jazz à Fareins, avec une soirée de prestige réunissant les sponsors et leurs invités au Calad'inn à Villefranche.
  
  Pour l'occasion Olivier Truchot avait constitué un quintet qui va acompagner ce petit festival sur plusieurs soirs.
  On retrouve donc Pierre Lafrenaye (vu la veille avec The Soundsters) à la trompette, Eric Prost au sax, Brice Berrerd à la contrebasse et Charles Clayette à la batterie, Olivier Truchot se chargeant du piano.
  Pas évident de jouer dans ces conditions, où les gens dinent... le public était assez peu attentif à la prestation du quintet qui en a profité pour se faire une ultime répétition de ce qu'ils allaient jouer les soirs suivants...

Vu jeudi 29 novembre 2007

• Agapes, nous conviait à assister à la prestation du trio Ozone de Christophe Monniot à la salle Genton
  
  Christophe Monniot (saxophones), Emil Spanyi (claviers), Joe Quitzke (batterie). Ce trio était en tournée en Rhône-Alpes, la veille à Villefranche. La salle était peu remplie, et c'est dommage, car C. Monniot et ses compères nous ont gratifié d'un concert excellent de leurs compositions dans un style très personnel avec des emprunts au modern-jazz, au jazz-fusion et au free.
  Et chose plutôt rare, nous avons reçu un mail enthousiaste de Catherine Carette de Radio-France concernant ce concert: "Eh bien c'était magnifique ! une belle écriture et un traitement des sons recherché .... un très bel univers riche d'influences et d'expériences diverses . D'excellents musiciens , présents , généreux ....
  Une musique ouverte pleine de vie .... on bouge, on se balance , on acquièsce ...on se laisse embarquer mais on ne s'égare pas car la cohésion du trio nous tient .....
  c'est surprenant , drôle , léger , ça respire énormément , c'est généreux et tout ça sans en avoir l'air.
  On sort de là nourris , repus. (Le public était conquis).
  
  
• Festival "Guitares 2007": Soirée jazz manouche à l'Espace Tonkin et Swing à l'honneur
  
  Les nombreux "guitaristes pratiquants" qui constituent une bonne partie du public du festival "Guitares" ont toujours gardé une large admiration et un grand respect pour l'oeuvre de Django et tous les autres guitaristes qui s'inscrivent dans le courant du jazz manouche. C'est cet esprit et ce swing bien particulier qu'ils étaient venus chercher en remplissant largement les gradins de l'Espace Tonkin ; ils n'ont pas été déçus et ont retrouvé toutes les composantes du genre avec le quartet de Angelo Debarre (guitare) et Ludovic Beier (accordéon et accordina) soutenus par Tchavolo Hassan à la guitare rythmique et Antonio Licusati à la contrebasse.
  Sur un répertoire empruntant bien sur à Django mais aussi à la chanson française (Aznavour) , ça a swingué à fond. L'accordéon virevoltant de Ludovic Beier complète parfaitement les envolées de la guitare d'Angelo Debarre et on a eu droit a maintes poursuites endiablées entre guitare et accordéon ce qui constitue la base du genre.
  Par contre le public de l'espace Tonkin n'a pas eu droit à la surprise de voir débarquer Sanseverino pour interpréter les 2 chansons que lui a écrites Angelo et qui figure sur sa toute récente parution "Paroles de Swing" mais on ne peut pas tout avoir non plus !
  Sur le mode un peu décalé utilisé par Angelo pour nous présenter sa toute nouvelle guitare "en bois noir fossilisé de 4000 ans .... " , on aurait aimé une annonce des titres du répertoire interprété ce qui aurait apporté un supplément d'âme et de complicité par rapport à la technique et à la virtuosité démontrée.
  Gérard Brunel

• Déplacement au Hot-Club: Où l'on retrouve le quintet d'Olivier Truchot dans le cadre d'une soirée "Jazz à Fareins" délocalisée au Hot-Club.
  
  En première partie l'organisation avait souhaité présenter un auteur-compositeur-chanteur, Marc Hévéa qui a déjà deux albums à son actif et qui a joué ses compositions plutôt jazzy. Une bonne mise en bouche avant le show de la bande à Truchot.
  Pierre Lafrenaye à la trompette fait l'animation et entraine son accolyte Eric Prost, tandis qu'Olivier Truchot conduit tout le monde sur des chemins de ses compositions ou des arrangements de T. Monk ou d'autres. Bref un quintet qui a bien chauffé le Hot-Club et dont la soirée se prolongea fort tard... comme souvent avec O. Truchot ! :).
  

Vu vendredi 30 novembre 2007

• Septet Maze à L'Amphi
  
  L'Amphi de l'Opéra de Lyon proposait comme régulièrement un "amphi midi", concert gratuit. C'est donc une nouvelle formation qui se présentait: un septet plutôt original: Yannick Lestra au piano, Brice Berrerd (encore lui) à la contrebasse, Roland Merlinc à la batterie, Romain Cuoq au sax, Baptiste Germser au cor , Benoit Richou à la guitare et Marie Joannon au chant.
  Ce septet nous a délivré des compositions de Roland Merlinc, de Yannick Lestra ou d'autres membres du groupe.
  L'originalité de cette formation tient dans sa composition , avec une chanteuse, Marie Joannon, qui se marie aux cuivres pour devenir instrument à part entière.
  
  

• Michel Edelin quintet dans "et la Tosca passa"
  
  Un saut à la "Maison du Peuple" de Vénissieux pour voir un quintet rare dans la région : Michel Edelin quintet qui nous fait sa version de la Tosca avec "et la Tosca passa". Il ne s'agit ici que d'un pretexte car de Puccini on en entendit peu, mais du bon jazz instrumental beaucoup.
  Tout d'abord l'équipe avec un clarinettiste hors pair Jean-Jacques di Donato qui joue d'un bonne complicité avec le "maître". Ensuite le batteur, Daniel Humair, une corpulence imposant le respect et un doigté tout en finesse. Le contrebassiste aussi effacé qu'efficace: François Mechali et enfin François Couturier au piano.
  Michel Edelin alterne les flutes de tailles différentes et prend du temps pour écouter ses partenaires et les encourager.
  La "Maison du Peuple" va rejoindre "Suivez le Jazz", la programmation de ce type de concert s'inscrit dans cette démarche et c'est tant mieux car la salle est d'une dimension interessante (600 pers.) et permet d'ouvrir le champs des possibles du Jazz en Rhône-Alpes.
  
  

• Dans le cadre du festival "Guitares 2007": Nouvelle occasion d'entendre Pura Fé et son blues aux racines indiennes
  
  Soutenu par le label français "Dixiefrog" et la fondation "Music Maker", Pura Fé a publié deux albums qui ont été salué par l'ensemble de la presse musicale ("Tuscarora Nation Blues" en 2006 et "Hold the rain" en l'été 2007) . Cette indienne Tuscarora par sa mère qui était chanteuse chez Duke Ellington a acquis en France une solide réputation en tournant très régulièrement dans l'hexagone. La reconnaissance acquise chez nous est bien supérieure à celle qu'elle peut avoir aux Etats-Unis qui n'ont toujours pas surmonté leurs problèmes avec les minorités indiennes ; en cela Pura Fé nous rappelle un autre indien John Trudell ( sioux lui ) poète , chanteur et défenseur de la cause amérindienne qui a fini par acquérir une certaine audience au-delà de sa communauté aux USA et chez nous ( écoutez donc le Live à FIP de John Trudell publié en 2005 et vous toucherez au plus profond de l'âme humaine ! )
  Les concerts de Pura Fé se déroulent selon un véritable rituel : une introduction et une fin de concert seule "a capella" basé sur des chants indiens , une première partie à deux guitares assises , elle devant une guitare tout à fait particulière dont elle joue à plat et son fidèle et brillant accompagnateur Danny Godinez à la guitare acoustique mais avec le recours à de nombreux effets loops et samplings ; après un long solo de Danny , Pura Fé revient mais sans guitare pour une partie ou elle chante debout accompagné de Danny en esquissant quelques pas de danses ...
  Le répertoire de ses concerts puissent dans ses 2 albums on notera quelques titres forts "Follow your heart's desire" ; "Rise up Tuscarora Nation" ; "Hold the rain" et bien sûr une étonnante reprise de "Summertime" avec son couplet en français.
  Un concert plein d'émotions et de passion porté par une voix ample et puissante accompagné par un guitariste dont le talent éclate littéralement en "live".
  
  Gérard Brunel
  
  

• Carte blanche à John Boutellier à la Clef de Voute
  
  On retrouve des têtes connues : John Boutellier bien sûr, mais aussi Jeremy Bruyère (vu la semaine passée au "Tremplin Suivez le Jazz" et des moins connues, forcemment ce sont de jeunes Suisses de Lausanne ou de Berne: Marc Mean (piano) et David Meier (batterie).
  Ce groupe de jeunes prometteurs a essentiellement joué des compositions de leur cru. Une mention particulière pour celles de Marc Méan où l'on retrouve des inspirations plutôt académiques et très agréables à l'oreille. John Boutellier fait montre d'une aisance et d'une energie peu courante. il "souffle" fort.
  
  

Vu samedi 1er décembre 2007

• C'est la fête à Fareins, à l'affiche 2 monstres: Bireli Lagrene et André Ceccarelli accompagné de Diego Humbert. Las ! Bireli Lagrene déclare forfait pour raison de santé ! Au pied levé Eric Prost accepte de reprendre le flambeau pour honorer le spectacle.
  La première partie est assurée par un jeune groupe local "Q-Biq"
  
  qui se présente comme un tribute à "Tribal Tech", un groupe de jazz-fusion des 80's et des 90's. On retrouve bien les riffs de ce genre musical. Le groupe emmené par Emmanuel Pastor (batterie) enchaine les reprises de Tribal Tech et permet aux spectateurs de découvrir cette musique pas trop connu du grand public. A noter la bonne prestation de Julien Fromont à la guitare dans son rôle de soliste.
  
• Malgré la défection de dernière minute de Bireli Lagrene, le public est resté nombreux (pas loin de 500 personnes) pour voir André Ceccarelli, Diego Humbert et Eric Prost
  
  Ce dernier était tout ému de se voir propulsé "leader" de la formation et de présenter les morceaux et les musiciens. Vu les circonstances, ils ont concocté dans l'urgence un programme de reprises de standards de Monk ou encore Ellington ou d'autres. L'alchimie de la rencontre a bien fonctionné, et chacun a pu se lacher tout en se faisant épauler par les autres membre du trio. Le public était ravi.
  Pour clôre la soirée un "boeuf carotte" un vrai avec de la viande et des carottes était proposé au public avec comme accompagnement le quintet d'Olivier Truchot, qui a fait plus qu'accompagner. La soirée s'est finie fort tard, avec notamment la prestation de la chanteuse Claire Geraghty que nous retrouverons avec grand plaisir sur d'autres scènes.
  

Vu dimanche 2 décembre 2007

Cloture du 5ème festival de Jazz à Fareins

• Cette dernière journée de ce festival local débuta par un concert gratuit où deux farinois se produisaient , Fredo Charnay avec son imposant orgue Hammond et Loïc Polosse qui l'accompagnait à la batterie.
  
  A la surprise des organisateurs, plus de 200 personnes s'étaient données rendez-vous pour voir ce spectacle. Concert très familial où les spectateurs ont été mis à contribution pour accompagner Fredo, qui a enchainé des ultra-classiques tels "Moonlight serenade" ou "Kombaya" ou encore une adaptation de "Que reste-t'il de nos amours". Parfait pour un public conquis d'avance.
  
  

• Le début d'après midi proposait un impressionant big band : "RN7 Big Band", donc encore un régional de l'étape.
  
  Un vrai big-band avec chef d'orchestre, une chanteuse et tout et tout! (Jacques Dollé: piano ; Pierre Chèze: contrebasse ; Jacek Kawarski: batterie ; Alain Plaideau: sax ; Christian Pradel: sax (et Président du big-band) ; David Dancy: sax ; Jacques Apelian: sax ; Lionel Berthelot: trombone ; Alain Collomb: trombone ; Ludovic Poncet: trombone ; Sylvain Thomas: trombone ; Jean Raffin: trompette ; Damien Champalle: trompette ; Andrzej Brych: trompette ; Mirabelle de Nuit: chant et Antony Genetey: direction). Comme d'habitude cette formation a repris au cours des 2 sets, toute une série de standards tels "Summertime" ; "God bless the child" ou "I've got you under my skin". Mais encore un medley de Earth Wind & Fire, qui est plus rare ici.
  

• et pour finir un petit coup de Jazz manouche à la Clef de Voute où la rythmique manouche du lieu invitait Thierry Frascone
  
  à noter que cette rythmique était exceptionnellement étoffée ce dimanche avec les habituels Laurent Vincenza (guitare), Jean Lardanchet (violon) et Jean-Christian Choitel (guitare), augmentés de Christian Delcey (guitare, un "vieux de la vieille" de la Clef de Voute) et la présence de Patrick Maradan à la contrebasse.
  Ce concert était entièrement acoustique, histoire de faire plus authentique et "camping" pour reprendre les termes de L. Vincenza.
  La salle était pleine, ce qui est plaisant pour un dimanche après midi, et elle s'est donc fort logiquement délecté des standards du genre servi par cette formation. Une très bonne chose ces matinées du dimanche, surtout en période hivernale où l'on a moins l'occasion de profiter de la nature.

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